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jeudi 30 août 2012
jeudi 2 août 2012
Une 2ième plateforme d'énergies marines au Royaume-Uni
Pas de temps à perdre avec les JO de Londres, le ministre britannique à l'Energie et au Changement climatique, Greg Barker, a annoncé le lancement du second parc dédié aux énergies marines, au large du Royaume-Uni. Pentland Firth and Orkney Waters, dans les eaux écossaises, le centre européen des énergies marines (EMEC) teste de nouvelles technologies.
A savoir que le premier parc britannique a été lancé en janvier dernier, au Sud-Ouest de l'Angleterre. Selon les estimations, les énergies houlomotrices et marémotrices au Royaume-Uni pourraient produire 27 GW d'ici 2050.
En France, la plateforme d'essais des énergies marines Sem-Rev devrait ouvrir au large du Croisic (Pays de Loire) d'ici la fin de l'année. Un appel d'offres devrait également être lancé d'ici deux ans pour développer des hydroliennes au Raz Blanchard (Normandie). Mais il y a-t-il vraiment un avenir pour ces méthodes de production ?
jeudi 3 mai 2012
Le gaz de schiste divise l'Europe
L’Union européenne est au cœur de
débat sur les gaz de schiste, suite à
la remise d'un rapport controversé d'un député pro-exploitation alors que des pétitions citoyennes de contestation
parviennent au Parlement.
Le 11 avril dernier, le rapport sur les gaz et huiles de schiste, du député polonais Boguslaw Sonik (Parti Populaire Européen
Démocrates Chrétiens), a été remis auprès de la commission environnement du Parlement
européen. Si la Pologne a commencé une exploration à grande échelle, la France et
la Bulgarie ont de leur côté interdit la fracturation hydraulique.
Tandis que la Roumanie ou l'Allemagne ont stoppé toute
exploitation.
Le Parlement européen avait publié une étude en juillet 2011 sur les risques
environnementaux de l'extraction de cette ressource.
Si certains députés veulent des règles communes pour encadrer les
activités d'exploration, d'autres appellent à une interdiction
européenne de l'extraction du gaz de schiste pour des raisons de
protection de l'environnement.
Le député Bogusław Sonik défend que "chaque pays a le droit de décider avec quel
carburant il veut couvrir ses besoins en énergie et qu'aucune
interdiction ne peut être donnée au niveau européen". Selon M.
Sonik, l'exploitation du gaz de schiste serait un processus ''sûr''
grâce aux lois européennes et nationales existantes. Le parlementaire insiste
toutefois dans son rapport, pour que les forages soient organisés dans
le respect de la protection de l'environnement via des mesures
préventives. La fracturation des roches contenant
les gaz de schiste par injection d'énormes quantités d'eau devrait être
encadrée. La qualité des eaux devrait être également évaluée " avant, pendant et après l'exploitation''.
Le rapport, débattu le 25 avril devant la commission environnement du
Parlement, ne satisfait pas les ONG et députés écologistes.
Les 40 associations estiment que la motion du député devrait "fortement
influencer la position de l'Union Européenne sur ces hydrocarbures
fossiles, confortant une fois de plus ses choix catastrophiques en
matière de politique énergétique''. Selon les ONG, ce document "se
refuse en effet à prendre en compte les innombrables pollutions
chimiques et toxiques, les conséquences sanitaires, le gaspillage d'eau
potable, la dévastation des territoires engendrés par l'exploitation des
gaz et huiles de schiste aux Etats-Unis et ailleurs, préférant faire la part belle aux volontés des industriels pétroliers et gaziers'', pointent-elles.
De son côté Michèle Rivasi, eurodéputée française Europe Ecologie les Verts (EELV) déclare : ''une
chose est sûre pour l'instant, la directive sur l'évaluation des
incidences environnementales doit être révisée : elle exempte les gaz de
schiste d'études d'impact du fait d'un seuil d'extraction de gaz
quotidien bien trop élevé (500.000 mètres cubes par jour)".
Les pétitions sont dés lors nombreuses et selon Sandrine Bélier (EELV) cela "montrent une prise de conscience et des inquiétudes grandissantes des populations''. De futures saisines du Parlement par des citoyens français, anglais, roumains et belges seraient également annoncées, pour faire suite aux bulgares et polonais.
