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mercredi 24 août 2011

A la reconquête des océans : le SeaOrbiter


            Il y a du Jules Verne, pour une grandes explorations universelles, dans le vaisseau imaginé par Jacques Rougerie, architecte français : SeaOrbiter. Ce vaisseau est une plateforme d’observation océanique, dérivant au gré des grands courants et donnant un accès inédit au monde sous-marin. A son bord, 18 membres d’équipage, aptes à vivre « sous la mer » 24h/24 et durablement. Cette maison sous-marine nomade, dont la construction commencera début 2012.
            Haute de 51 mètres, la structure de SeaOrbiter comportera une partie immergée de 31 mètres : une zone pressurisée qui devrait accueillir 8 « aquanautes », pour de longues périodes d’observation des fonds. Dix autres personnes – vivant elles dans la partie supérieure – complèteront cet équipage international. Opérées par câble, des caméras robotisées effectueront des prises de vue jusqu’à 600 mètres de profondeur.


            A l’étude technique, l’appareil est  en train de finaliser l’appel d’offres pour le chantier. Il devrait débuter dans moins de six mois. « Si tout se passe bien, nous participerons ensuite à l’Exposition Internationale YEOSU 2012, en Corée du Sud. Le thème de l’Expo est celui des « côtes et des océans vivants » : nous y présenterons une grande maquette 1/10 de SeaOrbiter. » a déclaré Jacques Rougerie à Terra Eco
            Développer par les recherches internationales : le champ d’exploration sera très vaste. A l’heure actuelle, on ne connaît pas les grands abysses. « Les explorer permettra de préparer le futur, en exploitant correctement les énergies renouvelables issues de la mer. » a affirmé l’architecte. « C’est un champ nouveau, qui appartient au bien commun de l’humanité. »
            Le SeaOrbiter, s’annonce comme complètement transparents sur les données recueillies, et ouvert au plus grand nombre d’institutions scientifiques. Tous les pays sont concerné par les problèmes de climat et de pollution, « il est donc logique de faire participer ce pays à l’élaboration de notre sentinelle des océans. »

            Avec le National Geographic à ses côtés, le SeaOrbiter devra « alerter sur les conséquences de nos actes par rapport aux océans », en divulguant largement les informations scientifiques récoltées par le vaisseau.
Depuis le mois de mai, le magazine est officiellement l’un des partenaires. L’autre étant Rolex ; une entreprise dont les origines sont le monde sous et qui a toujours accompagné et soutenu les grandes expéditions : pensez au Commandant Cousteau ou à Jacques Piccard. « C’est un partenaire tout à fait légitime.» pour M.Rougerie

            Rendez en en octobre 2013 pour les premiers essais, en Méditerranée. Cela sera pour vérifier toute la logistique, tester les différents outils scientifiques et faire des essais sous-marins. Partant de Monaco, SeaOrbiter explorera l’espace méditerranéen pendant six mois, faisait escale à Gênes, Istanbul, Beyrouth, ou Alexandrie.



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