Saviez-vous qu'en moyenne, à chaque seconde qui passe, 8 kilos de Nutella sont
mangés en France ?
Voilà le type de chiffres que chaque internaute peut trouver sur Planetoscope, un site Web de « statistiques mondiales écologiques en temps réel
». En effet les statistiques, données « à la seconde », forment un univers original et instructif, depuis que vous êtes connecté ou depuis le premier
jour du mois en cours, où le
grave côtoie le drôle et l’étrange.
Graves, drôles, étranges ou insolites les stats citoyennes pour prendre le monde du bon côté - Il est curieux de voir courir sur l’écran : le nombre d’emails envoyés depuis votre arrivée
sur la page ( environ 3,4 milliards d’emails par
seconde sur la planète ). Et fort de constater que 11.500 statuts Facebook
sont mis à jour là encore chaque seconde Certaines rubriques sont, semble-t-il plus écologique : des
statistiques de transports, de conso, des données sur le climat, la santé, la biodiversité ou le recyclage des déchets.
Mais Planetoscope incite à la « positive attitude »
: les chiffres de la déforestation sont balayés par le nombre surprenant d’arbres plantés : rien
qu’en France, il y en a 2,5 par seconde. Cela signifie que pendant vos
2 minutes de connexion, 300 nouveaux arbres auront été plantés uniquement en France, alors que la
planète entière n’aura accueilli, pendant ces mêmes 2 minutes, « que »
288 bébés nouveau-nés.
Alors, si vous voulez vous détendre de façon très enrichissante,
visitez Planetoscope. Un conseil : si vous êtes joueur et que vous aimez
les comparaisons décapantes, préparez votre calculette !
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mercredi 15 février 2012
vendredi 6 janvier 2012
Une femelle requin se reproduit sans mal(e)
Un requin zèbre femelle – seule dans son aquarium à Dubaï – intrigue au plus
haut point la communauté scientifique. Zebedee, de son nom, vient de pondre, sans avoir jamais été en présence
d'un mâle et pour la quatrième année consécutive, des œufs qui ont donné
naissance à de petits requins en parfaite santé. (Voir le reportage de la BBC).
C'est un cas de parthénogenèse, qui permet le développement d'un embryon à
partir d'un œuf non fécondé, n'est pas unique dans le règne animal. Un cas isolé ? Et bien non : au zoo
Henry-Doorly dans le Nebraska, il a
déjà été constaté un tel phénomène en 2001 chez une espèce de requin-marteau . Six ans après la naissance des petits
requins-marteaux, des analyses ADN ont été publiées dans la Biology Letters,
en mai 2007, qui avaient montré qu'elle résultait d'une parthénogenèse. Le
phénomène, connu chez certains petits groupes comme les oiseaux, les
reptiles et les amphibiens, n'avait jamais été observé les requins ou les mammifères.
Mais le cas de Zebedee est encore plus significatif, car sa
reproduction n'a rien d'exceptionnel : le phénomène se répète pour la
quatrième année consécutive. Ce mode de reproduction inattendu pourrait
expliquer pourquoi les requins, apparus il y a 400 millions d'années,
ont traversé les millénaires quand tant d'autres espèces, dont les
dinosaures, ont disparu, souligne la BBC. La progéniture issue d'une
parthénogenèse est génétiquement très proche de la mère, mais pas
identique comme dans le clonage. Tous les bébés requins sont néanmoins
du même sexe que leur génitrice.
lundi 2 janvier 2012
L'événement 2011 en Nouvelle-Zélande
La Nouvelle-Zélande a eu une année 2011 mouvementée: la Coupe du Monde de rugby (en
battant la France d’un petit point en finale), mais surtout plusieurs tremblements de
terre et une marée noire d’une ampleur historique.
Cependant, une heureuse nouvelle de prime abord futile est venue
éclaircir le tableau : la naissance dimanche 18 décembre 2011 d’un kiwi blanc,
celle-ci faisant suite à une autre un peu plus tôt dans l’année. Deux
événements rarissimes, l’espèce, endémique à la Nouvelle-Zélande,
établie dans les forêts et qui mesure entre trente-cinq et soixante-cinq
centimètres en moyenne, étant brune dans l’immense majorité des cas.
Symbole du pays, le kiwi est
également l’effigie des pièces d’un dollar néo-zélandaises et les
habitants y sont particulièrement attachés.
