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mardi 28 mai 2013

Les espèces agricoles en déclin ?




     Le déclin de la diversité des plantes cultivées et des animaux d’élevage prend de l’ampleur, menaçant les futures ressources alimentaires de la population mondiale croissante, d’après ce qu’a déclaré le directeur d’un nouveau groupe de travail des Nations Unies sur la biodiversité lundi. 



De nombreuses races traditionnelles de vaches, de moutons ou de chèvres sont tombées en disgrâce souvent parce qu’elles produisent moins de viande ou de lait que les nouvelles races. La globalisation entraîne aussi des préférences alimentaires plus étroites pour un nombre plus réduit d'espèces de plantes.
     Préserver les races négligées d’animaux et de plantes est nécessaire dans la mesure où elles pourraient avoir des gènes résistants aux maladies futures ou aux changements de climat pour des températures plus chaudes, plus de sécheresses ou de précipitations, d’après ce qu’a déclaré Zakri Abdul Hamid. 
« La perte de la biodiversité arrive vite et partout, même parmi les animaux de la ferme » a déclaré Zakri Abdul Hamid, lors d’une conférence rassemblant 450 experts à Trondheim en Norvège, lors de son premier discours en tant que membre fondateur du groupe des Nations Unies pour la biodiversité.

Zakri Abdul Hamid a déclaré qu’il y avait 30 000 plantes comestibles mais que seules 30 cultures représentaient 95% de l’énergie de la nourriture consommée par les hommes, qui est dominée par le riz, le maïs, le blé, le millet et le sorgho. L’extinction de certains animaux et plantes domestiques se produit en tandem avec une accélération des pertes d’espèces sauvages causées par des facteurs tels que la déforestation, l’expansion des villes, la pollution et le changement climatique, a-t-il déclaré. 

En 2010, les gouvernements se sont fixés des objectifs y compris de faire cesser l’extinction d’espèces menacées connues d’ici 2020 et d’étendre les superficies réservées pour les parcs ou les zones protégées pour la faune et la flore sauvages à 17% de la surface terrestre de la Terre, contre 13% aujourd’hui.

mercredi 13 mars 2013

Une protection qui paye

Si de nombreuses espèces sont en grand danger, certaines sont moins menacées qu’auparavant. Ce n’est pas une raison pour abandonner leur défense, bien au contraire, mais le signe que les efforts en faveur de leur protection payent.

Le tigre refait quelques griffes

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(photo © CC, Joachim S. Müller)
Symboles des animaux menacés, on trouve le tigre (Panthera tigris). L’animal d'asie inquiété depuis ces dernières année, mais ses effectifs ont augmenté, selon la Wildlife Conservation Society. Le tigre vit à l’état sauvage dans 13 pays, où il est il jouit d'une protection international.
Des efforts qui payent : les effectifs des tigres ont triplé pour atteindre presque 300 animaux de cette espèce dans la chaîne des Ghats occidentales, dans l’Etat du Karnataka en Inde. Dans la réserve de Huai Kha Kaeng, en Chine, on dénombre environ 50 tigres. Si le braconnage est toujours une réalité, il est combattu et les organisations de protection de la nature mettent en place des réserves en coopération avec les autochtones et les gouvernements.

Il reste tout de même du travaille pour soutenir cette espèce en croissance.

Un arbre qui repousse sa graine: L’Erythrina schliebenii

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(Photo © CC, Ton Rulkens)


Présent en Tanzanie, en Afrique de l’Est, on l’avait découvert dans les années 30 avant de le penser complètement éteint, une forêt ayant été rasée. On pensait l’arbre complètement éteint dans les années 80, avant qu’un spécimen ne soit redécouvert dans les années 2000. Depuis, on en dénombre une dizaine, mais leur effectif est stable dans une zone sûre pour le moment.


Le monarque de Rarotonga chante à nouveau

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(Photo © CC, Anne van der Wal)


Ce petit passereau, du Pacifique Sud, dans les îles Cook, était considéré en danger critique d’extinction. Un programme de protection a permis d’amener le nombre de monarques de Rarotonga à plus de 300. Il est maintenant considéré comme « vulnérable ».



