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mercredi 30 janvier 2013

L'année 2012 dans le top 10 des plus chaudes

     L’année 2012 figure au top 10 des années les plus chaudes jamais enregistrées, avec des températures supérieures de 0,56°C à la moyenne pour la période 1951-1980.
L’agence spatiale américaine de la NASA ainsi que l’Administration Nationale Océanique et Atmosphérique (NOAA) ont toutes deux publié un rapport distinct faisant le bilan des températures mondiales pour 2012.


     Les températures mondiales à la surface pour 2012, y compris terrestres et océaniques, étaient supérieures de 0,56°C à la moyenne pour la période allant de 1951 à 1980.
L’an dernier a également été la 36ème année consécutive à enregistrer des températures mondiales plus chaudes que la moyenne pour le 20ème siècle, d’après ce que les scientifiques de deux agences ont déclaré.
La Sénatrice Barbara Boxer, une Démocrate de Californie siégeant au Comité du Sénat pour l’Environnement, a déclaré que les rapports « indiquent clairement que la Terre se réchauffe, et que la tendance va dans la mauvaise direction. Nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer ces avertissements et nous devons prévoir de répondre à cette grave menace. La santé et le bien-être de nos communautés et de nos familles en dépendent ».

     Malgré les preuves montrant que les activités humaines qui émettent du dioxide de carbone contribuent au changement climatique, certains sceptiques maintiennent que l’augmentation des temperatures mondiales est liée aux variations naturelles du climat ou à d’autres facteurs non humains. D’autres remettent en question le fait que les températures augmentent vraiment.

     La NOAA a indiqué dans son rapport que la plupart des régions du monde étaient plus chaudes que la moyenne en 2012, y compris l’Amérique du Nord et du Sud, la majeure partie de l’Europe et de l’Afrique, ainsi que l’ouest, le sud et le nord-est de l’Asie.
Une grande partie de l’Alaska, l’ouest du Canada, l’Asie centrale et certaines régions du Pacifique de l’est et équatorial, l’Atlantique sud et certaines régions Antarctiques ont cependant enregistré des températures plus froides que la moyenne, d’après le Centre de la NOAA de Données Climatiques.

Les deux agences ont également publié leur rapport sur la couverture mondiale de neige et de glace, indiquant que l’Hémisphère Nord avait enregistré sa 14ème couverture neigeuse d’hiver la plus importante en 47 ans d’archives.
La mer de glace Arctique a atteint sa taille la plus petite de son histoire en 2012, soit 49% de moins que la moyenne et 760 000 km² de moins que le record précédent, atteint en 2007.


jeudi 3 mai 2012

Le gaz de schiste divise l'Europe

       L’Union européenne est au cœur de débat sur les gaz de schiste, suite à la remise d'un rapport controversé d'un député pro-exploitation alors que des pétitions citoyennes de contestation parviennent au Parlement.


       Le 11 avril dernier, le rapport sur les gaz et huiles de schiste, du député polonais Boguslaw Sonik (Parti Populaire Européen Démocrates Chrétiens), a été remis auprès de la commission environnement du Parlement européen. Si la Pologne a commencé une exploration à grande échelle, la France et la Bulgarie ont de leur côté interdit la fracturation hydraulique. Tandis que la Roumanie ou l'Allemagne ont stoppé toute exploitation.
      Le Parlement européen avait publié une étude en juillet 2011 sur les risques environnementaux de l'extraction de cette ressource. Si certains députés veulent des règles communes pour encadrer les activités d'exploration, d'autres appellent à une interdiction européenne de l'extraction du gaz de schiste pour des raisons de protection de l'environnement. 
Le député Bogusław Sonik défend que "chaque pays a le droit de décider avec quel carburant il veut couvrir ses besoins en énergie et qu'aucune interdiction ne peut être donnée au niveau européen". Selon M. Sonik, l'exploitation du gaz de schiste serait un processus ''sûr'' grâce aux lois européennes et nationales existantes. Le parlementaire insiste toutefois dans son rapport, pour que les forages soient organisés dans le respect de la protection de l'environnement via des mesures préventives. La fracturation des roches contenant les gaz de schiste par injection d'énormes quantités d'eau devrait être encadrée. La qualité des eaux devrait être également évaluée " avant, pendant et après l'exploitation''.


