C'est lundi 28 novembre qu'a débuté, à Durban en Afrique du sud, la
17eme conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques.
Après les "échecs" de Cancun et de Copenhague, Durban donnera-t-elle un accord?
Depuis Lundi et pendant deux semaines, les spécialistes du
climat sont réunis à Durban, en Afrique du Sud afin de tenter de trouver un accord international dans la lutte contre le réchauffement
climatique. En préambule à cette réunion internationale, des milliers de
personnes se sont rassemblées, Dimanche 27 novembre, à l'occasion d'un concert pour une "justice climatique", au stade de King's Park.
A cette occasion, le prix Nobel de la Paix Desmond Tutu s'est
présenté comme le porte-parole de ceux qui attendent davantage
d'implication des pays riches dans cette lutte. "Nous n'avons qu'une maison et que que vous soyez riches ou pauvres, c'est votre seule maison (...) Nous devons avancer ensemble", scandait l'homme de 80 ans.
S'agissant de négociations qui commencent, Christiana
Figueres, la responsable climat de l'ONU rappelait en conférence de
presse que gérer l'après-Kyoto, seul traité existant jusqu'à présent
imposant des limites aux émissions de gaz à effet de serre d'une
quarantaine de pays industrialisés, se révèle être une "mission délicate". En effet, pays industrialisés et pays en voie de développement s'opposent sur les engagements fixés à chacun.
Les pays en développement, soutenus par nombre de mouvements sociaux
et d'ONG, exigent que les pays développés concernés par Kyoto,
reprennent de nouveaux engagements à l'issue d'une période initiale qui
se termine fin 2012. Or, peu d'entre-eux, et notamment, le Japon, la
Russie et le Canada, à l'exception des pays de l'Union européenne,
souhaitent maintenir un système qui ne s'applique pas aux deux plus
grands pollueurs de la planète, les Etats-Unis et la Chine.
source : enviro2b.com