Les campagnes présidentielles sont a fond, mais il est déplorable que dans le débat politique la considération accordée aux thématiques liées à la protection de l’environnement reste faible. Une tendance qui est loin de
s’inverser à quelques jours du premier tour de l’élection. Le réchauffement climatique, les pollutions ou l’érosion de la biodiversité sont littéralement noyés par la crise
financière. Néanmoins d'après de récent sondage : "une majorité de nos compatriotes estime pourtant la crise
écologique tout aussi grave." écrit Zegreenweb.com
Eva Joly (candidate d'Europe Écologie-Les Verts), bousculée durant sa campagne, est
toujours à la peine dans les sondages. Corinne Lepage n’a pas obtenu les cinq cents parrainages nécessaires.
Où est passé Nicolas
Hulot - disparu des écrans radar - et son pacte écologique de 2007 ?
La Fondation du père du Pacte écologique a
commandé à Harris Interactive un sondage publié jeudi 12 avril, dans les colonnes du Parisien.
Les chiffres parle d'eux même. "55 % des 1399 personnes interrogées (NDLR : des « individus représentatifs de la population française, âgés de dix-huit ans et plus »)
souhaiteraient en effet que le prochain président de la République
tienne autant compte de la crise écologique que de la dégradation de la
conjoncture économique." présente le journal.
De plus, 81 % des sondés
considèrent que le système actuel n’est « pas viable sur le long terme car il conduit à l’épuisement des ressources naturelles ».
De l'environnement au développement durablement social
Autre chiffre, autre révélation : 74 % des sondés verraient d’un bon œil la création d’une
nouvelle taxe sur les transactions financières afin d’aider les pays en
développement (PED) à se conformer aux standards environnementaux.
D’une manière générale, les Français sondés
aspirent à la mise en œuvre d’une fiscalité plus verte et social. « Ce sondage montre que
(nos compatriotes) ont un train d’avance sur les principaux candidats en
estimant que l’environnement ne doit pas être traité à part ou
simplement comme une contrainte », a commenté Benoît Faraco, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH), cité par le quotidien francilien. En revanche, « la
priorité accordée exclusivement à la crise écologique est très
minoritaire parmi toutes les catégories de population, y compris parmi
celles qui la trouvent « tout à fait » préoccupante (6 %, pour 5 % en
moyenne) et même parmi les sympathisants d’EELV (13 %) ou les personnes
ayant l’intention de voter pour Mme Joly le 22 avril prochain (13 %) ».
Un constat : certains Français établissent un lien entre
crise écologique et crise économique. Il est donc regrettable le développement durable soit le
parent pauvre des campagnes présidentielles.
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