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mercredi 26 octobre 2011

Les forêts doivent s'adapter au climat

        D'après les chercheurs d'AgroParisTech, de l'Inra, de l'Université d'Aarhus (Danemark), du CNRS, de l'Université de Strasbourg et de l'Inventaire Forestier National, dans une étude publiée le 19 octobre dans la revue Nature, les espèces végétales des forêts de plaine sont peu réactives au changement climatique, ce qui les rend particulièrement vulnérables.

       De précédentes études ont montré que, dans les forêts de montagne, les plantes avaient commencé à migrer en altitude avec l'augmentation de la température, ''compensant'' 0,54 °C sur les 1,07 °C d'augmentation moyenne. En plaine, l'adaptation des espèces ne permet de compenser que 0,02 °C pour un réchauffement de 1,11 °C, révèle l'étude qui a analysé les changements progressifs d'espèces dans ces communautés végétales entre 1965 et 2008.
Ces espèces sont plus adaptées aux températures chaudes donc plus tolérantes au réchauffement climatique, estiment les chercheurs. Mais ce manque de réactivité s'explique aussi par la forte fragmentation des habitats en plaine. ''Routes, zones d'habitation et champs cultivés constituent autant de barrières à leur migration. Leurs modes de dispersion (par le vent ou par les animaux, principalement) ne leur permettent pas toujours de traverser ces obstacles.''

       Enfin, en plaine, pour trouver un climat plus favorable, les végétaux doivent migrer en moyenne de 35,6 km contre 1,1 km en montagne. ''Compte tenu d'une distance de dispersion excédant rarement quelques centaines de mètres par an, les espèces herbacées forestières peuvent donc difficilement compenser la hausse de température observée en plaine par une migration naturelle''.
Les chercheurs estiment que ce retard d'adaptation menace certaines espèces, ce qui affecterait le fonctionnement des écosystèmes forestiers et la préservation de la biodiversité.

lundi 24 octobre 2011

Stop aux aides néfastes à l'environnement

       Ce vendredi 21 octobre 2011, le Centre d'analyse stratégique a remis son rapport sur "les aides publiques dommageables à la biodiversité". Demandé par le gouvernement en juillet 2010, le document de  300 pages liste les aides nuisibles à la biodiversité et propose plus de 80 évolutions et réformes visant à réduire, voire annuler, l'impact préjudiciable de ces aides. 
Un rapport particulièrement dense qui se justifie par le fait que les atteintes à la biodiversité constituent "un sujet qui touche à tout", explique le président du groupe de travail, Guillaume Sainteny, maître de conférence à l'Ecole Polytechnique.
          A noter, que le syndicat agricole majoritaire, la FNSEA, "a souhaité ne plus participer aux réflexions de la mission à partir du mois de mai 2011 en raison de [ses] divergences de vue avec les travaux menés dans le groupe", précise le rapport.

         Cependant, faire le total des sommes versées via des aides néfastes à la biodiversité "est quasiment impossible", explique Guillaume Sainteny. Il fait état notamment des nombreuses difficultés méthodologiques qu'a rencontrées le groupe de travail ; cette difficulté est d'autant plus grande que le rapport vise une certaine exhaustivité. Aux subventions classiques, le groupe de travail a ajouté les niches fiscales et les taxes non incitatives.
L'amélioration de la transparence et du reporting, fait donc l'objet de la première recommandation du rapport. "Les soutiens publics devraient y être évalués et (parfois) conditionnés avec plus de rigueur", indique le rapport, invitant l'Etat à "se doter d'un Document de politique transversale relatif à la biodiversité".