     Le rapport, débattu le 25 avril devant la commission environnement du Parlement, ne satisfait pas les ONG et députés écologistes.
Les 40 associations estiment que la motion du député devrait "fortement influencer la position de l'Union Européenne sur ces hydrocarbures fossiles, confortant une fois de plus ses choix catastrophiques en matière de politique énergétique''. Selon les ONG, ce document "se refuse en effet à prendre en compte les innombrables pollutions chimiques et toxiques, les conséquences sanitaires, le gaspillage d'eau potable, la dévastation des territoires engendrés par l'exploitation des gaz et huiles de schiste aux Etats-Unis et ailleurs, préférant faire la part belle aux volontés des industriels pétroliers et gaziers'', pointent-elles.
De son côté Michèle Rivasi, eurodéputée française Europe Ecologie les Verts (EELV) déclare : ''une chose est sûre pour l'instant, la directive sur l'évaluation des incidences environnementales doit être révisée : elle exempte les gaz de schiste d'études d'impact du fait d'un seuil d'extraction de gaz quotidien bien trop élevé (500.000 mètres cubes par jour)".

       Les pétitions sont dés lors nombreuses et selon Sandrine Bélier (EELV) cela "montrent une prise de conscience et des inquiétudes grandissantes des populations''. De futures saisines du Parlement par des citoyens français, anglais, roumains et belges seraient également annoncées, pour faire suite aux bulgares et polonais.
Une coalition de 40 ONG européennes (dont Les Amis de la Terre, Attac, WECF…) ont interpellé mercredi 25 avril le Parlement européen pour réitérer leur opposition au recours à la technique de fracturation hydraulique et au développement d'autres hydrocarbures fossiles.


      Le rapport pourrait être voté en session plénière au Parlement européen en septembre prochain. En attendant, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) doit publier le 29 mai des recommandations sur les meilleures pratiques à adopter pour l'exploitation du gaz de schiste. Elle estime que sa production pourrait atteindre au niveau mondial 428 milliards de m3 en 2035.

mercredi 7 décembre 2011

Double jeu novégien

       Perçue comme un pays-référence en matière de protection environnementale, la Norvège a scellé une entente bilatérale avec l’Indonésie. Cela consiste en le versement d’ici 2014 d’une aide d’un milliard de dollars (environ 746 milliards d’euros) en faveur de la protection des forêts, ponctionnées depuis de longues années, principalement à cause de la hausse de la demande mondiale en huile de palme, et en la mise en œuvre concertée de mécanismes de contrôle et de lutte contre le déboisement illégal.

      Pays-hôte d’un sommet international contre la déforestation en mai 2010, la Norvège a en outre paraphé des accords analogues avec le Brésil et Guyana et paraît de fait comme un modèle de vertu. Cependant certaines associations pointent une contradiction entre ces actions objectivement louables et des investissements conséquents dans des entreprises qui participent directement et activement au déboisement. Dix des trente millions de dollars alloués l’an passé au mécanisme REDD + auraient ainsi bénéficié à des sociétés impliquées dans l’exploitation forestière et les plantations ou à des compagnies minières qui défrichent elles aussi allègrement, dénonce l’Environmental Investigation Agency (EIA), organisme britannique qui a écrit au Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg pour qu’il change d’approche.

      « La Norvège vient au secours de la forêt tropicale d’une main et la détruit de l’autre », estime Lars Lovold, membre de l’antenne norvégienne de la Rainforest Foundation. A priori, les autorités norvégiennes réservent cependant leur réponse aux appels des associations de protection de l’environnement à une nouvelle politique. Il n’en demeure pas moins que l’étau se resserre autour d’elles, ainsi qu’en témoigne la vidéo publiée cette année par l’ONG indonésienne Telepak et l’EIA montrant les pratiques dévastatrices d’une société malaisienne financée par Oslo dans le cadre du partenariat avec Djakarta, donc censée garantir le patrimoine forestier indonésien.
     Partant de là, remettre tout à plat ne peut être que profitable. À la forêt aussi bien qu’à la crédibilité du mécanisme REDD +, déjà mise à mal par certaines associations, et à celle du gouvernement norvégien.