 Nous devons prendre conscience et faire prendre conscience à chacun de l'importance de protéger l'environnement. Car protéger l'environnement, c'est protéger l'humanité et permettre qu'elle survive. L'homme ne vit pas tout seul et isolé. Il vit dans un environnement dont il est totalement dépendant.

mercredi 30 janvier 2013

L'année 2012 dans le top 10 des plus chaudes

     L’année 2012 figure au top 10 des années les plus chaudes jamais enregistrées, avec des températures supérieures de 0,56°C à la moyenne pour la période 1951-1980.
L’agence spatiale américaine de la NASA ainsi que l’Administration Nationale Océanique et Atmosphérique (NOAA) ont toutes deux publié un rapport distinct faisant le bilan des températures mondiales pour 2012.


     Les températures mondiales à la surface pour 2012, y compris terrestres et océaniques, étaient supérieures de 0,56°C à la moyenne pour la période allant de 1951 à 1980.
L’an dernier a également été la 36ème année consécutive à enregistrer des températures mondiales plus chaudes que la moyenne pour le 20ème siècle, d’après ce que les scientifiques de deux agences ont déclaré.
La Sénatrice Barbara Boxer, une Démocrate de Californie siégeant au Comité du Sénat pour l’Environnement, a déclaré que les rapports « indiquent clairement que la Terre se réchauffe, et que la tendance va dans la mauvaise direction. Nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer ces avertissements et nous devons prévoir de répondre à cette grave menace. La santé et le bien-être de nos communautés et de nos familles en dépendent ».

     Malgré les preuves montrant que les activités humaines qui émettent du dioxide de carbone contribuent au changement climatique, certains sceptiques maintiennent que l’augmentation des temperatures mondiales est liée aux variations naturelles du climat ou à d’autres facteurs non humains. D’autres remettent en question le fait que les températures augmentent vraiment.

     La NOAA a indiqué dans son rapport que la plupart des régions du monde étaient plus chaudes que la moyenne en 2012, y compris l’Amérique du Nord et du Sud, la majeure partie de l’Europe et de l’Afrique, ainsi que l’ouest, le sud et le nord-est de l’Asie.
Une grande partie de l’Alaska, l’ouest du Canada, l’Asie centrale et certaines régions du Pacifique de l’est et équatorial, l’Atlantique sud et certaines régions Antarctiques ont cependant enregistré des températures plus froides que la moyenne, d’après le Centre de la NOAA de Données Climatiques.

Les deux agences ont également publié leur rapport sur la couverture mondiale de neige et de glace, indiquant que l’Hémisphère Nord avait enregistré sa 14ème couverture neigeuse d’hiver la plus importante en 47 ans d’archives.
La mer de glace Arctique a atteint sa taille la plus petite de son histoire en 2012, soit 49% de moins que la moyenne et 760 000 km² de moins que le record précédent, atteint en 2007.


samedi 12 janvier 2013

REXMA - La Guyane ne lâche pas

Le Parc amazonien de Guyane s'oppose au projet REXMA - projet soutenu par le Ministre du Redressement Productif A. Montebourg, qui vise à l'exploitation d'or alluvionnaire dans une aire de biodiversité rare, fragile et protégée. A croire que M. Montebourg ne vit que pour se faire remarque.

Le Parc amazonien de Guyane a été créé le 27 février 2007. Avec 3,4 millions d'hectares de terre, il couvre 40% de la Guyane française, constitue la plus grande aire protégée d'Europe et contribue à former l'un des plus grands espaces protégés du monde.
"Aux paysages d'une grande originalité, s'ajoute une palette de milieux rares : inselbergs (imposants massifs rocheux) et monts forestiers dont les plus hauts dépassent 800 mètres d'altitude. Difficile d'accès, le Parc national abrite une des zones les plus riches de la planète en termes de biodiversité." rapporte le site notre-planete.info

Bien opposé au projet, le Parc n'entend pas l'opinion de Ministère du Redressement Productif, a donné en fin d'année 2012 son accord à la société REXMA : pour l'exploitation d'or alluvionnaire dans le secteur de la crique Limonade, sur la commune de Saül en Guyane française.
Comme plusieurs services de l'Etat (DIREN, DAF, ONF) et le Préfet de l'époque, le Parc national a déjà fait connaître officiellement son opposition à ce projet minier et ce à deux reprises déjà. Le 11 juillet 2008, le Président du Conseil d'administration du Parc national a transmis au Préfet son avis d'opposition à une demande de permis (AEX) par la société REXMA. Pour le permis récemment accordé à cette même entreprise, le directeur de l'établissement public du Parc amazonien de Guyane a émis un avis défavorable dans un courrier adressé le 20 janvier 2009 au service instructeur, la DRIRE.

