Les nations sont-elles prêtes à affronter des inondations ? Une diminution
des cultures agricoles ? Une migration de sa faune ? On peut désormais mesurer la capacité de résistance des pays au changement
climatique grâce à un nouvel outil.
L’Institut sur l’adaptation mondiale a conçu un outil, nommé le global adaptation index, destiné à mesurer l’exposition des pays au changement climatique et la capacité du pays à absorber ses effets. Pour évaluer la vulnérabilité, l’institut s'est basé sur 24 indicateurs relatifs à trois secteurs indispensables au bien-être humain - eau, aliment, santé - et à trois infrastructures - protection côtière, réseaux énergétiques et de transports. Pour estimer la préparation des nations, il s’est attaché à scruter 14 indicateurs répartis dans trois secteurs : économie, société et gouvernance.
Résultat : les nations mieux préparées face à la menace climatique sont la Nouvelle-Zélande, l’Australie et le Danemark. En queue de peloton : la République démocratique du Congo, la Birmanie et le Zimbabwe. Des pays riches en tête de liste, des pauvres en fin. Lorsqu’il est en bonne santé économique, un État dispose souvent des infrastructures (systèmes d’alerte, digues de protection, réseaux de secours…) nécessaires pour résister au changement climatique et des moyens financiers et technologiques utiles pour réparer les dommages subis. Des éléments qui manquent cruellement aux nations pauvres d’Afrique subsaharienne, d’Asie du sud et du sud-est.
Le souci est que les pays les moins préparés sont aussi les plus susceptibles d’éponger les colères du climat. Tandis que les mieux armés, eux, risquent d’être ménagés. C’est notamment le cas de la France, 14e en termes de préparation mais 2e au classement des pays les moins vulnérables. Si l'on croise les deux grilles : le Danemark, la Suisse et l’Irlande en position de force, le Burundi, le Zimbabwe et la République centrafricaine, dans la panade.
Une exception néanmoins dans ce classement : l’Amérique du Sud, peu argentée, ne semble pas vulnérable aux effets du changement climatique. « La faible densité de population et l’abondance des ressources naturelles mettent ce continent dans une position moins sensible que la plupart des pays d’Afrique où, par exemple, la désertification, les conflits et l’absence d’opportunités ont rendu beaucoup de nations très fragiles et incapables de s’adapter », a déclaré Ian Noble, chef scientifique de l’Institut, au magazine américain The Atlantic.
L’Institut sur l’adaptation mondiale a conçu un outil, nommé le global adaptation index, destiné à mesurer l’exposition des pays au changement climatique et la capacité du pays à absorber ses effets. Pour évaluer la vulnérabilité, l’institut s'est basé sur 24 indicateurs relatifs à trois secteurs indispensables au bien-être humain - eau, aliment, santé - et à trois infrastructures - protection côtière, réseaux énergétiques et de transports. Pour estimer la préparation des nations, il s’est attaché à scruter 14 indicateurs répartis dans trois secteurs : économie, société et gouvernance.
Résultat : les nations mieux préparées face à la menace climatique sont la Nouvelle-Zélande, l’Australie et le Danemark. En queue de peloton : la République démocratique du Congo, la Birmanie et le Zimbabwe. Des pays riches en tête de liste, des pauvres en fin. Lorsqu’il est en bonne santé économique, un État dispose souvent des infrastructures (systèmes d’alerte, digues de protection, réseaux de secours…) nécessaires pour résister au changement climatique et des moyens financiers et technologiques utiles pour réparer les dommages subis. Des éléments qui manquent cruellement aux nations pauvres d’Afrique subsaharienne, d’Asie du sud et du sud-est.
Le souci est que les pays les moins préparés sont aussi les plus susceptibles d’éponger les colères du climat. Tandis que les mieux armés, eux, risquent d’être ménagés. C’est notamment le cas de la France, 14e en termes de préparation mais 2e au classement des pays les moins vulnérables. Si l'on croise les deux grilles : le Danemark, la Suisse et l’Irlande en position de force, le Burundi, le Zimbabwe et la République centrafricaine, dans la panade.
Une exception néanmoins dans ce classement : l’Amérique du Sud, peu argentée, ne semble pas vulnérable aux effets du changement climatique. « La faible densité de population et l’abondance des ressources naturelles mettent ce continent dans une position moins sensible que la plupart des pays d’Afrique où, par exemple, la désertification, les conflits et l’absence d’opportunités ont rendu beaucoup de nations très fragiles et incapables de s’adapter », a déclaré Ian Noble, chef scientifique de l’Institut, au magazine américain The Atlantic.
Source: Terraeco
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