Source :  zegreenweb.com

mercredi 31 août 2011

El Nino: les futurs conflits

      Les pays tropicaux soumis au phénomène El Nino seraient deux plus susceptibles d'entrer en conflit...  Pourrait-on expliquer les conflits armés par le climat? 

 

 

      Selon une étude publiée 18 Août dernier, les variations climatiques, comme celles d'El Nino et La Nina, ont un impact sur le déclenchement des conflits dans les régions frappées par ces cycles naturels, un phénomène qui risque d'être aggravé par la pollution industrielle. Les pays tropicaux, victimes des tempêtes provoquées par le phénomène climatique El Nino, sont deux fois plus susceptibles d'être frappés par des conflits intérieurs que ceux touchés par le phénomène plus humide et moins chaud appelé La Nina, selon cette étude publiée dans le magazine scientifique Nature.

       La famine en Somalie, doublée d'une guerre civile, qui frappe la Corne de l'Afrique est un exemple-type des effets des variations du climat dont les causes sont naturelles, provoquant sécheresse et tensions dans une société déjà fragilisée, selon les auteurs de l'étude. Ils ajoutent qu'il faudra aussi tirer les leçons des risques venant du réchauffement climatique entraîné, quant à lui, par la pollution industrielle. «L'étude montre indéniablement que même dans notre monde moderne les variations climatiques ont un impact sur la propension des gens à employer la violence», explique Mark Cane, climatologue de l'Observatoire de la Terre Lamont-Doherty auprès de la Columbia University de New York.
Connu sous l'abréviation ENSO (El Nino-Southern Oscillation), El Nino, qui touche l'hémisphère Sud, est un cycle apparaissant tous les deux à sept ans et qui dure entre neuf mois et deux ans. Il inflige des pertes massives à l'agriculture, la pêche et l'exploitation forestière. Le phénomène débute par l'accumulation de masses d'eau chaude dans la partie occidentale du Pacifique tropical et traverse ensuite l'océan. Cette partie du cycle, appelée El Nino, peut susciter des modifications dramatiques dans les précipitations et les températures, déclenchant canicules, vents secs et violents en Afrique, en Asie du Sud et du Sud-Est, en Australie.
Il a été avancé que El Nino a pu jouer un rôle dans 21% des cas de guerres civiles dans le monde
 
      Lorsque le cycle s'inverse, il s'appelle La Nina avec un rafraîchissement des masses d'eau dans la partie orientale du Pacifique, favorisant de fortes pluies dans ces régions. Les auteurs de l'étude ont examiné ces différents phénomènes climatiques observés entre 1950 et 2004 et en ont superposé les données sur les informations concernant les conflits civils internes ayant fait au moins 25 morts par an par pays sur la même période. 175 pays et 234 conflits, dont plus de la moitié ont causé plus de 1.000 morts dans des affrontements, ont été ainsi passés en revue. Pendant les périodes d'observation du phénomène La Nina, la probabilité d'éclatement d'un conflit était de 3% et elle était de 6%, soit deux fois plus, pendant les cycles d'El Nino, selon l'étude. Le risque de conflit dans les pays non touchés par ces deux phénomènes se situait à 2%.
Selon les chercheurs, El Nino a pu jouer un rôle dans 21% des cas de guerres civiles dans le monde, un chiffre qui passe à près de 30% dans les pays spécifiquement touchés par ce phénomène climatique. Solomon Hsiang, principal auteur de l'étude, a qualifié El Nino de facteur invisible car il a provoqué des pertes de récoltes, favorisé des épidémies après des ouragans dévastateurs, amplifié la famine, le chômage et les inégalités qui, à leur tour, ont alimenté dissensions et mécontentements. D'autres facteurs susceptibles d'influer sur le niveau de risque d'une guerre civile sont la croissance démographique, la prospérité et la capacité des gouvernements à gérer les évènements liés à El Nino. Selon Solomon Hsiang, la crise actuelle en Somalie, qui n'était pas incluse dans l'étude, est un «exemple parfait» des conséquences cachées d'El Nino.

source: 2011 AFP via  20minutes.fr

mercredi 27 juillet 2011

Les algues vertes en avance


            Les algues vertes ont refait surface particulièrement tôt cette année en raison des températures anormalement élevées du mois d’avril. Leur présence pourrait en outre avoir provoqué la mort de plusieurs sangliers depuis le début du mois.