 
Aujourd'hui, le Parc amazonien de Guyane constate que cette décision d'exploitation :
  • Ne respecte pas la volonté de la population et des élus locaux. Cette position a encore été réaffirmée dernièrement dans le cadre de l'élaboration de la carte communale, de plusieurs communications récentes du maire de la commune au sujet de ce permis minier, et avec la pétition lancée à l'initiative d'une très large majorité d'habitants de la commune.
  • Va à l'encontre de la politique de développement durable engagée depuis plusieurs années par la commune et ses partenaires. La décision ministérielle risque notamment de nuire à la pérennité de la filière touristique sur la commune qui s'appuie sur la qualité reconnue et recherchée de l'environnement naturel qui enserre le village.
  • Confisque à la population une zone de subsistance utilisée pour la chasse et la pêche ; la crique Limonade constituant l'unique cours d'eau accessible et proche du village qui présente un réel intérêt en terme de ressource pour la pêche des habitants.
  • Sera à l'origine de la destruction inévitable de milieux naturels et aquatiques jusqu'alors préservés. Les connaissances scientifiques sur le secteur ont mis en évidence la présence de nombreuses espèces de vertébrés protégés par arrêté ministériel, ainsi que la présence d'espèces patrimoniales rares à l'échelle de la région.
  • Fait encourir le risque de pollutions (matière en suspension, remobilisation du mercure présent dans les sols) en zone coeur de parc ; le permis minier se situant dans un bassin versant juste en amont pourrait impacter plus de 6 km de linéaire de cours d'eau.
  • S'oppose d'ores et déjà à une des grandes priorités du SDAGE de Guyane, et de fait, aux principes à respecter qui s'imposent par la Directive cadre européenne sur l'eau (DCE) pour atteindre ce résultat. Ceux-ci reposent d'une part, sur le fait de ne pas dégrader l'état existant des cours d'eau identifiés en très bon état écologique, et d'autre part, de garantir la continuité hydrologique.
  • S'opposerait ainsi en cas d'impacts aux articles 1 et 3 de la loi de 2006 relative aux Parcs nationaux et à l'article L. 331-1 du Code de l'environnement qui prévoient la solidarité écologique entre les zones de coeur et de libre adhésion.
  • En raison de l'antériorité de la demande de l'exploitant, ce permis a pu être octroyé pour 5 ans en zone interdite du SDOM. Ce dernier étant depuis entré en vigueur, le titre minier ne pourra pas être renouvelé en tout état de cause. Le Parc amazonien de Guyane s'interroge donc sur la cohérence de cette décision qui va faire émerger une activité temporaire et néanmoins durablement dégradante pour l'environnement proche de Saül. Ceci, au détriment d'une politique véritable de développement durable, souhaitée par la majorité des habitants concernés, basée sur l'éco-­tourisme et la valorisation de patrimoines naturels et culturels guyanais.

On comprend que le Parc amazonien de Guyane réaffirme encore et encore son opposition à ce projet. Cette position, loin d'être "un caprice", est posé et légitime pour les communes et de la majorité de ses habitants, pour développement raisonné et la pérennité d'un espace unique.

jeudi 30 août 2012

Devrions nous devenir végétarien ?

