Synopsis : « Tout est poison, rien n’est poison. L’important est la dose ». C’est ce que disait Paracelse , médecin de la fin du Moyen-Âge. L’ennui, c’est que nous consommons aujourd’hui un peu plus que la dose normalement considérée comme limite de résidus d’engrais, de défoliants ou de fongicides épandus sur les cultures. Pas de problème avec le bio, qui s’en passe? Mais avec les engrais chimiques c’est une autre histoire. Au vu des effets, on peut craindre que les cancérologues ne fassent fortune dans les années à venir.
Ce n’est pas la première fois que Marie-Monique Robin vient chercher des poux dans la tête des producteurs d’engrais. Après Le monde selon Monsanto (2008) sur les dérives du premier producteur mondial d’OGM, elle revient à la charge contre tout le système de production agricole actuel. Si vous hésitez encore à passer au bio, vous vous déciderez vite après avoir vu ce documentaire. Le bio est cher, mais le sera toujours moins que les frais de santé contre d’éventuels cancers ou autres maladies neurologiques qui touchent déjà certains agriculteurs.
Bref, le système va droit dans le mur. Les seuls qui en profitent sont ceux qui produisent les intrants et qui finalement contrôlent la production agricole. Surtout, ils y gagnent. Moins du quart des produits employés (plusieurs milliers) ont été testés. Et bien souvent les agences de contrôle appartiennent à ces fabricants, les rapports sont bidonnés ou modifiés…?
Les aberrations de l’agriculture actuelle ont été auparavant dénoncées dans les deux documentaires autrichiens sortis en 2005 : We feed the world et Notre pain quotidien. De fait, l’inquiétude concernant nos assiettes est générale. On peut alors espérer qu’une conscience nouvelle émerge, à l’exemple de l’agriculture raisonnée et biologique.
Il est clair que le modèle agricole actuel va devoir revoir sa copie. Si possible en se passant des producteurs visiblement plus intéressés par l’argent que par la santé. Certains ne s’en cachent pas : Monsanto a produit des engrais, mais aussi de l’agent orange, aussi utilisé au Vietnam. Qui a dit que les criminels devaient vivre dans l’ombre ?
source: http://www.greenetvert.fr/2011/06/23/notre-poison-quotidien-2011/22537
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