            Il y a trois semaines, deux marcassins ont été retrouvés morts sur la plage Saint-Maurice à Morieux (Côtes-d’Armor). Dimanche dernier, trois laies et leurs cinq petits ont subi le même sort à deux pas de là, dans l’estuaire du Gouessant.
Si ces décès font débat, c’est parce qu’ils ne sont pas sans rappeler la mort soudaine d’un cheval durant l’été 2009 à Saint-Michel-en-Grève, dans le même département. « Qu’on ne nous dise pas que ces animaux sont morts étouffés ! », a asséné Yves-Marie le Lay, président de l’association Sauvegarde du Tregor.
Après la mort des deux premiers marcassins, la préfecture des Côtes-d’Armor a écarté tout lien de cause à effet avec le dégagement de gaz toxiques de ces marées vertes. Comme il y a deux ans, lorsqu’elle avait affirmé que le cheval précité s’était retrouvé « embourbé et asphyxié dans la vase », rappelle André Ollivro, président de l’association Sauvegarde du Penthièvre. Une autopsie faite à la demande du cavalier avait ensuite révélé que l’animal avait souffert d’un œdème pulmonaire, lequel avait été causé par l’hydrogène sulfuré (H2S) qui se dégage des algues en décomposition.
            L’autopsie des huit bêtes retrouvées dimanche n’a quant à elle pas permis de faire toute la lumière, d’où des analyses complémentaires qui « porteront sur le contenu alimentaire, les tissus des animaux – poumons – et le sang ».

            « Les analyses concernant la présence éventuelle d’hydrogène sulfuré seront effectuées dans un laboratoire spécialisé à Strasbourg (Bas-Rhin), tandis que les analyses toxicologiques auront lieu à Lyon (Rhône) », a précisé la préfecture dans un communiqué. Une décision qui semble raisonnable au regard des suspicions pesant sur les algues vertes, dont il est probable qu’elles aient aussi été à l’origine du décès du transporteur Thierry Morfoisse, également en 2009.
            Le gouvernement a ensuite décidé de mettre en place un plan d’action largement critiqué par les élus des communes concernées et les organismes spécialisés. Plus récemment, Nicolas Sarkozy a créé la polémique en dédouanant les agriculteurs.
En attendant les résultats des prochaines analyses, la plage Saint-Maurice à Morieux a été fermée et les autorités locales, à défaut de pouvoir s’attaquer directement à la source du fléau – l’agriculture intensive aux dires de tous les experts – , s’affairent tant bien que mal à se débarrasser de ces marées vertes.

            Et si le plan gouvernemental met d’importants moyens logistiques à disposition des communes pour le ramassage des algues vertes, il semble manquer de combativité sur le terrain agricole…



mardi 26 juillet 2011

Crise en Afrique. Mobilisons nous !


            « Action Contre la Faim demande que le soutien de la communauté internationale »

            Cette urgence humanitaire avant tout est également une crise régionale. La sécheresse affecte toute la Corne de l’Afrique et les mouvements de populations se produisent dans plusieurs pays.

3,7 millions de personnes sont touchées en Somalie dont : 2,8 millions dans le sud 3,2 millions ont besoin d’aide d’urgence pour les sauver de la mort

            Action contre la Faim (ACF), déjà extrêmement active dans ces zones, appelle à une mobilisation immédiate de la communauté internationale. « Le soutien – notamment financier- des bailleurs internationaux comme des particuliers - doit au plus vite changer d’échelle afin de permettre aux acteurs de terrain d’accroître encore plus leur aide aux millions de personnes touchées par cette catastrophe humanitaire » selon Jens Oppermann, Chef de mission d’ACF pour la Somalie.


