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mercredi 5 octobre 2011

Une sortie du nucléaire pour la France ?

       Abandonner le nucléaire pour  des alternatives renouvelables ? c’est le choix de nombreux pays après la catastrophe de Fukushima survenue en mars 2011. L’Italie, l’Allemagne ou encore Suisse désirent supprimer la présence du nucléaire sur leurs territoires. Ces décisions pourraient bien faire écho puisque, d’après les récentes rumeurs, l’Espagne, la Pologne et la Belgique parlent également de fermer les centrales en fin de vie et réfléchissent à une date de sortie du nucléaire. 
Qu'en est-il de la France dans tout ça ? Pour l’instant aucune annonce, mais des contrôles stricts et obligatoires sur les sites ont été récemment évoqués par Nicolas Sarkozy.

      Seulement des solutions existent et la France pourrait très bien réformer totalement son programme énergétique d’ici 2050, selon une récente étude, ordonnée par Eric Besson, ministre de l’Energie, et réalisée par les spécialistes de négaWatt. Les experts ont alors établi un scénario,  présenté hier par Thierry Salomon, président de la compagnie, dans lequel les Français « ne vivent pas dans la privation (…), ne consomment pas moins, mais mieux ». Ce programme 2011-2050 est simplement régi par deux maîtres mots : « sobriété » et « efficacité ». Des lignes de conduite qui mèneraient inéluctablement à la rentabilité. Selon M. Salomon, réduire la climatisation la nuit, circuler à une vitesse moindre, optimiser l’isolation des logements sont des exemples de réflexes simples, qui pourraient à terme, réduire de 15% les consommations d’énergie par rapport à un scénario semblable, qui conserve les modes de vie et les habitudes actuels. Quant aux mesures d’ « efficacité », elles viseraient à développer des solutions techniques afin d’améliorer les rendements des systèmes de production notamment dans le secteur du bâtiment qui représente actuellement 40% de la consommation globale. Toujours selon négaWatt, ces techniques permettraient ainsi d’économiser jusqu’à 45% d’énergie supplémentaire.

      En mettant bout à bout ces économies, l’organisme conclut qu’il faudrait « 2,2 fois moins d’énergie que dans un scénario tendanciel pour satisfaire les besoins de la société française ». Et si aucun prix de revient n’est pour l’instant chiffré, M. Salomon et ses associés aiment à dire que la véritable question à se poser, « ce n’est pas combien coûte le scénario négaWatt, mais la comparaison de ce dernier avec un autre où rien n’aurait changé ».

Source : zegreenweb.com

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