L’Allemagne, la fin du nucléaire pour 2022
Comme nous l’avions annoncé le 30 Mai dans L'Allemagne ne prend plus de risques, la coalition d'Angela Merkel a décidé de fermer toutes les centrales nucléaires allemandes d'ici à 2022. Cette décision, prise à la lumière du drame de Fukushima, a marqué un revirement complet de la part du gouvernement Merkel, qui avait décidé à la fin 2010 de prolonger la durée de vie des plus anciennes centrales du pays. «Notre système énergétique doit être changé de façon fondamentale et peut l'être. Nous voulons pour l'avenir une énergie plus sûre, et en même temps fiable et économique», explique alors la chancelière fédérale.
La Suisse mise sur les énergies renouvelables et l’hydraulique
Le gouvernement suisse a annoncé le 25 mai qu'il renonçait à la construction de nouvelles centrales nucléaires. Le parc existant restera en service jusqu'à la fin de la durée de vie des réacteurs, soit 2034 pour le plus récent. Le week-end précédent, 20.000 personnes avaient défilé contre le nucléaire, du jamais vu depuis les années 1980.
Pour compenser la part du nucléaire, qui représente 40% environ de l'électricité consommée en Suisse, le Conseil fédéral va promouvoir les économies d'énergie tout en encourageant le développement de la filière hydraulique et des énergies renouvelables.
Pour compenser la part du nucléaire, qui représente 40% environ de l'électricité consommée en Suisse, le Conseil fédéral va promouvoir les économies d'énergie tout en encourageant le développement de la filière hydraulique et des énergies renouvelables.
L’Italie ne veut définitivement pas du nucléaire
Influencés par la catastrophe de Fukushima et animés d'une volonté de sanctionner Silvio Berlusconi, les Italiens se sont prononcés lundi à une majorité écrasante contre la relance du programme nucléaire civil. Ce référendum populaire abroge une loi adoptée l'an dernier par le gouvernement de Silvio Berlusconi pour relancer le programme nucléaire italien, suspendu par un précédent référendum en 1987, un an après la catastrophe de Tchernobyl. L'Italie est - et demeure - le seul pays membre du G8 à ne pas être doté d'un parc de réacteurs nucléaires.
La France, l’exception européenne
La France compte 58 réacteurs à eau pressurisée répartis dans 19 centrales sur tout le territoire qui représente 74% de l'électricité produite.
EDF, qui construit un réacteur de nouvelle génération EPR à Flamanville (Manche) et prévoit d'en construire un deuxième à Penly (Seine-Maritime), est le premier producteur nucléaire mondial. Détenu à 84,5% par l'Etat, il exploite les 58 réacteurs français. Le groupe Areva est le premier constructeur mondial de réacteurs nucléaires, détenu à près de 90% par l'Etat (essentiellement le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives - CEA).
EDF, qui construit un réacteur de nouvelle génération EPR à Flamanville (Manche) et prévoit d'en construire un deuxième à Penly (Seine-Maritime), est le premier producteur nucléaire mondial. Détenu à 84,5% par l'Etat, il exploite les 58 réacteurs français. Le groupe Areva est le premier constructeur mondial de réacteurs nucléaires, détenu à près de 90% par l'Etat (essentiellement le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives - CEA).
Les européens qui n’abandonnent pas l’atome
La Grande-Bretagne compte 19 réacteurs d'une capacité de 10.137 MW (18% de l'électricité produite). De nouvelles centrales doivent être construites en Angleterre et au Pays de Galles, avec les premières livraisons attendues en 2018.
Les Pays-Bas disposent d'un site de production nucléaire d'une capacité de 487 MW. Le groupe Delta envisage la construction d'une centrale en partenariat avec l'électricien français EDF qui pourrait être opérationnelle d'ici à 2019.
En Belgique, sept réacteurs produisent 5.943 MW.
Les Pays-Bas disposent d'un site de production nucléaire d'une capacité de 487 MW. Le groupe Delta envisage la construction d'une centrale en partenariat avec l'électricien français EDF qui pourrait être opérationnelle d'ici à 2019.
En Belgique, sept réacteurs produisent 5.943 MW.
En Espagne, les huit réacteurs en service représentent 17% de l'électricité produite nationalement.
En Pologne, le gouvernement veut se lancer dans la production nucléaire avec la mise en service d'un ou deux réacteurs à partir de 2022 pour réduire sa dépendance au charbon.
source: 20minutes avec Reuters
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