           
            Dans le contexte particulier de la Somalie et de manière plus large : la corne de l’Afrique, le déploiement massif d’aide humanitaire sur le terrain est la seule solution viable pour aider au mieux les personnes affectées par cette catastrophe majeure.
            Ces pays d’Afrique de l’Est sont l’épicentre d’une malnutrition les plus élevés au monde. Dans certaines régions du sud ils s’élèvent jusqu’à 50% selon ACF. « Des dizaines de milliers de personnes sont mortes, surtout des enfants, et on attend encore des dizaines de milliers de morts. »

            Des activités humanitaires en termes de traitement de la malnutrition, de prise en charge médicale, d’amélioration de la sécurité alimentaire des populations et d’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène ont été prises de manière important, aujourd’hui.
Mais pour tout cela soit possible a l’avenir, il est crucial de réunir des fonds nécessaires, notamment pour lancer de larges distributions alimentaires dans le Centre Sud de la Somalie, le plus touché par cette crise.
Dans le même temps que sont menées ces opérations d’urgence, une réponse aux causes sous jacentes de cette crise doit commencer au plus vite, notamment pour faire en sorte que les populations affectées puissent planter et récolter lors de la prochaine saison des pluies, reconstituer leur cheptel de bétail, réhabiliter des points d’eau et développer d’autres sources de revenus afin d’êtres moins dépendantes du climat.

            Selon François Danel, Directeur général d’Action contre la Faim, « Avec cette crise humanitaire - du jamais vu depuis 1992 -, notre vocation et nos principes humanitaires nous enjoignent de multiplier nos efforts et de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour sauver un maximum de vies. » Pour rappel, la dernière famine en Somalie en 1992 entraîna la mort de plus de 300 000 personnes.

            C’est un appel à la mobilisation afin que les fonds suffisants nécessaires soient débloqués pour faire face à cette urgence. Allez sur http://www.actioncontrelafaim.org/urgence-Somalie/

mercredi 20 juillet 2011

Un tiers des émissions mondiales de CO2 absorbées par les forêts - Info Enviro2B

       On connaissait déjà l’importance du rôle des forêts dans l’absorption du CO2 émis sur la planète. On sait désormais que ces puits de carbone absorberaient environ le tiers des rejets de CO2 fossile dans le monde, selon une étude internationale publiée dans Science Express.
En absorbant par photosynthèse une part du CO2 atmosphérique et le stocker sous forme de biomasse, les forêts sont qualifiés de « puits de carbone ». Avec l’étude internationale « A Large and Persistent Carbon Sink in the World’s Forests », à laquelle ont participé des chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), on vient d’évaluer l’importance du rôle des forêts dans le cycle du carbone.
Bilan carbone quasi nul dans les forêts tropicales
         Pour la période 1990-2007, l’étude estime le puits de carbone forestier mondial à 2,4 milliards de tonnes de carbone, représentant environ le tiers des rejets de CO2 fossile. De manière plus précise, les chercheurs confirment que les forêts boréales et tempérées absorbent du carbone.
Plus surprenant, l’étude révèle que le bilan carbone des régions tropicales serait quasi nul, sachant que les forêts primaires intactes représenteraient un puits de carbone annuel de 1,2 milliard de tonnes de carbone, une absorption quasi identique à l'émission liée à la déforestation évaluée à 1,3 milliard de tonnes.

lundi 11 juillet 2011

L'homme, un animal cruel.


« Ce ne sont pas toujours les coupables qui sont derrière les barreaux ».
            


            Voici le message de la nouvelle campagne de la fondation 30 millions d’amis pour dénoncer les abandons d’animaux domestiques pendant les vacances de juillet-août. Une injustice qui concerne 60 000 chiens et chats chaque été d’après Néo Planète
            Il est inadmissible de devoir créer une telle campagne. En cette période estivale, ne laissons pas les irresponsables, qui prennent un animal de compagnie pour un produit de consommation, s'en sortir ! Un animal, c’est pas un fruit que l’on jette si il est plus « bon »

           C'est à savoir: selon le code pénal, l’abandon est passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende (art 521-1). Est ce vraiment suffisant ? Or dans les faits, les coupables restent le plus souvent impunis, alors que les victimes, elles, sont condamnées aux pires souffrances : faim, soif, blessures, fourrière, euthanasie…
           
            Ce paradoxe, la Fondation 30 millions d’amis en a fait le thème de sa nouvelle campagne qui suggère un chien derrière des barreaux, en lieu et place de son ancien maître.
Découvrez la campagne 2011 en vidéo


Faites suivre cette info et reste attentif si vous partez en vacance, Merci !