Une
coalition de 40 ONG européennes (dont Les Amis de la Terre, Attac,
WECF…) ont interpellé mercredi 25 avril le Parlement européen pour
réitérer leur opposition au recours à la technique de fracturation hydraulique et au développement d'autres hydrocarbures fossiles.
Le rapport pourrait être voté en session plénière au Parlement
européen en septembre prochain. En attendant, l'Agence
internationale de l'énergie (AIE) doit publier le 29 mai des
recommandations sur les meilleures pratiques à adopter pour
l'exploitation du gaz de schiste. Elle estime que sa production pourrait
atteindre au niveau mondial 428 milliards de m3 en 2035.
mercredi 25 avril 2012
Le Parc national des Calanques : enfin une réalité !
C'est officielle : la création du Parc naturel des Calanques (Bouches-du-Rhône). Une avancé majeur pour la protection d’un écosystème
unique aux yeux du gouvernement et de beaucoup de provençaux.
Les associations de défense de l’environnement et de riverains avaient émis des réserves quant au tracé de ce parc naturel
mixte et se sont souvent déchirées à garantir
la préservation de la biodiversité
locale. Paraphé le 18 avril 2012 par le
Premier ministre François Fillon, le décret entérinant la création du Parc national des Calanques et marque la fin d’un long périple , débutée en 1999.
Cette signature intervient aussi quelques jours après des
manifestations écologistes organisées simultanément sur la côte-d’Azur
en en Corse contre l’exploitation pétrolière offshore en Méditerranée, à proximité du sanctuaire marin Pélagos. L’entreprise britannique Melrose Resources, associée depuis peu au groupe texan Noble Energy, n'a pas vu renouveler son permis d’exploration accordé en
2002; les
pouvoirs publics ont,semble-t-il, changé le fusil d'épaule, période électorale oblige - où
tous les sondages prédisent que l’Élysée hébergera un nouveau locataire
le 6 mai prochain.
Ce parc met de nombreuses espèces à l’abri dans les frontières
de ce qui constitue le premier parc naturel péri-urbain du Vieux
Continent. Situé aux portes de Marseille (Bouches-du-Rhône), il « s’inscrit dans le cadre des objectifs de la stratégie nationale pour la création et la gestion des aires marines protégées », a précisé le ministère de l’Écologie dans un communiqué diffusé sur son site Internet, le 18 avril dernier.
Un Parc national doit par ailleurs permettre de « concilier au mieux les activités professionnelles et de loisirs avec ce territoire », a poursuivit le ministère Vert, dont les prérogatives ont
été « absorbées » par Matignon à la suite de l’attribution à Nathalie
Kosciusko-Morizet du poste de porte-parole de campagne de Nicolas
Sarkozy (cf. La présidentielle avant l'écologie).
La création de ce sanctuaire de la
biodiversité est unique car terrestre et marine; en effet près de 90 % de la surface se
situe en mer, « garantira un
cadre structuré de gestion et de protection de ce patrimoine unique, en
synergie avec tous les acteurs existants ».
En termes chiffrés, le site du Parc national des Calanques, « témoin d’une histoire méditerranéenne millénaire avec plus de 90 sites archéologiques mis au jour », abrite environ cent quarante espèces protégées, « dont l’un des derniers couples d’aigles de Bonelli présents en France » et « 60
espèces (marines) patrimoniales ». « Il compte enfin de nombreuses
espèces végétales endémiques comme l’Ophrys de Marseille, la Sabline de
Provence ou encore l’Astragale de Marseille », souligne le ministère.
Après 13 années, après le lancement du projet et les débats, à l’issue de
nombreuses péripéties, le gouvernement peut être soulagé.
mardi 17 avril 2012
La crise écologique existe toujours pour les Français
Les campagnes présidentielles sont a fond, mais il est déplorable que dans le débat politique la considération accordée aux thématiques liées à la protection de l’environnement reste faible. Une tendance qui est loin de
s’inverser à quelques jours du premier tour de l’élection. Le réchauffement climatique, les pollutions ou l’érosion de la biodiversité sont littéralement noyés par la crise
financière. Néanmoins d'après de récent sondage : "une majorité de nos compatriotes estime pourtant la crise
écologique tout aussi grave." écrit Zegreenweb.com
Eva Joly (candidate d'Europe Écologie-Les Verts), bousculée durant sa campagne, est
toujours à la peine dans les sondages. Corinne Lepage n’a pas obtenu les cinq cents parrainages nécessaires.
Où est passé Nicolas
Hulot - disparu des écrans radar - et son pacte écologique de 2007 ?