       Rappelons les engagements de Nagoya et la récente feuille de route européenne sur une utilisation efficace des ressources. Les orientations concernent des mesures de moyen ou long terme qui nécessitent des approfondissements. Par exemple, en matière d'agriculture, de soumettre les engrais et produits phytosanitaires au taux normal de TVA.
Dans le "monde réel" il est difficile d'"isoler une mesure des autres", estime Guillaume Sainteny, précisant cependant qu'il "ne [croit] pas au Grand Soir fiscal vert"


vendredi 21 octobre 2011

Air France écolo

      La compagnie aérienne française, Air France, a inauguré hier la première liaison aérienne"écolo" entre Toulouse et Paris. Outre le carburant écologique utilisé sur ce vol, la compagnie a mis en place plusieurs dispositifs destinés à réduire l'empreinte carbone de ses avions.
      C'est une première en France, le premier vol "écolo" a eu lieu entre Toulouse et Paris Orly, mercredi 13 octobre. Au moment du décollage du vol AF6129 à Toulouse-Blagnac, les passagers ont appris que leur A321 expérimentait un nouveau carburant, un mélange de kérosène classique et d'huile de friture recyclée. Grâce à ce biocarburant, la compagnie espère réduire de 50% ses émissions de gaz à effet de serre. "C'est la première fois qu'on diminue à ce point l'empreinte carbone par rapport à un vol classique", confiait hier à la Dépêche,  Bertrand Lebel, directeur général adjoint au développement durable à Air France.

     Mais la compagnie française ne s'est pas arrêtée là. Elle a également tenté de réduire le poids de l'appareil pour réduire sa consommation et donc, ses émissions. Ainsi, les vols à venir devraient être équipés de sièges plus légers de 40% qu'un siège classique, permettant d'économiser 1.700 tonnes de carburant par an. Les chariots-repas, armoires et même la moquette ont également été soumis au même régime. Au final, ce délestage de quelques centaines de kilos permettrait l'économie de 80 tonnes de CO2 par an.
Enfin, comme en voiture, les pilotes ont été formés à l'éco-pilotage. Certaines manœuvres permettraient en effet une consommation réduite de carburant. "C'est comme pour une voiture : il faut éviter les accélérations brutales, il faut monter et descendre régulièrement en ligne droite jusqu'à 11 000 m en supprimant les paliers intermédiaires", explique Étienne Machu, le commandant de bord dans la Dépêche.

Source:  enviro2b.com

mardi 18 octobre 2011

Un street view pour l'Amazonie

      La multinationale américaine s'est lancée des paysages amazoniens. De quoi en apprendre davantage sur la déforestation.... ?
  

       Google Street View c'est cet outil que vous avez déjà utilisé, pour mater votre rue, l’immeuble de votre bureau, votre maison d’enfance, le lieu de vos vacances futures ou la gueule de votre prochaine maison.  Mais il sera bientôt possible de déplaçer le petit bonhomme dans les forêts de l'Amazonie.
       Sollicitée il y a deux ans par une ONG locale, la Fondation pour une Amazonie durable (FAS), la multinationale américaine a lancé son véhicule (un tricycle pour les chemins terreux) à l’assaut des villages forestiers et largué son bateau dans les courants de l’Amazone et du Rio Negro. Point de départ de l’expédition : la communauté de Tumbira, près de Manaus. Son objectif : montrer les problèmes de déforestation vus du sol et souligner l’importance de gérer la forêt durablement. « C’est important de montrer au monde non seulement l’environnement et le mode de vie des populations traditionnelles mais de sensibiliser les gens aux défis du changement climatique, de la déforestation et du combat contre la pauvreté », a confié Gabriel Ribenboim, chef de projet à FAS à la BBC


       Google s'est engagé aussi à former des membres locaux de FAS à utiliser le matériel laissé sur place une fois la mission achevée. « Ils pourront ainsi continuer à partager leur point de vue, leur culture et leur modes de vie avec le monde entier », précise le blog officiel de Google. Les images devraient être disponibles à partir de novembre.

lundi 17 octobre 2011

Le Pentagon pour sauver un papillon

      Grand consommateur d’énergie des Etats-Unis, le ministère de la Défense américain n’en met pas moins un point d’honneur à asseoir le développement des technologies renouvelables, tant pour diminuer sa facture énergétique que pour des considérations géopolitiques. On ne l’attendait cependant pas agir pour la protection de la biodiversité.
     Le Pentagone doit composer avec les règles de préservation de l’environnement qui régissent le territoire américain. Il doit donc notamment œuvrer à la préservation des espèces menacées d’extinction évoluant sur ses terrains et c’est ce qu’il a fait sur la base Lewis McChord, près de Tacoma (Washington). Une des espèces de papillons les plus menacées aux Etats-Unis, le damier de Taylor (Euphydryas editha taylori de son nom scientifique), a en effet élu domicile sur le champ de tir de la base. Un environnement a priori hostile pour n’importe quelle espèce animale mais sur lequel plusieurs milliers de damiers de Taylor ont trouvé refuge.

