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mercredi 25 avril 2012

Le Parc national des Calanques : enfin une réalité !

      C'est officielle : la création du Parc naturel des Calanques (Bouches-du-Rhône). Une avancé majeur pour la protection d’un écosystème unique aux yeux du gouvernement et de beaucoup de provençaux.


       Les associations de défense de l’environnement et de riverains avaient émis des réserves quant au tracé de ce parc naturel mixte et se sont souvent déchirées à garantir la préservation de la biodiversité locale. Paraphé le 18 avril 2012 par le Premier ministre François Fillon, le décret entérinant la création du Parc national des Calanques et  marque la fin d’un long périple , débutée en 1999.
Cette signature intervient aussi quelques jours après des manifestations écologistes organisées simultanément sur la côte-d’Azur en en Corse contre l’exploitation pétrolière offshore en Méditerranée, à proximité du sanctuaire marin Pélagos. L’entreprise britannique Melrose Resources, associée depuis peu au groupe texan Noble Energy, n'a pas vu renouveler son permis d’exploration accordé en 2002; les pouvoirs publics ont,semble-t-il, changé le fusil d'épaule, période électorale oblige - où tous les sondages prédisent que l’Élysée hébergera un nouveau locataire le 6 mai prochain.

     Ce parc met de nombreuses espèces à l’abri dans les frontières de ce qui constitue le premier parc naturel péri-urbain du Vieux Continent. Situé aux portes de Marseille (Bouches-du-Rhône), il « s’inscrit dans le cadre des objectifs de la stratégie nationale pour la création et la gestion des aires marines protégées », a précisé le ministère de l’Écologie dans un communiqué diffusé sur son site Internet, le 18 avril dernier. 
Un Parc national doit par ailleurs permettre de « concilier au mieux les activités professionnelles et de loisirs avec ce territoire », a poursuivit le ministère Vert, dont les prérogatives ont été « absorbées » par Matignon à la suite de l’attribution à Nathalie Kosciusko-Morizet du poste de porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy (cf. La présidentielle avant l'écologie).
La création de ce sanctuaire de la biodiversité est unique car terrestre et marine; en effet près de 90 % de la surface se situe en mer, « garantira un cadre structuré de gestion et de protection de ce patrimoine unique, en synergie avec tous les acteurs existants ».
En termes chiffrés, le site du Parc national des Calanques, « témoin d’une histoire méditerranéenne millénaire avec plus de 90 sites archéologiques mis au jour », abrite environ cent quarante espèces protégées, « dont l’un des derniers couples d’aigles de Bonelli présents en France » et « 60 espèces (marines) patrimoniales ». « Il compte enfin de nombreuses espèces végétales endémiques comme l’Ophrys de Marseille, la Sabline de Provence ou encore l’Astragale de Marseille », souligne le ministère.

Après 13 années, après le lancement du projet et les débats, à l’issue de nombreuses péripéties, le gouvernement peut être soulagé.

mardi 17 avril 2012

La crise écologique existe toujours pour les Français


       Les campagnes présidentielles sont a fond, mais il est déplorable que dans le débat politique la  considération accordée aux thématiques liées à la protection de l’environnement reste faible. Une tendance qui est loin de s’inverser à quelques jours du premier tour de l’élection. Le réchauffement climatique, les pollutions ou l’érosion de la biodiversité  sont littéralement noyés par la crise financière. Néanmoins d'après de récent sondage : "une majorité de nos compatriotes estime pourtant la crise écologique tout aussi grave." écrit Zegreenweb.com

       Eva Joly (candidate d'Europe Écologie-Les Verts), bousculée durant sa campagne, est toujours à la peine dans les sondages. Corinne Lepage n’a pas obtenu les cinq cents parrainages nécessaires.

        Où est passé Nicolas Hulot - disparu des écrans radar - et son pacte écologique de 2007 ?
La Fondation du père du Pacte écologique a commandé à Harris Interactive un sondage publié jeudi 12 avril, dans les colonnes du Parisien.
       Les chiffres parle d'eux même. "55 % des 1399 personnes interrogées (NDLR : des « individus représentatifs de la population française, âgés de dix-huit ans et plus ») souhaiteraient en effet que le prochain président de la République tienne autant compte de la crise écologique que de la dégradation de la conjoncture économique." présente le journal.
De plus, 81 % des sondés considèrent que le système actuel n’est « pas viable sur le long terme car il conduit à l’épuisement des ressources naturelles ».

De l'environnement au développement durablement social

      Autre chiffre, autre révélation :  74 % des sondés verraient d’un bon œil la création d’une nouvelle taxe sur les transactions financières afin d’aider les pays en développement (PED) à se conformer aux standards environnementaux.
      D’une manière générale, les Français sondés aspirent à la mise en œuvre d’une fiscalité plus verte et social. « Ce sondage montre que (nos compatriotes) ont un train d’avance sur les principaux candidats en estimant que l’environnement ne doit pas être traité à part ou simplement comme une contrainte », a commenté Benoît Faraco, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH), cité par le quotidien francilien. En revanche, « la priorité accordée exclusivement à la crise écologique est très minoritaire parmi toutes les catégories de population, y compris parmi celles qui la trouvent « tout à fait » préoccupante (6 %, pour 5 % en moyenne) et même parmi les sympathisants d’EELV (13 %) ou les personnes ayant l’intention de voter pour Mme Joly le 22 avril prochain (13 %) ». 

     Un constat : certains Français établissent un lien entre crise écologique et crise économique. Il est donc regrettable le développement durable soit le parent pauvre des campagnes présidentielles.

mardi 10 avril 2012

Trouver des adressesvertes

         " Pas d’esprit de chapelle ni de parti pris excessif, juste le parti pris de promouvoir entre gens de bonne volonté ce qui est sain, naturel, typique, authentique. L’idée est de mettre en avant le mérite des femmes et des hommes qui par leurs activités contribuent à la conservation, à l’animation et au développement harmonieux de territoires où l’homme et la nature font bon ménage."


          Plus besoin de passer des heures, sur internet, pour trouver l'adresse d'un magasin bio, le plus proche. Le site web mesadressesvertes.com vous propose de trouver, recenser et répertorier les adresses qui vous conviennent et vous correspondent. L’important est que le site propose "des services et produits issus de pratiques responsables respectueuses des hommes et des grands équilibres naturels."
Exit les certifiées bio ou éco-labélisées, ce guide offre un éventail de choix sur le principe du développement soutenable.

         Ce site avance que : "Dans un premier temps, [...] nous avons fait le choix de vous proposer des adresses réparties dans toute la France. Notre sélection va s’étoffer au fil des mois et des années, le temps pour notre équipe d’en découvrir un maximum et de les commenter, le temps pour nos lecteurs de nous en apporter de nouvelles pour la France et les autres pays."  L'utilisateur donc partit du processus de recensement et de partage du bon plan.

         Voilà une bonne idée pour rester au vert et partager ses découvertes.