La Fondation du père du Pacte écologique a
commandé à Harris Interactive un sondage publié jeudi 12 avril, dans les colonnes du Parisien.
Les chiffres parle d'eux même. "55 % des 1399 personnes interrogées (NDLR : des « individus représentatifs de la population française, âgés de dix-huit ans et plus »)
souhaiteraient en effet que le prochain président de la République
tienne autant compte de la crise écologique que de la dégradation de la
conjoncture économique." présente le journal.
De plus, 81 % des sondés
considèrent que le système actuel n’est « pas viable sur le long terme car il conduit à l’épuisement des ressources naturelles ».
De l'environnement au développement durablement social
Autre chiffre, autre révélation : 74 % des sondés verraient d’un bon œil la création d’une
nouvelle taxe sur les transactions financières afin d’aider les pays en
développement (PED) à se conformer aux standards environnementaux.
D’une manière générale, les Français sondés
aspirent à la mise en œuvre d’une fiscalité plus verte et social. « Ce sondage montre que
(nos compatriotes) ont un train d’avance sur les principaux candidats en
estimant que l’environnement ne doit pas être traité à part ou
simplement comme une contrainte », a commenté Benoît Faraco, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH), cité par le quotidien francilien. En revanche, « la
priorité accordée exclusivement à la crise écologique est très
minoritaire parmi toutes les catégories de population, y compris parmi
celles qui la trouvent « tout à fait » préoccupante (6 %, pour 5 % en
moyenne) et même parmi les sympathisants d’EELV (13 %) ou les personnes
ayant l’intention de voter pour Mme Joly le 22 avril prochain (13 %) ».
Un constat : certains Français établissent un lien entre
crise écologique et crise économique. Il est donc regrettable le développement durable soit le
parent pauvre des campagnes présidentielles.
mardi 10 avril 2012
Trouver des adressesvertes
" Pas d’esprit de chapelle ni de parti pris excessif, juste le parti pris
de promouvoir entre gens de bonne volonté ce qui est sain, naturel,
typique, authentique. L’idée est de mettre en avant le mérite des femmes
et des hommes qui par leurs activités contribuent à la conservation, à
l’animation et au développement harmonieux de territoires où l’homme et
la nature font bon ménage."
Exit les certifiées bio ou éco-labélisées, ce guide offre un éventail de choix sur le principe du développement soutenable.
Ce site avance que : "Dans un premier temps, [...] nous avons fait le choix de vous proposer des adresses réparties dans toute la France. Notre sélection va s’étoffer au fil des mois et des années, le temps pour notre équipe d’en découvrir un maximum et de les commenter, le temps pour nos lecteurs de nous en apporter de nouvelles pour la France et les autres pays." L'utilisateur donc partit du processus de recensement et de partage du bon plan.
Voilà une bonne idée pour rester au vert et partager ses découvertes.
lundi 5 mars 2012
La présidentielle avant l'écologie
Désignée porte-parole du « président-candidat » Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet a de facto démissionné de son poste de ministre de l’Ecologie. Et pour éviter un remaniement ministériel, l’Hôtel de Roquelaure a été placé sous la tutelle du Premier ministre.
N’y avait-il personne à l’UMP capable de tenir ses rênes jusqu’au terme des élections présidentielles, début mai ? Aucun prétendant ? Aucune personnalité de taille ?
Numéro deux dans la hiérarchie ministérielle après l’élection de M. Sarkozy, le ministère de l’Ecologie a chuté de deux rangs fin 2010. Ce faisant, il a été la grande victime du remaniement ministériel.
Le message semble clair, et il est devenu limpide aux yeux de Corinne Lepage, pour qui « le non-remplacement de “NKM” est tout un symbole de l’inutilité sarkozienne du ministre de l’Ecologie ».
Il était une fois un temps où le président de la République, qui a signé le Pacte écologique de Nicolas Hulot, la main sur le cœur et des objectifs à la pelle, le Grenelle de l’environnement, ce « new deal vert » qu’il serait certes profondément injuste de jeter tout entier à la poubelle mais qui n’a cependant pas tenu toutes ses promesses. Alors on est loin du "il vécurent heureux", en un temps où les ONG de protection de l’environnement croyaient peser dans le débat public, associées qu’elles étaient à l’élaboration des propositions.
