Abandonner le nucléaire pour  des alternatives renouvelables ? c’est le choix de nombreux pays après la catastrophe de Fukushima
 survenue en mars 2011. L’Italie, l’Allemagne ou encore Suisse 
désirent supprimer la présence du nucléaire sur leurs territoires. Ces décisions pourraient bien faire écho puisque, d’après les 
récentes rumeurs, l’Espagne, la Pologne et la Belgique parlent également
 de fermer les centrales en fin de vie et réfléchissent à une date de 
sortie du nucléaire. 
Qu'en est-il de la France dans tout ça ? Pour l’instant aucune 
annonce, mais des contrôles stricts
 et obligatoires sur les sites ont été récemment évoqués par Nicolas 
Sarkozy. 
      Seulement des solutions existent et la France pourrait très bien 
réformer totalement son programme énergétique d’ici 2050, selon une 
récente étude, ordonnée par Eric Besson, ministre de l’Energie, et 
réalisée par les spécialistes de négaWatt. Les experts ont 
alors établi un scénario,  présenté hier par Thierry Salomon, président 
de la compagnie, dans lequel les Français « ne vivent pas dans la privation (…), ne consomment pas moins, mais mieux ». Ce programme 2011-2050 est simplement régi par deux maîtres mots : « sobriété » et « efficacité ».
 Des lignes de conduite qui mèneraient inéluctablement à la rentabilité.
 Selon M. Salomon, réduire la climatisation la nuit, circuler à une 
vitesse moindre, optimiser l’isolation des logements sont des exemples 
de réflexes simples, qui pourraient à terme, réduire de 15% les 
consommations d’énergie par rapport à un scénario semblable, qui 
conserve les modes de vie et les habitudes actuels. Quant aux mesures 
d’ « efficacité », elles viseraient à développer des solutions 
techniques afin d’améliorer les rendements des systèmes de production 
notamment dans le secteur du bâtiment qui représente actuellement 40% de
 la consommation globale. Toujours selon négaWatt, ces techniques permettraient ainsi d’économiser jusqu’à 45% d’énergie supplémentaire.
      En mettant bout à bout ces économies, l’organisme conclut qu’il faudrait « 2,2 fois moins d’énergie que dans un scénario tendanciel pour satisfaire les besoins de la société française ».
 Et si aucun prix de revient n’est pour l’instant chiffré, M. Salomon et
 ses associés aiment à dire que la véritable question à se poser, « ce n’est pas combien coûte le scénario négaWatt, mais la comparaison de ce dernier avec un autre où rien n’aurait changé ».
Source : zegreenweb.com 
 
 

 
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