C’est un fait, le train correspond davantage aux exigences de la loi de programmation Grenelle 1 , qui préconise une diminution des émissions de CO2 liées au transport, le gouvernement français s’est engagé à développer le fret ferroviaire. Deux mille kilomètres de lignes devront être construites d’ici 2020 afin de répondre à l’accroissement du transport de marchandises et de favoriser les alternatives à la route. Un engagement, dont le coût a été évalué à la bagatelle de 20 milliards d’euros.
Exclusivement dédié aux trains de marchandise, les objectifs seront de créer un véritable réseau d’autoroutes ferroviaires, de développer des opérateurs de proximité, d’améliorer la desserte entre les grands aéroports, de supprimer les goulets d’étranglement, … En bref de rendre le fret ferroviaire plus efficace.
Les voyageurs n’ont pas été oubliés. Afin d’encourager la population à opter pour le train et de faciliter les déplacements, plusieurs lignes à grandes vitesses (LGV) seront créées entre quelques-unes des plus importantes villes de France. La ligne Sud-Europe-Atlantique reliera notamment Tours (Indre-et-Loire) à Bordeaux (Gironde), desservant globalement l’Ouest de la France et à terme l’Espagne. De plus, l’arc méditerranéen, relativement long, sera quant à lui modifié pour proposer des voyages plus directs sur la Côte-d’Azur ainsi qu’entre Montpellier (Hérault) et Perpignan (Pyrénées Orientales).Et enfin, les lignes Lyon (Rhône)-Turin (Italie) et Rhin-Rhône couvriront l’Est du pays mais aussi l’Italie.
Notons aussi que des projets d’autoroutes de la mer sont également en cours. Destinées aux chauffeurs routiers, elles seront une continuité aux autoroutes classiques, permettant d’acheminer des remorques sur des navires de transport de marchandises. Principalement consacrées au transport de fret entre les différents pays d’Europe, les autoroutes de la mer relieront les principaux ports français [par exemple : Nantes (Loire-Atlantique), ou encore Le Havre (Seine-Maritime).] à des villes espagnoles et portugaises, étant entendu que la toute première d’entre elles connaît un certain succès. La fréquentation de la ligne maritime Nantes-Gijón (Espagne), ouverte en septembre 2010, a ainsi pratiquement triplé en l’espace d’un trimestre, passant de 245 poids lourds par jour à 700 en fin d’année.
De bonnes intentions … reste à savoir si les seront efficaces.
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