Cinq ans plus tard, quelques avancées significatives plus tard (l’affiche environnemental par exemple), et même si la crise est passée par là, sur le plan environnemental, la France est loin d’avoir rattrapé la totalité son retard sur certains de ses partenaires européens, l’Allemagne en particulier. Là-bas, le développement durable tient toujours une place de choix dans le débat public. Là-bas, le développement durable aura toujours droit à son ministère, quels que soient les concours de circonstances politiques.
Alors pour deux mois et demi, c’est donc François Fillon le patron de l’écologie.
N’y avait-il personne à l’UMP capable de tenir ses rênes jusqu’au terme des élections présidentielles, début mai ? Aucun prétendant ? Aucune personnalité de taille ?
Numéro deux dans la hiérarchie ministérielle après l’élection de M. Sarkozy, le ministère de l’Ecologie a chuté de deux rangs fin 2010. Ce faisant, il a été la grande victime du remaniement ministériel.
Le message semble clair, et il est devenu limpide aux yeux de Corinne Lepage, pour qui « le non-remplacement de “NKM” est tout un symbole de l’inutilité sarkozienne du ministre de l’Ecologie ».
Il était une fois un temps où le président de la République, qui a signé le Pacte écologique de Nicolas Hulot, la main sur le cœur et des objectifs à la pelle, le Grenelle de l’environnement, ce « new deal vert » qu’il serait certes profondément injuste de jeter tout entier à la poubelle mais qui n’a cependant pas tenu toutes ses promesses. Alors on est loin du "il vécurent heureux", en un temps où les ONG de protection de l’environnement croyaient peser dans le débat public, associées qu’elles étaient à l’élaboration des propositions.
Cinq ans plus tard, quelques avancées significatives plus tard (l’affiche environnemental par exemple), et même si la crise est passée par là, sur le plan environnemental, la France est loin d’avoir rattrapé la totalité son retard sur certains de ses partenaires européens, l’Allemagne en particulier. Là-bas, le développement durable tient toujours une place de choix dans le débat public. Là-bas, le développement durable aura toujours droit à son ministère, quels que soient les concours de circonstances politiques.
Alors pour deux mois et demi, c’est donc François Fillon le patron de l’écologie.
mercredi 15 février 2012
Des chiffres et encore des chiffres
Saviez-vous qu'en moyenne, à chaque seconde qui passe, 8 kilos de Nutella sont
mangés en France ?
Voilà le type de chiffres que chaque internaute peut trouver sur Planetoscope, un site Web de « statistiques mondiales écologiques en temps réel ». En effet les statistiques, données « à la seconde », forment un univers original et instructif, depuis que vous êtes connecté ou depuis le premier jour du mois en cours, où le grave côtoie le drôle et l’étrange.
Graves, drôles, étranges ou insolites les stats citoyennes pour prendre le monde du bon côté - Il est curieux de voir courir sur l’écran : le nombre d’emails envoyés depuis votre arrivée sur la page ( environ 3,4 milliards d’emails par seconde sur la planète ). Et fort de constater que 11.500 statuts Facebook sont mis à jour là encore chaque seconde Certaines rubriques sont, semble-t-il plus écologique : des statistiques de transports, de conso, des données sur le climat, la santé, la biodiversité ou le recyclage des déchets.
Mais Planetoscope incite à la « positive attitude » : les chiffres de la déforestation sont balayés par le nombre surprenant d’arbres plantés : rien qu’en France, il y en a 2,5 par seconde. Cela signifie que pendant vos 2 minutes de connexion, 300 nouveaux arbres auront été plantés uniquement en France, alors que la planète entière n’aura accueilli, pendant ces mêmes 2 minutes, « que » 288 bébés nouveau-nés.
Alors, si vous voulez vous détendre de façon très enrichissante, visitez Planetoscope. Un conseil : si vous êtes joueur et que vous aimez les comparaisons décapantes, préparez votre calculette !
Voilà le type de chiffres que chaque internaute peut trouver sur Planetoscope, un site Web de « statistiques mondiales écologiques en temps réel ». En effet les statistiques, données « à la seconde », forment un univers original et instructif, depuis que vous êtes connecté ou depuis le premier jour du mois en cours, où le grave côtoie le drôle et l’étrange.
Graves, drôles, étranges ou insolites les stats citoyennes pour prendre le monde du bon côté - Il est curieux de voir courir sur l’écran : le nombre d’emails envoyés depuis votre arrivée sur la page ( environ 3,4 milliards d’emails par seconde sur la planète ). Et fort de constater que 11.500 statuts Facebook sont mis à jour là encore chaque seconde Certaines rubriques sont, semble-t-il plus écologique : des statistiques de transports, de conso, des données sur le climat, la santé, la biodiversité ou le recyclage des déchets.
