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vendredi 29 juillet 2011

Captain planète, le comeback

            Vous vous souvenez de Capitaine Planète ? Mais si ! le super-héros écolo des années 1990, qui sauve le monde des déchets radioactifs, qui chasse les méchants pollueurs et qui fait même son tri sélectif en mettant les cartons dans la poubelle jaune.  Enfin bref, pour les plus de vingt ans qui auraient découvert ce dessin animé, sachez que le super-héros unique en son genre intrigue déjà les esprits à Hollywood. Le Capitaine Planète, vedette d’une série d’animation américaine, a  été créé par un milliardaire vert, le magnat des médias Ted Turner.

            Comme son nom le suggère, le dessin-animé était précurseur en matière de sensibilisation à l’environnement. Par ailleurs exemplaire en termes de multiculturalisme, il mettait en scène des personnages venus de toute la planète (Amérique du Nord et du Sud, Union Soviétique, Afrique, et Asie) détenant tous des supers-pouvoirs grâce à des bagues magiques. Et pas n’importe lesquels puisque chacun des membres du quatuor maîtrisait l’un des quatre éléments – l’eau, le feu, le vent, la terre -, ce qui les autorisait à en appeler à Capitaine Planète, le défenseur suprême de la nature.
Une foi n’est pas coutume, les méchants n’étaient ni les Russes, ni les Japonais ni les Allemands, mais les grands industriels – y compris américains – et autres gros pollueurs. « Notre monde est en péril. Gaya, Esprit de la Terre, ne peut plus supporter la terrible destruction qui accable notre planète », introduisait le générique de la série, sur fond de dessins d’embouteillages et d’une importante pollution provoquée par les pots d’échappements des voitures.


            De tous les comics et séries d’animations qui ont été transformées en blockbusters, l’adaptation de Capitaine Planète sur grand écran est certainement l’une des plus pertinentes, à l’heure où les considérations écologiques tiennent une place essentielle dans le débat. « Avec les tremblements de terre, les tornades, la fonte des glaces et tous les autres périls qui menacent le monde aujourd’hui, la Terre a désespérément besoin de son plus grand défenseur », ironise ainsi Susan Monford, membre d’Angry Filmworks, l’un des groupes qui produira ce film dont on sait déjà qu’il sera digne des grandes productions hollywoodiennes. Car avec le producteur de Transformers Don Murphy aux commandes, Capitaine Planète version cinéma devrait attirer bien des foules
            C'est le producteur de la saga Transformers, Don Murphy, qui a lâché la bombe. "Nous sommes très excités à l'idée de ramener ce bon vieux Capitaine à la vie. Ses aventures sont connues du monde entier et ont traversé les générations. Nous voulons faire une saga spectaculaire avec les équipes de Cartoon Network." Stuart Snyder, président de la Turner Boradcasting System, a quant à lui déclaré : "Les plaidoyers de Captain Planet sont encore d'actualité. Nous pensons pouvoir donner vie à ce grand éco-héros, dans un film aussi divertissant que pertinent."
Bref, il se pourrait que la mise en chantier du film Captain Planet soit imminente. Qui incarnera le célèbre Capitaine aux cheveux verts ? Et qui seront les "Planeteers" (Kwame, Wheeler, Linka, Gi et Ma-Ti), ces alter-mondialistes qui grâce à leur bague magique pouvaient invoquer Captain Planet à la rescousse. Réponse dans les mois à venir. En attendant d'en savoir plus sur Captain Planet le film, redécouvrez ci-dessous le générique de Captain Planet la série télé.

            De quoi saliver d’avance devant les effets spéciaux qui seront mis en place pour reproduire des catastrophes naturelles qui sont hélas de plus en plus fréquentes depuis quelques années. Il s’agit aussi de savoir qui prendra la place du méchant. Les bookmakers ont l’embarras du choix.

jeudi 28 juillet 2011

Le Poker équitable

            L’expansion des jeux d’argent en ligne, il y un an, a multiplié l’argent liés au poker. Certains en ont profité pour en faire bénéficier des associations, comme PokerEthical.


