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lundi 19 décembre 2011

NKM souhaite faire des économies

     Après quatre mois de concertation, plus de 200 contributions, et 120 propositions soumises à consultation du public, Nathalie Kosciusko-Morizet a présenté la feuille de route du gouvernement issue de la table ronde nationale pour l’efficacité énergétique. Elle comprend 27 mesures concrètes pour accélérer les économies d’énergie.



       L’accident de Fukushima et la hausse du prix de l’énergie ont conduit tous les pays à engager une réflexion sur leur modèle énergique. L’Espagne a ainsi annoncé un nouveau plan d’actions mi 2011, l’Allemagne et le Japon réfléchissent aux moyens d’accroître leur performance énergétique. Avec ces nouvelles mesures, la France renforce son action engagée avec le Grenelle de l’environnement et les investissements d’avenir.
Au total, la politique nationale en faveur de l’efficacité énergétique doit permettre une diminution des consommations à l’horizon 2020 comprise entre 19,7 et 21,4 %. Cela représente l’équivalent de la consommation annuelle de 16 millions d'habitants.

      "Les mesures retenues poursuivent un triple objectif : social, économique et écologique. En renforçant notre action sur la précarité énergétique, en déployant 100 M€ de prêts bonifiés pour les artisans, en soutenant les travaux d’économies d’énergies dans les communes rurales, nous veillons à ce que personne ne soit mis à l’écart de la transition énergétique. Avec le développement des énergies renouvelables et le renforcement de la sureté nucléaire, l’efficacité énergétique est une des trois priorités de la politique énergétique de la France", a expliqué la ministre de l'Environnement.

Article de : enviro2b.com

mercredi 14 décembre 2011

Les documentaires écolos surf aux Oscars

Il y en a cinq ! Cinq documentaires sur une problématique écologique et susceptibles d’obtenir la récompense cinématographique suprême, celle qui peut faire de votre œuvre un carton du box-office, v;oire amener un succès populaire assez important pour réveiller l’une ou l’autre conscience gouvernemental
Ce qui veut dire qu’il y a une chance sur trois pour que le jury consacre cette année un « docu green », un an après le retentissant succès de Gasland, production coup de poing sur les ravages environnementaux perpétrés par l’exploitation des gaz de schiste outre-Atlantique mais qui n’a obtenu « qu’ »un Grammy Award.

 Les nominés sont :

Battle for Brooklyn, récit d’un combat méconnu de notre côté de l’Atlantique, bien qu’il ait duré sept ans. Entrepris par des résidents, il a consisté à préserver le célèbre quartier new-yorkais en s’opposant au projet gouvernemental d’installer un centre sportif et d’ériger seize buildings, davantage synonyme de destructions que de développement de leur point de vue.




If a Tree falls, co-réalisé par Sam Cullman et Marshall Curry, aborde la question sensible de l’éco-terrorisme à travers le cas de l’activiste Daniel McGowan, ancien membre du Front de libération de la Terre (ELP)




Semper Fi est quant à lui une immersion dans le quotidien de Jerry Ensminger, ancien soldat affecté à la base de Camp Lejeune (Caroline du Nord). Là-bas, pendant près de quatre décennies, les Marines et leurs familles ont bu et baigné dans une eau contaminée par des toxines issues de déchets et de déversements industriels.



 Project Nim, réalisé par James Marsh, traite de l’humanisation des primates. Epineux dossier de la cruauté de l’expérimentation animale tient également une place de choix dans ce documentaire puisqu’il est ici question d’une femelle chimpanzé élevée comme un être humain et qui a fini par apprendre le langage des signes américains avant de se retrouver isolée dans une cage de laboratoire.




Jane’s Journey rend hommage à l’action de Jane Goodall, illustre primatologue, éthologue et anthropologiste britannique qui a consacré le plus clair de sa vie à étudier les chimpanzés. « Si nous sommes la créature la plus intelligente à avoir jamais marché sur Terre, comment se fait-il que nous soyons en train de la détruire ? », interroge-t-elle dans cet opus.



lundi 12 décembre 2011

Durban: La France apporte sa pierre à l'édifice

      Nathalie Kosciusko-Morizet a participé au segment ministériel de la conférence de Durban qui s’est tenue à Durban du mercredi 7 au vendredi 9 décembre 2011. La ministre a pris la parole à la tribune en séance plénière jeudi 8 décembre 2011. Pour diviser par deux les émissions mondiales en 2050 par rapport à 1990, la France est prête à des avancées concrètes dans les domaines financiers, technologiques, juridiques.

Lors de son intervention en séance plénière, Nathalie Kosciusko-Morizet est revenue sur la position de la France au sujet du changement climatique :

      " Chacun doit apporter sa pierre à l’édifice, si modeste soit elle. La France l’a fait pour sa part. En tant que membre de l’Union européenne nous avons montré notre attachement au Protocole de Kyoto qui est le seul instrument juridique international existant qui a pour but et pour effet de réduire les émissions de Gaz à effet de serre. La France a également agi cette année à la Présidence du G20, en faisant avancer les discussions sur les sources de financements pour lutter contre le changement climatique dans les pays en développement. "

 La ministre poursuivit sur la nécessité d'un accord global:
"La deuxième chose que je voudrais dire est qu’il ne saurait y avoir d’alternative à un
cadre multilatéral de réduction des émissions. C’est pourquoi il nous faut lancer ici même à Durban un processus pour aboutir à un accord global. Il n y a pas d’autre voie. Il n’y a pas de Plan B pour la planète."

mercredi 7 décembre 2011

Double jeu novégien

       Perçue comme un pays-référence en matière de protection environnementale, la Norvège a scellé une entente bilatérale avec l’Indonésie. Cela consiste en le versement d’ici 2014 d’une aide d’un milliard de dollars (environ 746 milliards d’euros) en faveur de la protection des forêts, ponctionnées depuis de longues années, principalement à cause de la hausse de la demande mondiale en huile de palme, et en la mise en œuvre concertée de mécanismes de contrôle et de lutte contre le déboisement illégal.

      Pays-hôte d’un sommet international contre la déforestation en mai 2010, la Norvège a en outre paraphé des accords analogues avec le Brésil et Guyana et paraît de fait comme un modèle de vertu. Cependant certaines associations pointent une contradiction entre ces actions objectivement louables et des investissements conséquents dans des entreprises qui participent directement et activement au déboisement. Dix des trente millions de dollars alloués l’an passé au mécanisme REDD + auraient ainsi bénéficié à des sociétés impliquées dans l’exploitation forestière et les plantations ou à des compagnies minières qui défrichent elles aussi allègrement, dénonce l’Environmental Investigation Agency (EIA), organisme britannique qui a écrit au Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg pour qu’il change d’approche.

      « La Norvège vient au secours de la forêt tropicale d’une main et la détruit de l’autre », estime Lars Lovold, membre de l’antenne norvégienne de la Rainforest Foundation. A priori, les autorités norvégiennes réservent cependant leur réponse aux appels des associations de protection de l’environnement à une nouvelle politique. Il n’en demeure pas moins que l’étau se resserre autour d’elles, ainsi qu’en témoigne la vidéo publiée cette année par l’ONG indonésienne Telepak et l’EIA montrant les pratiques dévastatrices d’une société malaisienne financée par Oslo dans le cadre du partenariat avec Djakarta, donc censée garantir le patrimoine forestier indonésien.
     Partant de là, remettre tout à plat ne peut être que profitable. À la forêt aussi bien qu’à la crédibilité du mécanisme REDD +, déjà mise à mal par certaines associations, et à celle du gouvernement norvégien.

Source :  zegreenweb.com