En avril dernier, des troupeaux ont fait l’objet d’attaques répétées dans le département des Vosges. Le suspect :un loup présent dans cette région.
Les services de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) collectent et réunissent depuis lors les observations de terrain afin de confirmer ou d’infirmer la présence du canidé dans le massif des Vosges. Ainsi, très récemment, ils ont analysé un cliché pris dans le canton de Gérardmer par un piège photographique. Selon les experts de l’ONCFS, même si cette photographie de dos ne permet pas de voir un masque facial blanc, caractéristique typique du loup, « elle révèle un pelage contrasté entre partie dorsale grisâtre et ventrale plus claire, une queue portée dans le prolongement du corps et des oreilles assez courtes. » d’après l’ONCFS. Ce descriptif leur a permis de conclure « qu’il s’agit probablement d’un loup ».
D’après Le Républicain Lorrain, qui a publié la dite photo du canidé dans son édition du 17 juillet, l’animal recherché aurait attaqué 45 agneaux et brebis ainsi qu’un poulain au cours des trois derniers mois. Il a sévi sur les communes de Ventron, Cornimont et La Bresse. De son côté, l'ONCFS a expertisé onze attaques de troupeaux. Pour neuf d'entre elles, « l'Office n'a pas écarté l'hypothèse d'un loup ». Aussi, le 16 juin, le Préfet des Vosges a annoncé l’indemnisation des cinq éleveurs concernés sur la base d’un barème national.
Hélas une fortement médiatisée, sur ce qui est devenue « l’affaire de la bête des Vosges » devrait porter un lourd préjudice à la cause du loup et ancrer des a priori qui freineront les efforts menés en vue d’une cohabitation viable avec l’homme.
D’après Le Républicain Lorrain, qui a publié la dite photo du canidé dans son édition du 17 juillet, l’animal recherché aurait attaqué 45 agneaux et brebis ainsi qu’un poulain au cours des trois derniers mois. Il a sévi sur les communes de Ventron, Cornimont et La Bresse. De son côté, l'ONCFS a expertisé onze attaques de troupeaux. Pour neuf d'entre elles, « l'Office n'a pas écarté l'hypothèse d'un loup ». Aussi, le 16 juin, le Préfet des Vosges a annoncé l’indemnisation des cinq éleveurs concernés sur la base d’un barème national.
Hélas une fortement médiatisée, sur ce qui est devenue « l’affaire de la bête des Vosges » devrait porter un lourd préjudice à la cause du loup et ancrer des a priori qui freineront les efforts menés en vue d’une cohabitation viable avec l’homme.
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