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lundi 19 décembre 2011

NKM souhaite faire des économies

     Après quatre mois de concertation, plus de 200 contributions, et 120 propositions soumises à consultation du public, Nathalie Kosciusko-Morizet a présenté la feuille de route du gouvernement issue de la table ronde nationale pour l’efficacité énergétique. Elle comprend 27 mesures concrètes pour accélérer les économies d’énergie.



       L’accident de Fukushima et la hausse du prix de l’énergie ont conduit tous les pays à engager une réflexion sur leur modèle énergique. L’Espagne a ainsi annoncé un nouveau plan d’actions mi 2011, l’Allemagne et le Japon réfléchissent aux moyens d’accroître leur performance énergétique. Avec ces nouvelles mesures, la France renforce son action engagée avec le Grenelle de l’environnement et les investissements d’avenir.
Au total, la politique nationale en faveur de l’efficacité énergétique doit permettre une diminution des consommations à l’horizon 2020 comprise entre 19,7 et 21,4 %. Cela représente l’équivalent de la consommation annuelle de 16 millions d'habitants.

      "Les mesures retenues poursuivent un triple objectif : social, économique et écologique. En renforçant notre action sur la précarité énergétique, en déployant 100 M€ de prêts bonifiés pour les artisans, en soutenant les travaux d’économies d’énergies dans les communes rurales, nous veillons à ce que personne ne soit mis à l’écart de la transition énergétique. Avec le développement des énergies renouvelables et le renforcement de la sureté nucléaire, l’efficacité énergétique est une des trois priorités de la politique énergétique de la France", a expliqué la ministre de l'Environnement.

Article de : enviro2b.com

mercredi 14 décembre 2011

Les documentaires écolos surf aux Oscars

Il y en a cinq ! Cinq documentaires sur une problématique écologique et susceptibles d’obtenir la récompense cinématographique suprême, celle qui peut faire de votre œuvre un carton du box-office, v;oire amener un succès populaire assez important pour réveiller l’une ou l’autre conscience gouvernemental
Ce qui veut dire qu’il y a une chance sur trois pour que le jury consacre cette année un « docu green », un an après le retentissant succès de Gasland, production coup de poing sur les ravages environnementaux perpétrés par l’exploitation des gaz de schiste outre-Atlantique mais qui n’a obtenu « qu’ »un Grammy Award.

 Les nominés sont :

Battle for Brooklyn, récit d’un combat méconnu de notre côté de l’Atlantique, bien qu’il ait duré sept ans. Entrepris par des résidents, il a consisté à préserver le célèbre quartier new-yorkais en s’opposant au projet gouvernemental d’installer un centre sportif et d’ériger seize buildings, davantage synonyme de destructions que de développement de leur point de vue.




If a Tree falls, co-réalisé par Sam Cullman et Marshall Curry, aborde la question sensible de l’éco-terrorisme à travers le cas de l’activiste Daniel McGowan, ancien membre du Front de libération de la Terre (ELP)




Semper Fi est quant à lui une immersion dans le quotidien de Jerry Ensminger, ancien soldat affecté à la base de Camp Lejeune (Caroline du Nord). Là-bas, pendant près de quatre décennies, les Marines et leurs familles ont bu et baigné dans une eau contaminée par des toxines issues de déchets et de déversements industriels.



 Project Nim, réalisé par James Marsh, traite de l’humanisation des primates. Epineux dossier de la cruauté de l’expérimentation animale tient également une place de choix dans ce documentaire puisqu’il est ici question d’une femelle chimpanzé élevée comme un être humain et qui a fini par apprendre le langage des signes américains avant de se retrouver isolée dans une cage de laboratoire.




