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lundi 1 août 2011

Les britanniques se lancent dans de nouvelles cultures

            Avec la sécheresse, les hivers plus froids, la fonte des glaces ou encore la montée des eaux, le réchauffement climatique préoccupe le monde entier, ou presque... Malgré tout ces événements, il semblerait qu’il ait quelques avantages. En effet, devenu plus doux et plus humide, le climat britannique permet à nos voisins de cultiver de nouveaux végétaux qui étaient jusqu’ici l’apanage des régions méditerranéennes.



            La toute première plantation de thé du pays a notamment vu le jour en Cornouailles, dans le sud-ouest de la Grande-Bretagne. Depuis la première récolte il y a six ans, la production n’a cessé de progresser, au point que le domaine compte aujourd’hui vingt-deux variétés de thé. Non loin de là, dans le comté du Devon, Mark Diacono s’emploie quant à lui à faire pousser des oliviers, des pacaniers et des abricotiers. Conscient des bouleversements qui s’opèrent au-dessus de nos têtes et du fait que ces arbres n’ont en théorie par leur place en Grande-Bretagne à cause du manque de soleil, il a même rebaptisé sa ferme « La ferme du changement climatique ».

            Selon David Leaver, ancien doyen du Royal Agricultural College, le développement de ces nouvelles variétés ne dépendrait pas seulement du réchauffement climatique. Et de citer l’exemple du maïs, qui serait aussi cultivé « en raison de la capacité des biologistes à améliorer la génétique des plantes afin qu’elles soient plus résistantes face aux aléas du climat ». Responsable de l’équipe scientifique du ministère britannique de l’Agriculture, Robert Watson se dit pour sa part persuadé  que le changement climatique influe sur les récoltes. Il estime même que, d’ici 2050, « son impact sera largement positif pour les producteurs agricoles », tout en craignant des répercussions devenues négatives « avec une augmentation de 2-3 degrés Celsius ». « Jusqu’à présent l’approvisionnement est assuré, mais la question est de savoir si les marchés internationaux vont rester des sources d’importation fiables », conclut-il. Voilà une bonne question.

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