Le cinquième film de Terrence Malick, "Tree of life", vient de recevoir la Palme d'Or, des mains de Jane Fonda, à Cannes. Le Note Verte a vu le film qui raconte l'histoire des branches sur un tronc.
Apriori, recevoir une palme d'or est un gage d'aventure cinématographique exceptionnelle. Mais face à "Tree of life" difficile de ne pas perdre pied, dès le début du film. Une voix, une prière, Terrence Malick ne cache pas sa Foi, et sa recherche du qui sommes nous ? dans l'immensité et la petitesse de cet univers.
Le film est réellement comme un arbre dont on suit les racines pour trouver le tronc - même si on ne le trouve pas forcément. Il y a tout de même un fil que l'on suit plus que les autres: l'histoire d'une famille marquée par le mort de l'un des leurs - c'est ce par quoi le film commence la mort, ce qui est paradoxal avec un titre évocateur.
Il ne faut pas cherche à être rationnel mais encore faut-il savoir lâcher prise pour suivre le réalisateur au travers de nombreux plans se dérobant, tournant, volant ... La caméra n'a pas de point fixe, filme les fenêtres d'un building, les branches d'un arbre. Les plans varie à hauteur d'homme parfois, à ras du sol, dans le ciel. "Surtout, la caméra ne tient pas en place, slalome entre les êtres, modifie sa trajectoire pour un oui ou pour un non, change d'angle pour un visage ou pour un geste - donne au film le tournis des choses-mêmes ".(Timothée Girardin sur le blog Fenêtres sur cour).
Le film est aussi soutenu par une ambiance musicale qui se retrouve chez les personnages. La musique étant un organisateur métaphorique de la vie.
Avant tout esthétique, "Tree of life" est une poésie à laquelle on ne s'attend pas. Il n'y a pas de structure comme dans tous films, et les spectateurs restent sur le strapontin à se poser des questions sur ce qu'il regarde.
Et pour être directe: qu'est ce qu'il était nul ce film !!!
RépondreSupprimerAprès un détour dans l'espace, la lave, les dinosaures, des fous sur une plage.... le film fini: OUF ! ^^
lol
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