            « Jouez au poker, aidez les associations caritatives, changez la donne. » Un slogan accrocheur pour une entreprise de poker en ligne !
            Créé en 2010 par deux passionnés, PokerEthical se propose de reverser la moitié de ses revenus directement à des associations.
 « Nous donnons autant que nous recevons », explique, sur le site de PokerEthical, Guillaume Ricciuti, l’un des fondateurs. « Chaque année l’industrie du poker en ligne génère des profits de plusieurs millions de dollars. Nous pensons qu’il est possible d’en reverser une partie pour tenter d’améliorer les choses, poursuit-il. Pas une révolution, mais un moyen d’aider le quotidien d’individus qui en ont besoin, toujours en suivant nos valeurs : plaisir, solidarité, responsabilité, créativité et amitié. »

            En principe, vous vous inscrivez sur le site, vous jouez librement, et à chaque fois que vous créez un compte sur une salle de poker, vous choisissez l’association que vous voulez soutenir. Vous êtes libre de changer ou de soutenir toujours la même. Si la salle offre une commission fixe, votre association recevra la moitié de la commission versée à PokerEthical pour votre inscription. Si la salle offre une commission au pourcentage, les dons seront versés proportionnellement au montant que vous avez généré. « Ce procédé est complètement gratuit pour les joueurs », précise Guillaume Ricciuti.

            Sur le site, cinq associations sont inscrites. Respectons, pour le droit des animaux, est la plus sollicitée avec 511 € de dons récoltés depuis l’ouverture du site. Vient ensuite SOS Children, pour aider les familles à empêcher l’abandon des plus jeunes, avec 160,50 € et Crusaid, qui soutient les personnes pauvres et marginales atteintes du virus du Sida, avec 51 €.
            Enfin l’on peut jouer équitable !

mercredi 27 juillet 2011

Les algues vertes en avance


            Les algues vertes ont refait surface particulièrement tôt cette année en raison des températures anormalement élevées du mois d’avril. Leur présence pourrait en outre avoir provoqué la mort de plusieurs sangliers depuis le début du mois.


            Il y a trois semaines, deux marcassins ont été retrouvés morts sur la plage Saint-Maurice à Morieux (Côtes-d’Armor). Dimanche dernier, trois laies et leurs cinq petits ont subi le même sort à deux pas de là, dans l’estuaire du Gouessant.
Si ces décès font débat, c’est parce qu’ils ne sont pas sans rappeler la mort soudaine d’un cheval durant l’été 2009 à Saint-Michel-en-Grève, dans le même département. « Qu’on ne nous dise pas que ces animaux sont morts étouffés ! », a asséné Yves-Marie le Lay, président de l’association Sauvegarde du Tregor.
Après la mort des deux premiers marcassins, la préfecture des Côtes-d’Armor a écarté tout lien de cause à effet avec le dégagement de gaz toxiques de ces marées vertes. Comme il y a deux ans, lorsqu’elle avait affirmé que le cheval précité s’était retrouvé « embourbé et asphyxié dans la vase », rappelle André Ollivro, président de l’association Sauvegarde du Penthièvre. Une autopsie faite à la demande du cavalier avait ensuite révélé que l’animal avait souffert d’un œdème pulmonaire, lequel avait été causé par l’hydrogène sulfuré (H2S) qui se dégage des algues en décomposition.
            L’autopsie des huit bêtes retrouvées dimanche n’a quant à elle pas permis de faire toute la lumière, d’où des analyses complémentaires qui « porteront sur le contenu alimentaire, les tissus des animaux – poumons – et le sang ».

            « Les analyses concernant la présence éventuelle d’hydrogène sulfuré seront effectuées dans un laboratoire spécialisé à Strasbourg (Bas-Rhin), tandis que les analyses toxicologiques auront lieu à Lyon (Rhône) », a précisé la préfecture dans un communiqué. Une décision qui semble raisonnable au regard des suspicions pesant sur les algues vertes, dont il est probable qu’elles aient aussi été à l’origine du décès du transporteur Thierry Morfoisse, également en 2009.
            Le gouvernement a ensuite décidé de mettre en place un plan d’action largement critiqué par les élus des communes concernées et les organismes spécialisés. Plus récemment, Nicolas Sarkozy a créé la polémique en dédouanant les agriculteurs.
En attendant les résultats des prochaines analyses, la plage Saint-Maurice à Morieux a été fermée et les autorités locales, à défaut de pouvoir s’attaquer directement à la source du fléau – l’agriculture intensive aux dires de tous les experts – , s’affairent tant bien que mal à se débarrasser de ces marées vertes.

            Et si le plan gouvernemental met d’importants moyens logistiques à disposition des communes pour le ramassage des algues vertes, il semble manquer de combativité sur le terrain agricole…



mardi 26 juillet 2011

Crise en Afrique. Mobilisons nous !


            « Action Contre la Faim demande que le soutien de la communauté internationale »

            Cette urgence humanitaire avant tout est également une crise régionale. La sécheresse affecte toute la Corne de l’Afrique et les mouvements de populations se produisent dans plusieurs pays.

