C’est un fait, le train correspond davantage aux exigences de la loi de programmation Grenelle 1 , qui préconise une diminution des émissions de CO2 liées au transport, le gouvernement français s’est engagé à développer le fret ferroviaire. Deux mille kilomètres de lignes devront être construites d’ici 2020 afin de répondre à l’accroissement du transport de marchandises et de favoriser les alternatives à la route. Un engagement, dont le coût a été évalué à la bagatelle de 20 milliards d’euros.
Exclusivement dédié aux trains de marchandise, les objectifs seront de créer un véritable réseau d’autoroutes ferroviaires, de développer des opérateurs de proximité, d’améliorer la desserte entre les grands aéroports, de supprimer les goulets d’étranglement, … En bref de rendre le fret ferroviaire plus efficace.
Les voyageurs n’ont pas été oubliés. Afin d’encourager la population à opter pour le train et de faciliter les déplacements, plusieurs lignes à grandes vitesses (LGV) seront créées entre quelques-unes des plus importantes villes de France. La ligne Sud-Europe-Atlantique reliera notamment Tours (Indre-et-Loire) à Bordeaux (Gironde), desservant globalement l’Ouest de la France et à terme l’Espagne. De plus, l’arc méditerranéen, relativement long, sera quant à lui modifié pour proposer des voyages plus directs sur la Côte-d’Azur ainsi qu’entre Montpellier (Hérault) et Perpignan (Pyrénées Orientales).Et enfin, les lignes Lyon (Rhône)-Turin (Italie) et Rhin-Rhône couvriront l’Est du pays mais aussi l’Italie.

De bonnes intentions … reste à savoir si les seront efficaces.
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