       Alors que la population mondiale devrait atteindre les 9 milliards d’individus au milieu du siècle, la production alimentaire planétaire aura besoin d’augmenter de 70% pour répondre aux besoin des hommes. Une évolution tout simplement ingérable en termes de ressources naturelles, si nous ne changeons pas drastiquement nos habitudes culinaires. C’est ce que souligne une récente étude réalisée par le Stockholm International Water Institute, précisant que l’humanité sera conduite à adopter un régime alimentaire végétarien généralisé d’ici 2050. En cause : l’énorme volume d’eau nécessaire à la production de viande (abreuvement du bétail et irrigation). Cette pression hydrographique risque d’atteindre rapidement ses limites, puisque selon les Nation Unies, 70% de l’eau douce disponible sur Terre est déjà destinée à l’agriculture et à l’élevage. La solution préconisée par le SIWI serait donc de renoncer à la viande. Si le végétarisme tente, de nos jours, de nombreux consommateurs, il reste toutefois peu répandu dans les pays développés. 

 La viande pourrait-elle être supprimé de notre alimentation ?

jeudi 2 août 2012

Une 2ième plateforme d'énergies marines au Royaume-Uni


Pas de temps à perdre avec les JO de Londres, le ministre britannique à l'Energie et au Changement climatique, Greg Barker, a annoncé le lancement du second parc dédié aux énergies marines, au large du Royaume-Uni. Pentland Firth and Orkney Waters, dans les eaux écossaises, le centre européen des énergies marines (EMEC) teste de nouvelles technologies.
A savoir que le premier parc britannique a été lancé en janvier dernier, au Sud-Ouest de l'Angleterre. Selon les estimations, les énergies houlomotrices et marémotrices au Royaume-Uni pourraient produire 27 GW d'ici 2050.

En France, la plateforme d'essais des énergies marines Sem-Rev devrait ouvrir au large du Croisic (Pays de Loire) d'ici la fin de l'année. Un appel d'offres devrait également être lancé d'ici deux ans pour développer des hydroliennes au Raz Blanchard (Normandie). Mais il y a-t-il vraiment un avenir pour ces méthodes de production ?

jeudi 3 mai 2012

Le gaz de schiste divise l'Europe

       L’Union européenne est au cœur de débat sur les gaz de schiste, suite à la remise d'un rapport controversé d'un député pro-exploitation alors que des pétitions citoyennes de contestation parviennent au Parlement.


       Le 11 avril dernier, le rapport sur les gaz et huiles de schiste, du député polonais Boguslaw Sonik (Parti Populaire Européen Démocrates Chrétiens), a été remis auprès de la commission environnement du Parlement européen. Si la Pologne a commencé une exploration à grande échelle, la France et la Bulgarie ont de leur côté interdit la fracturation hydraulique. Tandis que la Roumanie ou l'Allemagne ont stoppé toute exploitation.
      Le Parlement européen avait publié une étude en juillet 2011 sur les risques environnementaux de l'extraction de cette ressource. Si certains députés veulent des règles communes pour encadrer les activités d'exploration, d'autres appellent à une interdiction européenne de l'extraction du gaz de schiste pour des raisons de protection de l'environnement. 
Le député Bogusław Sonik défend que "chaque pays a le droit de décider avec quel carburant il veut couvrir ses besoins en énergie et qu'aucune interdiction ne peut être donnée au niveau européen". Selon M. Sonik, l'exploitation du gaz de schiste serait un processus ''sûr'' grâce aux lois européennes et nationales existantes. Le parlementaire insiste toutefois dans son rapport, pour que les forages soient organisés dans le respect de la protection de l'environnement via des mesures préventives. La fracturation des roches contenant les gaz de schiste par injection d'énormes quantités d'eau devrait être encadrée. La qualité des eaux devrait être également évaluée " avant, pendant et après l'exploitation''.


     Le rapport, débattu le 25 avril devant la commission environnement du Parlement, ne satisfait pas les ONG et députés écologistes.
Les 40 associations estiment que la motion du député devrait "fortement influencer la position de l'Union Européenne sur ces hydrocarbures fossiles, confortant une fois de plus ses choix catastrophiques en matière de politique énergétique''. Selon les ONG, ce document "se refuse en effet à prendre en compte les innombrables pollutions chimiques et toxiques, les conséquences sanitaires, le gaspillage d'eau potable, la dévastation des territoires engendrés par l'exploitation des gaz et huiles de schiste aux Etats-Unis et ailleurs, préférant faire la part belle aux volontés des industriels pétroliers et gaziers'', pointent-elles.
De son côté Michèle Rivasi, eurodéputée française Europe Ecologie les Verts (EELV) déclare : ''une chose est sûre pour l'instant, la directive sur l'évaluation des incidences environnementales doit être révisée : elle exempte les gaz de schiste d'études d'impact du fait d'un seuil d'extraction de gaz quotidien bien trop élevé (500.000 mètres cubes par jour)".