Jane’s Journey rend hommage à l’action de Jane Goodall, illustre primatologue, éthologue et anthropologiste britannique qui a consacré le plus clair de sa vie à étudier les chimpanzés. « Si nous sommes la créature la plus intelligente à avoir jamais marché sur Terre, comment se fait-il que nous soyons en train de la détruire ? », interroge-t-elle dans cet opus.



lundi 12 décembre 2011

Durban: La France apporte sa pierre à l'édifice

      Nathalie Kosciusko-Morizet a participé au segment ministériel de la conférence de Durban qui s’est tenue à Durban du mercredi 7 au vendredi 9 décembre 2011. La ministre a pris la parole à la tribune en séance plénière jeudi 8 décembre 2011. Pour diviser par deux les émissions mondiales en 2050 par rapport à 1990, la France est prête à des avancées concrètes dans les domaines financiers, technologiques, juridiques.

Lors de son intervention en séance plénière, Nathalie Kosciusko-Morizet est revenue sur la position de la France au sujet du changement climatique :

      " Chacun doit apporter sa pierre à l’édifice, si modeste soit elle. La France l’a fait pour sa part. En tant que membre de l’Union européenne nous avons montré notre attachement au Protocole de Kyoto qui est le seul instrument juridique international existant qui a pour but et pour effet de réduire les émissions de Gaz à effet de serre. La France a également agi cette année à la Présidence du G20, en faisant avancer les discussions sur les sources de financements pour lutter contre le changement climatique dans les pays en développement. "

 La ministre poursuivit sur la nécessité d'un accord global:
"La deuxième chose que je voudrais dire est qu’il ne saurait y avoir d’alternative à un
cadre multilatéral de réduction des émissions. C’est pourquoi il nous faut lancer ici même à Durban un processus pour aboutir à un accord global. Il n y a pas d’autre voie. Il n’y a pas de Plan B pour la planète."

mercredi 7 décembre 2011

Double jeu novégien

       Perçue comme un pays-référence en matière de protection environnementale, la Norvège a scellé une entente bilatérale avec l’Indonésie. Cela consiste en le versement d’ici 2014 d’une aide d’un milliard de dollars (environ 746 milliards d’euros) en faveur de la protection des forêts, ponctionnées depuis de longues années, principalement à cause de la hausse de la demande mondiale en huile de palme, et en la mise en œuvre concertée de mécanismes de contrôle et de lutte contre le déboisement illégal.

      Pays-hôte d’un sommet international contre la déforestation en mai 2010, la Norvège a en outre paraphé des accords analogues avec le Brésil et Guyana et paraît de fait comme un modèle de vertu. Cependant certaines associations pointent une contradiction entre ces actions objectivement louables et des investissements conséquents dans des entreprises qui participent directement et activement au déboisement. Dix des trente millions de dollars alloués l’an passé au mécanisme REDD + auraient ainsi bénéficié à des sociétés impliquées dans l’exploitation forestière et les plantations ou à des compagnies minières qui défrichent elles aussi allègrement, dénonce l’Environmental Investigation Agency (EIA), organisme britannique qui a écrit au Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg pour qu’il change d’approche.

      « La Norvège vient au secours de la forêt tropicale d’une main et la détruit de l’autre », estime Lars Lovold, membre de l’antenne norvégienne de la Rainforest Foundation. A priori, les autorités norvégiennes réservent cependant leur réponse aux appels des associations de protection de l’environnement à une nouvelle politique. Il n’en demeure pas moins que l’étau se resserre autour d’elles, ainsi qu’en témoigne la vidéo publiée cette année par l’ONG indonésienne Telepak et l’EIA montrant les pratiques dévastatrices d’une société malaisienne financée par Oslo dans le cadre du partenariat avec Djakarta, donc censée garantir le patrimoine forestier indonésien.
     Partant de là, remettre tout à plat ne peut être que profitable. À la forêt aussi bien qu’à la crédibilité du mécanisme REDD +, déjà mise à mal par certaines associations, et à celle du gouvernement norvégien.

Source :  zegreenweb.com

mercredi 30 novembre 2011

Durban observé

      C'est lundi 28 novembre qu'a débuté, à Durban en Afrique du sud, la 17eme conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques. Après les "échecs" de Cancun et de Copenhague, Durban donnera-t-elle un accord?