Premier kiwi blanc, « Manukura », né en mai dernier, a immédiatement fait le buzz sur
Internet. Cet événement a aussi permis de sensibiliser davantage les
populations à la préservation de l’espèce, menacée d’extinction en
raison de la déforestation, laquelle a gravement érodé son habitat
naturel, et des appétences des prédateurs Nommé « Mauriora », le second
est une autre anomalie de la biodiversité qui s’expliquerait par le fait
que les deux kiwis aient le même père. La mère n’a pour l’heure pas été
identifiée mais la clef se trouverait là, étant donné la rareté du gène
blanc. Reste qu’il n’y a génétiquement qu’une chance sur quatre que
deux individus blancs aient une progéniture blanche elle aussi, ce qui
rend ces deux naissances d’autant plus déroutantes. Néanmoins d’autant plus
appréciables ...
jeudi 10 novembre 2011
Les pénitenciers verts
Dans l’Etat de Washington (Etats-Unis), quatre établissements pénitentiaires participent au Sustainable Prisons Project, qui vise à favoriser la réinsertion des détenus via les emplois verts et le développement durable. Une initiative qui porte ses fruits et qui s’exporte doucement en Europe.
Fondé en 2008, d’un partenariat entre l’administration pénitentiaire de l’Etat de Washington et l’ Evergreen State College, le Sustainable Prisons Project
associe les détenus à la préservation de l’environnement. Avec des
scientifiques, des étudiants et des membres du personnel pénitentiaire,
ils contribuent à la reconstruction des écosystèmes
fragilisés situés autour des prisons et à la conservation d’espèces
locales menacées comme la grenouille maculée de l’Oregon et le Damier le Taylor, un papillon pour lequel le Pentagone s’était mobilisé alors que l’espèce avait trouvé refuge sur le champs de tir de la base Lewis McChord.
A cette volonté d’amener la science et la nature dans les prisons
s’ajoute l’objectif de changer le regard de l’opinion publique sur les
prisonniers
En France, les autorités n'ont pas encore emboîté le pas mais le
ministère de la Justice a tout de même lancé le 15 septembre dernier
l’exposition Cœur nature, qui circulera pendant deux ans dans
les prisons. Des ateliers de sensibilisation au développement durable,
des programmes pédagogiques conçus par le Centre de liaison de
l’enseignement et des médias d’information (CLEMI) ainsi qu’une
présentation générale des emplois verts accompagneront cette
manifestation culturelle dans le but d’ouvrir les détenus à la filière
environnementale. Pour le ministère, cette sensibilisation participe
d’une prise de conscience citoyenne essentielle à la réinsertion des
détenus. Et qui ne peut que favoriser la préservation de
l’environnement.
Sources : zegreenweb.com
mardi 18 octobre 2011
Un street view pour l'Amazonie
La multinationale américaine s'est lancée des paysages amazoniens. De quoi en apprendre davantage sur la
déforestation.... ?
Google Street View c'est cet outil que vous avez déjà utilisé, pour mater votre rue,
l’immeuble de votre bureau, votre maison d’enfance, le lieu de vos
vacances futures ou la gueule de votre prochaine maison. Mais il sera bientôt possible de
déplaçer le petit bonhomme dans les forêts de l'Amazonie.
Sollicitée il y a deux ans par une ONG locale, la Fondation pour une Amazonie durable (FAS), la multinationale américaine a lancé son véhicule (un tricycle pour les chemins terreux) à l’assaut des villages forestiers et largué son bateau dans les courants de l’Amazone et du Rio Negro. Point de départ de l’expédition : la communauté de Tumbira, près de Manaus. Son objectif : montrer les problèmes de déforestation vus du sol et souligner l’importance de gérer la forêt durablement. « C’est important de montrer au monde non seulement l’environnement et le mode de vie des populations traditionnelles mais de sensibiliser les gens aux défis du changement climatique, de la déforestation et du combat contre la pauvreté », a confié Gabriel Ribenboim, chef de projet à FAS à la BBC
Google s'est engagé aussi à former des membres locaux de FAS à utiliser le matériel laissé sur place une fois la mission achevée. « Ils pourront ainsi continuer à partager leur point de vue, leur culture et leur modes de vie avec le monde entier », précise le blog officiel de Google. Les images devraient être disponibles à partir de novembre.
Sollicitée il y a deux ans par une ONG locale, la Fondation pour une Amazonie durable (FAS), la multinationale américaine a lancé son véhicule (un tricycle pour les chemins terreux) à l’assaut des villages forestiers et largué son bateau dans les courants de l’Amazone et du Rio Negro. Point de départ de l’expédition : la communauté de Tumbira, près de Manaus. Son objectif : montrer les problèmes de déforestation vus du sol et souligner l’importance de gérer la forêt durablement. « C’est important de montrer au monde non seulement l’environnement et le mode de vie des populations traditionnelles mais de sensibiliser les gens aux défis du changement climatique, de la déforestation et du combat contre la pauvreté », a confié Gabriel Ribenboim, chef de projet à FAS à la BBC
Google s'est engagé aussi à former des membres locaux de FAS à utiliser le matériel laissé sur place une fois la mission achevée. « Ils pourront ainsi continuer à partager leur point de vue, leur culture et leur modes de vie avec le monde entier », précise le blog officiel de Google. Les images devraient être disponibles à partir de novembre.
lundi 17 octobre 2011
Le Pentagon pour sauver un papillon
Grand consommateur d’énergie des Etats-Unis, le ministère de la
Défense américain n’en met pas moins un point d’honneur à asseoir le
développement des technologies renouvelables,
tant pour diminuer sa facture énergétique que pour des considérations
géopolitiques. On ne l’attendait cependant pas agir pour la protection
de la biodiversité.