      La population de cette espèce de papillon étant réduite à peau de chagrin du fait de la perte de leur habitat naturel, elle risque à tout moment de faire son entrée sur la liste des espèces protégées, empêchant de facto les militaires de continuer leurs opérations. Pour éviter d’en arriver là et pour garder la main sur ce terrain qui risquerait de tomber sous la juridiction du Département américain de la Chasse et de la Pêche, en charge de la préservation des espèces, l’armée s’est penchée sur le sujet et a sorti le carnet de chèques.
Une serre d’une valeur de trente mille dollars (vingt-deux mille euros) faisant office de « nurserie » pour les damiers de Taylor a ainsi été construite sur le terrain de la prison de Mission Creek, à une soixantaine de kilomètres de la base. L’objectif est évidemment d’assurer la pérennité de l’espèce dans un environnement protégé et contrôlé pour ensuite la réintroduire dans son milieu naturel et ainsi la sortir de la zone rouge dans laquelle elle se trouve actuellement. Dans le cadre d’un programme de formation créé par l’Evergreen State College visant à former les détenus aux métiers de la préservation de l’environnement, les prisonniers ont acquis les compétences requises pour élever et remettre en liberté les damiers de Taylor. Une situation gagnant-gagnant-gagnant puisqu’elle profite à la fois aux papillons, à l’armée et aux détenus, lesquels qui acquièrent de nouvelles compétences. Des initiatives comme celle-ci, on en redemande…

Source : zegreenweb.com

lundi 10 octobre 2011

Une nouvelle autoroute maritime ?

       Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a affirmé, le mois dernier, vouloir créer : la Northern Sea Route (« Route maritime du Nord ») qui passe par l’Arctique devrait « rivaliser » avec le canal de Suez dans les prochaines années. C’est la conséquence directe de l’érosion continue de la banquise, qui rend de plus en plus plausible l’hypothèse de distances nettement plus courtes et d’un flux maritime  potentiellement moins dangereux pour transporter des marchandises entre le nord de l’Europe, le Canada, les Etats-Unis et la Chine. Moins dangereux car cette route permet d’éviter de passer par le Golfe d’Aden, où pullulent les pirates, dont les exactions entraînent également une hausse importante des coûts du transport.
       Les armateurs scandinaves mettent tout en œuvre pour que la prophétie de l’ex et probable futur président russe se réalise, ravis de voir se réduire de 30% la durée d’un voyage entre la Norvège et la Chine et dans ce cas précis d’économiser 580 tonnes de fioul. L’armateur danois Nordic Bulk Carriers affirme quant à lui avoir pu économiser un tiers du carburant et diviser le temps de voyage par deux entre son port d’attache et l’Empire du milieu, d’où l’argument de plus en plus répandu d’un transport maritime plus vert grâce à l’ouverture de la Northern Sea Route. Le passage est aujourd’hui quasiment libre quatre mois par an et il pourrait l’être trois mois de plus si les brise-glaces atomiques russes ouvrent le passage aux tankers.


       Sauf que si l’on regarde au-delà des économies d’émissions de CO2 liées à la baisse des consommations de carburant, on s’aperçoit très vite que l’ouverture de cette route maritime est tout sauf une bonne nouvelle sur le plan de la préservation de l’environnement.
     Le trafic maritime va en effet de pair avec les dégazages sauvages, aussi l’accroissement du trafic ne pourra-t-il qu’entraîner la multiplication de ce type d’ignominies dans une région déjà très fragilisée du fait du réchauffement climatique. A cela s’ajoutent les risques inhérents à la découverte de nouveaux territoires pas toujours correctement cartographiés et qui pourraient être à l’origine de catastrophes de type marée noire si un navire venait par exemple percuter un haut-fond ou un iceberg à la dérive…

mercredi 5 octobre 2011

Une sortie du nucléaire pour la France ?

