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jeudi 9 juin 2011

De l’homme à la préservation forestière

      Le PNUE a rappelé l'enjeu socio-économique de la préservation de la forêt, en Malaisie, le CIRAD a mené un projet concernant l’organisation d’un marché domestique du bois, afin de réduire l'export massif et la déforestation
 
      En cette année internationale de la forêt et à l'occasion de la journée mondiale de l'environnement, le programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) rappelle dans un rapport le rôle indispensable des écosystèmes forestiers et l'enjeu de leur préservation.
Il faut trouver l’équilibre entre conservation des forêts et développement socio-économique local, en évitant la ''muséification'' de la forêt. 
      D’après le rapport Économie des écosystèmes et de la biodiversité (TEEB), le capital naturel des forêts peut représenter jusqu'à 90 % du PIB des communautés rurales pauvres. Le rapport chiffre à 40 milliards de dollars supplémentaires par an l'investissement nécessaire dans le secteur forestier, ce qui permettrait de diminuer la déforestation de moitié d'ici 2030, et de créer des millions d'emplois.
''On observe déjà de nombreux signaux encourageants : la perte annuelle nette de forêts observée depuis 1990 a diminué, passant de huit millions à cinq millions d'hectares et, dans certaines régions, comme l'Asie, les Caraïbes et l'Europe, le couvert forestier a même augmenté au cours des vingt dernières années'', note Achim Steiner, directeur exécutif du PNUE.

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      "Convoitées pour leurs ressources et pour les surfaces qu’elles occupent, les forêts sont avant tout le milieu terrestre qui concentre le plus grand nombre de formes de vie. Les forêts rejettent dans l’air que nous respirons d’incroyables quantités d’oxygène. Elles jouent un rôle essentiel dans les cycles de l’eau et du carbone. Elles enrichissent et protègent les sols. Elles assurent directement la subsistance de centaines de millions de personnes. Si la moitié des forêts du monde a été perdue, hier dans les pays développés, aujourd’hui dans les pays en développement – il reste une autre moitié à protéger. Car la déforestation et la dégradation des écosystèmes forestiers pèsent aussi bien sur l’évolution du climat – la destruction des forêts est responsable de 20 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre – que sur l’appauvrissement de la biodiversité. La valeur des forêts et les services qu’elles nous rendent ont été longtemps ignorés ou sous-estimés. La destruction des forêts se poursuivra tant que nous n’aurons pas compris que des arbres vivants ont plus de valeur que des arbres abattus, que les animaux sont indispensables à l’équilibre des forêts, que l’échelle de temps des forêts est faite de siècles et de millénaires et non d’années ou de dizaines d’années. L’avenir de la Terre et de l’humanité dépend des forêts. Et la préservation des forêts ne dépend que de nous  ".
Yann Arthus-Bertrand




      Yann Arthus-Bertrand a été mandaté par les Nations Unies pour réaliser le film officiel de l’Année Internationale des Forêts. Le photographe s’est lancé dans la réalisation d’un film court de 7 minutes orienté sur les forêts et composé d’images aériennes du film "Home" et des émissions de "Vu du Ciel". Ce film a été destiné au 9ième Forum des Nations Unies sur les forêts (du 24 janvier au 4 février 2011 à New York).

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