3,7 millions de personnes sont touchées en Somalie dont : 2,8 millions dans le sud 3,2 millions ont besoin d’aide d’urgence pour les sauver de la mort

            Action contre la Faim (ACF), déjà extrêmement active dans ces zones, appelle à une mobilisation immédiate de la communauté internationale. « Le soutien – notamment financier- des bailleurs internationaux comme des particuliers - doit au plus vite changer d’échelle afin de permettre aux acteurs de terrain d’accroître encore plus leur aide aux millions de personnes touchées par cette catastrophe humanitaire » selon Jens Oppermann, Chef de mission d’ACF pour la Somalie.


           
            Dans le contexte particulier de la Somalie et de manière plus large : la corne de l’Afrique, le déploiement massif d’aide humanitaire sur le terrain est la seule solution viable pour aider au mieux les personnes affectées par cette catastrophe majeure.
            Ces pays d’Afrique de l’Est sont l’épicentre d’une malnutrition les plus élevés au monde. Dans certaines régions du sud ils s’élèvent jusqu’à 50% selon ACF. « Des dizaines de milliers de personnes sont mortes, surtout des enfants, et on attend encore des dizaines de milliers de morts. »

            Des activités humanitaires en termes de traitement de la malnutrition, de prise en charge médicale, d’amélioration de la sécurité alimentaire des populations et d’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène ont été prises de manière important, aujourd’hui.
Mais pour tout cela soit possible a l’avenir, il est crucial de réunir des fonds nécessaires, notamment pour lancer de larges distributions alimentaires dans le Centre Sud de la Somalie, le plus touché par cette crise.
Dans le même temps que sont menées ces opérations d’urgence, une réponse aux causes sous jacentes de cette crise doit commencer au plus vite, notamment pour faire en sorte que les populations affectées puissent planter et récolter lors de la prochaine saison des pluies, reconstituer leur cheptel de bétail, réhabiliter des points d’eau et développer d’autres sources de revenus afin d’êtres moins dépendantes du climat.

            Selon François Danel, Directeur général d’Action contre la Faim, « Avec cette crise humanitaire - du jamais vu depuis 1992 -, notre vocation et nos principes humanitaires nous enjoignent de multiplier nos efforts et de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour sauver un maximum de vies. » Pour rappel, la dernière famine en Somalie en 1992 entraîna la mort de plus de 300 000 personnes.

            C’est un appel à la mobilisation afin que les fonds suffisants nécessaires soient débloqués pour faire face à cette urgence. Allez sur http://www.actioncontrelafaim.org/urgence-Somalie/

lundi 25 juillet 2011

"Le Loup" des Vosges

            En avril dernier, des troupeaux ont fait l’objet d’attaques répétées dans le département des Vosges. Le suspect :un loup présent dans cette région.

            Les services de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) collectent et réunissent depuis lors les observations de terrain afin de confirmer ou d’infirmer la présence du canidé dans le massif des Vosges. Ainsi, très récemment, ils ont analysé un cliché pris dans le canton de Gérardmer par un piège photographique. Selon les experts de l’ONCFS, même si cette photographie de dos ne permet pas de voir un masque facial blanc, caractéristique typique du loup, « elle révèle un pelage contrasté entre partie dorsale grisâtre et ventrale plus claire, une queue portée dans le prolongement du corps et des oreilles assez courtes. » d’après l’ONCFS. Ce descriptif leur a permis de conclure « qu’il s’agit probablement d’un loup ».

            D’après Le Républicain Lorrain, qui a publié la dite photo du canidé dans son édition du 17 juillet, l’animal recherché aurait attaqué 45 agneaux et brebis ainsi qu’un poulain au cours des trois derniers mois. Il a sévi sur les communes de Ventron, Cornimont et La Bresse. De son côté, l'ONCFS a expertisé onze attaques de troupeaux. Pour neuf d'entre elles, « l'Office n'a pas écarté l'hypothèse d'un loup ». Aussi, le 16 juin, le Préfet des Vosges a annoncé l’indemnisation des cinq éleveurs concernés sur la base d’un barème national.

            Hélas une fortement médiatisée, sur ce qui est devenue « l’affaire de la bête des Vosges » devrait porter un lourd préjudice à la cause du loup et ancrer des a priori qui freineront les efforts menés en vue d’une cohabitation viable avec l’homme.
            En 2010, suite à une énième autorisation de « tirs de défense » par le préfet des Hautes-Alpes, l’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) dénonçait l’élévation du loup en bouc émissaire de la crise de la filière ovine. Espérons que les médias donnent pas plus une image en la faveur de l’éradication du canidé au détriment de la mise en place de mesures de protection renforcées des troupeaux.
             « La solution la plus rapide et radicale n’est pas toujours la plus judicieuse sur le long terme. Souvent érigé en « nuisible », le loup joue pourtant un rôle important dans la régulation des populations d’ongulés sauvages. » selon Univers-Nature.com
Source: http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4764