La Nouvelle-Zélande a eu une année 2011 mouvementée: la Coupe du Monde de rugby (en 
battant la France d’un petit point en finale), mais surtout plusieurs tremblements de 
terre et une marée noire d’une ampleur historique.
Cependant, une heureuse nouvelle de prime abord futile est venue 
éclaircir le tableau : la naissance  dimanche 18 décembre 2011 d’un kiwi blanc, 
celle-ci faisant suite à une autre un peu plus tôt dans l’année. Deux 
événements rarissimes, l’espèce, endémique à la Nouvelle-Zélande, 
établie dans les forêts et qui mesure entre trente-cinq et soixante-cinq
 centimètres en moyenne, étant brune dans l’immense majorité des cas. 
Symbole du pays, le kiwi est 
également l’effigie des pièces d’un dollar néo-zélandaises et les 
habitants y sont particulièrement attachés.
      Premier kiwi blanc, « Manukura », né en mai dernier, a immédiatement fait le buzz sur
 Internet. Cet événement a aussi permis de sensibiliser davantage les 
populations à la préservation de l’espèce, menacée d’extinction en 
raison de la déforestation, laquelle a gravement érodé son habitat 
naturel, et des appétences des prédateurs  Nommé « Mauriora », le second 
est une autre anomalie de la biodiversité qui s’expliquerait par le fait
 que les deux kiwis aient le même père. La mère n’a pour l’heure pas été
 identifiée mais la clef se trouverait là, étant donné la rareté du gène
 blanc. Reste qu’il n’y a génétiquement qu’une chance sur quatre que 
deux individus blancs aient une progéniture blanche elle aussi, ce qui 
rend ces deux naissances d’autant plus déroutantes. Néanmoins d’autant plus 
appréciables ...
 
 
 
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