       Abandonner le nucléaire pour  des alternatives renouvelables ? c’est le choix de nombreux pays après la catastrophe de Fukushima survenue en mars 2011. L’Italie, l’Allemagne ou encore Suisse désirent supprimer la présence du nucléaire sur leurs territoires. Ces décisions pourraient bien faire écho puisque, d’après les récentes rumeurs, l’Espagne, la Pologne et la Belgique parlent également de fermer les centrales en fin de vie et réfléchissent à une date de sortie du nucléaire. 
Qu'en est-il de la France dans tout ça ? Pour l’instant aucune annonce, mais des contrôles stricts et obligatoires sur les sites ont été récemment évoqués par Nicolas Sarkozy.

      Seulement des solutions existent et la France pourrait très bien réformer totalement son programme énergétique d’ici 2050, selon une récente étude, ordonnée par Eric Besson, ministre de l’Energie, et réalisée par les spécialistes de négaWatt. Les experts ont alors établi un scénario,  présenté hier par Thierry Salomon, président de la compagnie, dans lequel les Français « ne vivent pas dans la privation (…), ne consomment pas moins, mais mieux ». Ce programme 2011-2050 est simplement régi par deux maîtres mots : « sobriété » et « efficacité ». Des lignes de conduite qui mèneraient inéluctablement à la rentabilité. Selon M. Salomon, réduire la climatisation la nuit, circuler à une vitesse moindre, optimiser l’isolation des logements sont des exemples de réflexes simples, qui pourraient à terme, réduire de 15% les consommations d’énergie par rapport à un scénario semblable, qui conserve les modes de vie et les habitudes actuels. Quant aux mesures d’ « efficacité », elles viseraient à développer des solutions techniques afin d’améliorer les rendements des systèmes de production notamment dans le secteur du bâtiment qui représente actuellement 40% de la consommation globale. Toujours selon négaWatt, ces techniques permettraient ainsi d’économiser jusqu’à 45% d’énergie supplémentaire.

      En mettant bout à bout ces économies, l’organisme conclut qu’il faudrait « 2,2 fois moins d’énergie que dans un scénario tendanciel pour satisfaire les besoins de la société française ». Et si aucun prix de revient n’est pour l’instant chiffré, M. Salomon et ses associés aiment à dire que la véritable question à se poser, « ce n’est pas combien coûte le scénario négaWatt, mais la comparaison de ce dernier avec un autre où rien n’aurait changé ».

Source : zegreenweb.com

mardi 4 octobre 2011

Pas de Présidentielle pour Borloo

     Insaisissable Jean-Louis Borloo qui, près d’un an après avoir claqué la porte de la majorité, dans le sillage de la reconduction de François Fillon à Matignon, a in fine officiellement tiré un trait hier sur ses ambitions élyséennes.



     C’est l’histoire d’un ancien ministre de l’Écologie, accessible, affable, fédérateur, « social », il estimait avoir les qualités requises pour succéder à M. Fillon, dont il est de notoriété publique qu’il a eu maille à partir avec lui à de nombreuses reprises. Il en rêvait, Nicolas Sarkozy ne l’a pas fait, préférant au bout du compte poursuivre l’aventure avec ce Premier ministre qu’il a un jour publiquement assimilé à un simple « collaborateur ».
   
       « Les temps sont suffisamment troublés pour ne pas ajouter à la confusion », a justifié l’ex-ministre de l’Écologie hier soir sur TF1. Craignant un « 21 avril à l’envers », en d’autres termes que la dégradation de la conjoncture économique et la multiplication des affaires ne fassent le jeu des extrêmes, il a par ailleurs estimé qu’« à cette heure-ci, la dynamique des centres n’est pas suffisante pour porter une candidature, non pas de témoignage mais pour être présent au second tour de la présidentielle ».