       Les pétitions sont dés lors nombreuses et selon Sandrine Bélier (EELV) cela "montrent une prise de conscience et des inquiétudes grandissantes des populations''. De futures saisines du Parlement par des citoyens français, anglais, roumains et belges seraient également annoncées, pour faire suite aux bulgares et polonais.
Une coalition de 40 ONG européennes (dont Les Amis de la Terre, Attac, WECF…) ont interpellé mercredi 25 avril le Parlement européen pour réitérer leur opposition au recours à la technique de fracturation hydraulique et au développement d'autres hydrocarbures fossiles.


      Le rapport pourrait être voté en session plénière au Parlement européen en septembre prochain. En attendant, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) doit publier le 29 mai des recommandations sur les meilleures pratiques à adopter pour l'exploitation du gaz de schiste. Elle estime que sa production pourrait atteindre au niveau mondial 428 milliards de m3 en 2035.

mercredi 25 avril 2012

Le Parc national des Calanques : enfin une réalité !

      C'est officielle : la création du Parc naturel des Calanques (Bouches-du-Rhône). Une avancé majeur pour la protection d’un écosystème unique aux yeux du gouvernement et de beaucoup de provençaux.


       Les associations de défense de l’environnement et de riverains avaient émis des réserves quant au tracé de ce parc naturel mixte et se sont souvent déchirées à garantir la préservation de la biodiversité locale. Paraphé le 18 avril 2012 par le Premier ministre François Fillon, le décret entérinant la création du Parc national des Calanques et  marque la fin d’un long périple , débutée en 1999.
Cette signature intervient aussi quelques jours après des manifestations écologistes organisées simultanément sur la côte-d’Azur en en Corse contre l’exploitation pétrolière offshore en Méditerranée, à proximité du sanctuaire marin Pélagos. L’entreprise britannique Melrose Resources, associée depuis peu au groupe texan Noble Energy, n'a pas vu renouveler son permis d’exploration accordé en 2002; les pouvoirs publics ont,semble-t-il, changé le fusil d'épaule, période électorale oblige - où tous les sondages prédisent que l’Élysée hébergera un nouveau locataire le 6 mai prochain.

     Ce parc met de nombreuses espèces à l’abri dans les frontières de ce qui constitue le premier parc naturel péri-urbain du Vieux Continent. Situé aux portes de Marseille (Bouches-du-Rhône), il « s’inscrit dans le cadre des objectifs de la stratégie nationale pour la création et la gestion des aires marines protégées », a précisé le ministère de l’Écologie dans un communiqué diffusé sur son site Internet, le 18 avril dernier. 
Un Parc national doit par ailleurs permettre de « concilier au mieux les activités professionnelles et de loisirs avec ce territoire », a poursuivit le ministère Vert, dont les prérogatives ont été « absorbées » par Matignon à la suite de l’attribution à Nathalie Kosciusko-Morizet du poste de porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy (cf. La présidentielle avant l'écologie).
La création de ce sanctuaire de la biodiversité est unique car terrestre et marine; en effet près de 90 % de la surface se situe en mer, « garantira un cadre structuré de gestion et de protection de ce patrimoine unique, en synergie avec tous les acteurs existants ».
En termes chiffrés, le site du Parc national des Calanques, « témoin d’une histoire méditerranéenne millénaire avec plus de 90 sites archéologiques mis au jour », abrite environ cent quarante espèces protégées, « dont l’un des derniers couples d’aigles de Bonelli présents en France » et « 60 espèces (marines) patrimoniales ». « Il compte enfin de nombreuses espèces végétales endémiques comme l’Ophrys de Marseille, la Sabline de Provence ou encore l’Astragale de Marseille », souligne le ministère.