Mais Planetoscope incite à la « positive attitude » : les chiffres de la déforestation sont balayés par le nombre surprenant d’arbres plantés : rien qu’en France, il y en a 2,5 par seconde. Cela signifie que pendant vos 2 minutes de connexion, 300 nouveaux arbres auront été plantés uniquement en France, alors que la planète entière n’aura accueilli, pendant ces mêmes 2 minutes, « que » 288 bébés nouveau-nés.
Alors, si vous voulez vous détendre de façon très enrichissante, visitez Planetoscope. Un conseil : si vous êtes joueur et que vous aimez les comparaisons décapantes, préparez votre calculette !
vendredi 6 janvier 2012
Une femelle requin se reproduit sans mal(e)
Un requin zèbre femelle – seule dans son aquarium à Dubaï – intrigue au plus
haut point la communauté scientifique. Zebedee, de son nom, vient de pondre, sans avoir jamais été en présence
d'un mâle et pour la quatrième année consécutive, des œufs qui ont donné
naissance à de petits requins en parfaite santé. (Voir le reportage de la BBC).
C'est un cas de parthénogenèse, qui permet le développement d'un embryon à
partir d'un œuf non fécondé, n'est pas unique dans le règne animal. Un cas isolé ? Et bien non : au zoo
Henry-Doorly dans le Nebraska, il a
déjà été constaté un tel phénomène en 2001 chez une espèce de requin-marteau . Six ans après la naissance des petits
requins-marteaux, des analyses ADN ont été publiées dans la Biology Letters,
en mai 2007, qui avaient montré qu'elle résultait d'une parthénogenèse. Le
phénomène, connu chez certains petits groupes comme les oiseaux, les
reptiles et les amphibiens, n'avait jamais été observé les requins ou les mammifères.
Mais le cas de Zebedee est encore plus significatif, car sa
reproduction n'a rien d'exceptionnel : le phénomène se répète pour la
quatrième année consécutive. Ce mode de reproduction inattendu pourrait
expliquer pourquoi les requins, apparus il y a 400 millions d'années,
ont traversé les millénaires quand tant d'autres espèces, dont les
dinosaures, ont disparu, souligne la BBC. La progéniture issue d'une
parthénogenèse est génétiquement très proche de la mère, mais pas
identique comme dans le clonage. Tous les bébés requins sont néanmoins
du même sexe que leur génitrice.
lundi 2 janvier 2012
L'événement 2011 en Nouvelle-Zélande
La Nouvelle-Zélande a eu une année 2011 mouvementée: la Coupe du Monde de rugby (en
battant la France d’un petit point en finale), mais surtout plusieurs tremblements de
terre et une marée noire d’une ampleur historique.
Cependant, une heureuse nouvelle de prime abord futile est venue
éclaircir le tableau : la naissance dimanche 18 décembre 2011 d’un kiwi blanc,
celle-ci faisant suite à une autre un peu plus tôt dans l’année. Deux
événements rarissimes, l’espèce, endémique à la Nouvelle-Zélande,
établie dans les forêts et qui mesure entre trente-cinq et soixante-cinq
centimètres en moyenne, étant brune dans l’immense majorité des cas.
Symbole du pays, le kiwi est
également l’effigie des pièces d’un dollar néo-zélandaises et les
habitants y sont particulièrement attachés.
Premier kiwi blanc, « Manukura », né en mai dernier, a immédiatement fait le buzz sur
Internet. Cet événement a aussi permis de sensibiliser davantage les
populations à la préservation de l’espèce, menacée d’extinction en
raison de la déforestation, laquelle a gravement érodé son habitat
naturel, et des appétences des prédateurs Nommé « Mauriora », le second
est une autre anomalie de la biodiversité qui s’expliquerait par le fait
que les deux kiwis aient le même père. La mère n’a pour l’heure pas été
identifiée mais la clef se trouverait là, étant donné la rareté du gène
blanc. Reste qu’il n’y a génétiquement qu’une chance sur quatre que
deux individus blancs aient une progéniture blanche elle aussi, ce qui
rend ces deux naissances d’autant plus déroutantes. Néanmoins d’autant plus
appréciables ...
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