      Ce renoncement à un projet sur lequel M. Borloo a confessé avoir travaillé depuis neuf mois fait-il suite à des tractations avec M. Sarkozy ? Désireux de rassurer ses amis, l’intéressé a juré n’avoir « rien demandé, rien négocié et surtout rien abandonné de (ses) convictions ». Il ne sera quoi qu’il en soit pas dit que celui qui a porté le Grenelle de l’environnement pendant deux ans et demi, parfois à bout de bras, aura été l’un des artisans de l’éventuelle défaite du président sortant.
      Reste maintenant à savoir quel parti il va soutenir. De même, on ignore encore ce que feront M. Morin, qui malgré des sondages en berne n’a quant à lui pas lâché prise, et Nicolas Hulot, battu par Eva Joly lors du second tour des élections primaires d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) et dont il n’était pas incongru de penser que, vu la tournure des événements avec le parti vert-orange, il pouvait finalement être tenté d’intégrer le giron du centriste. Le père du Pacte écologique prendra-t-il le contrepied des observateurs en rejoignant l’organigramme de la dame aux lunettes rouges ? Se présentera-t-il en candidat libre ?
     C’est peu de dire que, de son côté, M. Borloo a tout fait pour rassembler les différents courants du centre. Malgré un contexte politique a priori favorable à l’intronisation d’un candidat du « milieu », entre basculement du Sénat, impopularité chronique du chef de l’État et mutisme de Dominique de Villepin,.
      
      Les éco-citoyens de droite et autres déçus du sarkozysme pourraient désormais se raccrocher à une éventuelle candidature de Corinne Lepage. Si elle entretient le doute sur ses intentions, le fait est que l’eurodéputée et présidente de Cap21 n’a jamais disposé d’autant d’espace. M. Borloo, lui, a assuré qu’il allait « continuer à (se) battre pour accélérer la recomposition du paysage politique français ».
Il n’est pas inutile de préciser que cette ambition, dans son esprit, n’est pas forcément incompatible avec Matignon.

Source : lexpress.fr et zegreenweb.com 

lundi 3 octobre 2011

En 2012, Au revoir la taxe carbone, Bonjour la taxe CO2

     Il ne faut plus parler de taxe carbone, malgrès quelques ressembles toutefois . Selon l'information révélée par le ministère du Budget, le gouvernement souhaiterait créer une taxe exceptionnelle, effective dès l'année prochaine, et qui frapperait le chiffre d'affaire HT des gros industriels soumis aux quotas de CO2.


      Les industriels soumis aux quotas d'émissions de gaz à effet de serre pour au moins 60.000 tonnes de CO2 sur la période 2008-2012 devraient dès l'année prochaine, être exposés à la taxe CO2 que le gouvernement souhaite mettre en place. Cette taxe qui "n'est pas une taxe carbone" précise le ministère de l'Ecologie, frapperait le chiffre d'affaires hors taxe de ces industriels, avec un taux compris entre 0,08% et 0,12%.
Cette taxe CO2, si elle est effective dès 2012 comme le souhaite le gouvernement,  pourrait rapporter environ 200 millions d'euros dans les caisses de l'Etat. Rien que pour EDF, la contribution est évaluée à 35 millions environ.
      Au-delà des considérations écologiques, cette taxe exceptionnelle permettrait au gouvernement français de répondre à une obligation européenne. En effet, les états membres de l'Union sont tenus "d'allouer gratuitement des quotas d'émissions de gaz à effet de serre" pour la période 2008-2012.
Chaque plan national prévoit alors une "réserve nouveaux entrants" pour les installations industrielles crées en cours de période, ou pour les extensions de sites déjà existants. Or la "réserve nouveaux entrants" du plan français "s'est révélée insuffisamment dotée au titre de 2008-2012", ce qui pourrait empêcher la réalisation de nouveaux projets, confie le gouvernement à l'AFP.