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mercredi 15 juin 2011

La Traduction erronée de 2012


            2012 approche à grands pas, et, avec, des prophéties de fin du monde,  néansmoins  un astrophysicien tchèque : Martin Petrasek explique que celle-ci n'est pas pour demain. C'est de plus l'avis des frères Böhm, qui ont réalisé de nouveaux calculs, et déterminé que le calendrier maya ne s'arrêtait pas en 2012 comme on a l'habitude de le croire, mais en 2116.

            Martin Petrasek, de l'Université silésienne d'Opava, assure que détruire la planète Terre ou toute forme de vie sur celle-ci n'est pas si simple qu'on l'imagine. Il précise que des tests ont montré que des formes de vie pouvaient subsister dans des conditions que l'esprit humain ne parvient même pas à envisager. Pour lui, « anéantir la vie sur Terre revient presque à détruire la planète entière en tant que corps, et toutes les technologies militaires et scientifiques de tous les pays du monde combinées n'y parviendraient pas ». Même une guerre nucléaire mondiale pourrait conduire à l'extinction de l'espèce humaine, mais en aucun cas de la vie en elle-même.

            Certes, la perspective d'une rencontre de la Terre avec un astéroïde constitue une réelle menace pour la survie de l'humanité. Même dans cette hypothèse, l'extermination de toute forme de vie semble irréaliste. Par exemple, il y a 65 millions d'années, un astéroïde d'une dizaine de dix kilomètres de diamètre a heurté la Terre et a causé la disparition de la plupart des espèces (telles que les dinosaures), mais n'a pas fait disparaître la vie
            La menace représentée par le soleil, elle non plus, n'est pas très sérieuse. Si les processus qui ont lieu à la surface du soleil peuvent endommager ce que l'homme a créé, notamment son réseau électrique et ses infrastructures de communication, ils ne sont pas à même de compromettre la survie de l'espèce humaine.
            Quant à une hypothétique fonte de la totalité des glaciers terrestres, que Martin Petrasek juge improbable, elle ne provoquerait pas la submersion totale des terres immergées. Le niveau des océans augmenterait de 60 à 70 mètres, ce qui causerait des difficultés importantes, mais cela ne mettrait pas en danger l'humanité dans son ensemble.

            Martin Petrasek n'est pas le seul à considérer que la fin du monde est encore loin ; dans un tout autre registre, alliant histoire et mathématiques, les frères Böhm ont découvert que la fin du monde n'était pas prévue par le calendrier maya pour 2012, mais pour 2116. Leur étude, publiée dans la revue allemande Astronomische Nachrichten vient remettre en cause les idées reçues sur le sujet.

            De plus, Bohumil Böhm les ont amenés à conclure que depuis cinquante ans, les rapports calculés entre notre calendrier et le calendrier maya étaient faussés.
Bohumil et Vladimir Böhm, respectivement mathématicien et professeur d'histoire et d'espagnol, ont avencé que les Mayas étaient obnubilés par les chiffres et les dates. Le problème réside dans le fait qu'ils utilisaient plusieurs calendriers. Leur calendrier religieux comportait 260 jours ; un autre de leurs calendrier en avait 365, et était employé principalement à des fins agricoles ; enfin, ils se servaient également d'un calendrier de neuf jours, qui correspond à peu près à notre semaine.
Connaître la relation liant leur calendrier au nôtre permet de savoir quand était prévue, selon eux, la fin du monde, correspondant à la fin de ce cycle. Les recherches de Vladimir et
            En effet, John Eric Sidney Thompson, archéologue et spécialiste de la culture maya de la première moitié du XXème siècle, avait déterminé cette relation sans tenir compte d'une interruption dans l'usage du calendrier maya due à l'occupation de deux cités-temples par des tribus mexicaines. C'est en rectifiant cette erreur que les frères Böhm, se basant sur un code maya conservé à la Bibliothèque universitaire saxonne de Dresde, ont découvert que les Mayas n'avaient pas prévu la fin du monde pour 2012, mais pour 2116...





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