Le Pentagone doit composer avec les règles de préservation de l’environnement qui régissent le territoire américain. Il doit donc notamment œuvrer à la préservation des espèces menacées d’extinction évoluant sur ses terrains et c’est ce qu’il a fait sur la base Lewis McChord, près de Tacoma (Washington). Une des espèces de papillons les plus menacées aux Etats-Unis, le damier de Taylor (Euphydryas editha taylori de son nom scientifique), a en effet élu domicile sur le champ de tir de la base. Un environnement a priori hostile pour n’importe quelle espèce animale mais sur lequel plusieurs milliers de damiers de Taylor ont trouvé refuge.
La population de cette espèce de papillon étant réduite à peau de chagrin du fait de la perte de leur habitat naturel, elle risque à tout moment de faire son entrée sur la liste des espèces protégées, empêchant de facto les militaires de continuer leurs opérations. Pour éviter d’en arriver là et pour garder la main sur ce terrain qui risquerait de tomber sous la juridiction du Département américain de la Chasse et de la Pêche, en charge de la préservation des espèces, l’armée s’est penchée sur le sujet et a sorti le carnet de chèques.
Une serre d’une valeur de trente mille dollars (vingt-deux mille euros) faisant office de « nurserie » pour les damiers de Taylor a ainsi été construite sur le terrain de la prison de Mission Creek, à une soixantaine de kilomètres de la base. L’objectif est évidemment d’assurer la pérennité de l’espèce dans un environnement protégé et contrôlé pour ensuite la réintroduire dans son milieu naturel et ainsi la sortir de la zone rouge dans laquelle elle se trouve actuellement. Dans le cadre d’un programme de formation créé par l’Evergreen State College visant à former les détenus aux métiers de la préservation de l’environnement, les prisonniers ont acquis les compétences requises pour élever et remettre en liberté les damiers de Taylor. Une situation gagnant-gagnant-gagnant puisqu’elle profite à la fois aux papillons, à l’armée et aux détenus, lesquels qui acquièrent de nouvelles compétences. Des initiatives comme celle-ci, on en redemande…
Le Pentagone doit composer avec les règles de préservation de l’environnement qui régissent le territoire américain. Il doit donc notamment œuvrer à la préservation des espèces menacées d’extinction évoluant sur ses terrains et c’est ce qu’il a fait sur la base Lewis McChord, près de Tacoma (Washington). Une des espèces de papillons les plus menacées aux Etats-Unis, le damier de Taylor (Euphydryas editha taylori de son nom scientifique), a en effet élu domicile sur le champ de tir de la base. Un environnement a priori hostile pour n’importe quelle espèce animale mais sur lequel plusieurs milliers de damiers de Taylor ont trouvé refuge.
La population de cette espèce de papillon étant réduite à peau de chagrin du fait de la perte de leur habitat naturel, elle risque à tout moment de faire son entrée sur la liste des espèces protégées, empêchant de facto les militaires de continuer leurs opérations. Pour éviter d’en arriver là et pour garder la main sur ce terrain qui risquerait de tomber sous la juridiction du Département américain de la Chasse et de la Pêche, en charge de la préservation des espèces, l’armée s’est penchée sur le sujet et a sorti le carnet de chèques.
Une serre d’une valeur de trente mille dollars (vingt-deux mille euros) faisant office de « nurserie » pour les damiers de Taylor a ainsi été construite sur le terrain de la prison de Mission Creek, à une soixantaine de kilomètres de la base. L’objectif est évidemment d’assurer la pérennité de l’espèce dans un environnement protégé et contrôlé pour ensuite la réintroduire dans son milieu naturel et ainsi la sortir de la zone rouge dans laquelle elle se trouve actuellement. Dans le cadre d’un programme de formation créé par l’Evergreen State College visant à former les détenus aux métiers de la préservation de l’environnement, les prisonniers ont acquis les compétences requises pour élever et remettre en liberté les damiers de Taylor. Une situation gagnant-gagnant-gagnant puisqu’elle profite à la fois aux papillons, à l’armée et aux détenus, lesquels qui acquièrent de nouvelles compétences. Des initiatives comme celle-ci, on en redemande…
Source : zegreenweb.com
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