Après 13 années, après le lancement du projet et les débats, à l’issue de nombreuses péripéties, le gouvernement peut être soulagé.

mardi 17 avril 2012

La crise écologique existe toujours pour les Français


       Les campagnes présidentielles sont a fond, mais il est déplorable que dans le débat politique la  considération accordée aux thématiques liées à la protection de l’environnement reste faible. Une tendance qui est loin de s’inverser à quelques jours du premier tour de l’élection. Le réchauffement climatique, les pollutions ou l’érosion de la biodiversité  sont littéralement noyés par la crise financière. Néanmoins d'après de récent sondage : "une majorité de nos compatriotes estime pourtant la crise écologique tout aussi grave." écrit Zegreenweb.com

       Eva Joly (candidate d'Europe Écologie-Les Verts), bousculée durant sa campagne, est toujours à la peine dans les sondages. Corinne Lepage n’a pas obtenu les cinq cents parrainages nécessaires.

        Où est passé Nicolas Hulot - disparu des écrans radar - et son pacte écologique de 2007 ?
La Fondation du père du Pacte écologique a commandé à Harris Interactive un sondage publié jeudi 12 avril, dans les colonnes du Parisien.
       Les chiffres parle d'eux même. "55 % des 1399 personnes interrogées (NDLR : des « individus représentatifs de la population française, âgés de dix-huit ans et plus ») souhaiteraient en effet que le prochain président de la République tienne autant compte de la crise écologique que de la dégradation de la conjoncture économique." présente le journal.
De plus, 81 % des sondés considèrent que le système actuel n’est « pas viable sur le long terme car il conduit à l’épuisement des ressources naturelles ».

De l'environnement au développement durablement social

      Autre chiffre, autre révélation :  74 % des sondés verraient d’un bon œil la création d’une nouvelle taxe sur les transactions financières afin d’aider les pays en développement (PED) à se conformer aux standards environnementaux.
      D’une manière générale, les Français sondés aspirent à la mise en œuvre d’une fiscalité plus verte et social. « Ce sondage montre que (nos compatriotes) ont un train d’avance sur les principaux candidats en estimant que l’environnement ne doit pas être traité à part ou simplement comme une contrainte », a commenté Benoît Faraco, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH), cité par le quotidien francilien. En revanche, « la priorité accordée exclusivement à la crise écologique est très minoritaire parmi toutes les catégories de population, y compris parmi celles qui la trouvent « tout à fait » préoccupante (6 %, pour 5 % en moyenne) et même parmi les sympathisants d’EELV (13 %) ou les personnes ayant l’intention de voter pour Mme Joly le 22 avril prochain (13 %) ». 

     Un constat : certains Français établissent un lien entre crise écologique et crise économique. Il est donc regrettable le développement durable soit le parent pauvre des campagnes présidentielles.

mardi 10 avril 2012

Trouver des adressesvertes

         " Pas d’esprit de chapelle ni de parti pris excessif, juste le parti pris de promouvoir entre gens de bonne volonté ce qui est sain, naturel, typique, authentique. L’idée est de mettre en avant le mérite des femmes et des hommes qui par leurs activités contribuent à la conservation, à l’animation et au développement harmonieux de territoires où l’homme et la nature font bon ménage."


          Plus besoin de passer des heures, sur internet, pour trouver l'adresse d'un magasin bio, le plus proche. Le site web mesadressesvertes.com vous propose de trouver, recenser et répertorier les adresses qui vous conviennent et vous correspondent. L’important est que le site propose "des services et produits issus de pratiques responsables respectueuses des hommes et des grands équilibres naturels."
Exit les certifiées bio ou éco-labélisées, ce guide offre un éventail de choix sur le principe du développement soutenable.

         Ce site avance que : "Dans un premier temps, [...] nous avons fait le choix de vous proposer des adresses réparties dans toute la France. Notre sélection va s’étoffer au fil des mois et des années, le temps pour notre équipe d’en découvrir un maximum et de les commenter, le temps pour nos lecteurs de nous en apporter de nouvelles pour la France et les autres pays."  L'utilisateur donc partit du processus de recensement et de partage du bon plan.

         Voilà une bonne idée pour rester au vert et partager ses découvertes.