      Depuis Lundi et pendant deux semaines, les spécialistes du climat sont réunis à Durban, en Afrique du Sud afin de tenter de trouver un accord international dans la lutte contre le réchauffement climatique. En préambule à cette réunion internationale, des milliers de personnes se sont rassemblées, Dimanche 27 novembre, à l'occasion d'un concert pour une "justice climatique", au stade de King's Park.
 A cette occasion, le prix Nobel de la Paix Desmond Tutu s'est présenté comme le porte-parole de ceux qui attendent davantage d'implication des pays riches dans cette lutte. "Nous n'avons qu'une maison et que que vous soyez riches ou pauvres, c'est votre seule maison (...) Nous devons avancer ensemble", scandait l'homme de 80 ans.

       S'agissant de négociations qui commencent, Christiana Figueres, la responsable climat de l'ONU rappelait en conférence de presse que gérer l'après-Kyoto, seul traité existant jusqu'à présent imposant des limites aux émissions de gaz à effet de serre d'une quarantaine de pays industrialisés, se révèle être une "mission délicate". En effet, pays industrialisés et pays en voie de développement s'opposent sur les engagements fixés à chacun.
       Les pays en développement, soutenus par nombre de mouvements sociaux et d'ONG, exigent que les pays développés concernés par Kyoto, reprennent de nouveaux engagements à l'issue d'une période initiale qui se termine fin 2012. Or, peu d'entre-eux, et notamment, le Japon, la Russie et le Canada, à l'exception des pays de l'Union européenne, souhaitent maintenir un système qui ne s'applique pas aux deux plus grands pollueurs de la planète, les Etats-Unis et la Chine.

source : enviro2b.com

lundi 28 novembre 2011

La Chine souhaite prolonger le Protocole de Kyoto

      La Chine avait surpris les observateurs en se montrant beaucoup moins inflexible que lors du pathétique sommet de Copenhague (Danemark) fin 2009. À Cancun (Mexique) en décembre, l’Empire du Milieu a eu le bon goût de mettre de côté son attachement à la responsabilité historique des États occidentaux en matière d’émissions de gaz à effet de serre (GES) – persister sur cette notion eût certes été dérangeant eu égard à son leadership mondial en matière de rejets de CO2 – et de se déclarer disposé à se soumettre à une résolution contraignante des Nations Unies. 


      Un « grand bond en avant » – vraiment productif et servant les intérêts de la communauté internationale celui-ci – qui reflétait la volonté de l’Empire du Milieu de jouer « un rôle positif et constructif », avait commenté Huang Huikiang, émissaire du ministère chinois des Affaires étrangères pour les questions climatiques. Ce dernier avait néanmoins prévenu : « sur la question du Protocole de Kyoto, nous ne pouvons pas transiger ».
De l’eau a coulé sous les ponts depuis et Pékin, emboîtant le pas du Parlement européen, vient à son tour de se prononcer pour sa prolongation. Une fois n’est pas coutume : sur cette question – capitale – au moins, sauf très improbable retournement de situation, l’Union Européenne (UE) et la Chine parleront donc d’une seule voix. Vu leur puissance diplomatique, il y a tout lieu de croire que cette option l’emportera sur la « stratégie danoise » qu’ont défendu les trois pays précités, celle-ci englobant certes 80 % des émissions de GES mondiales mais étant dépourvue d’assise juridique et de dispositions contraignantes.
Déjà hautement hypothétique, la perspective de la signature d’un accord fort lors du sommet de Durban (Afrique du Sud), qui débute lundi, s’éloigne de facto de jour en jour. Il faudra cependant bien dépasser le Protocole de Kyoto, celui-ci, qui doit arriver à expiration fin 2012 et n’a on le sait pas été ratifié par les États-Unis, étant « techniquement » obsolète.

     Le mécanisme qu’il a créé, lui, pourrait être rediscuté en Afrique du Sud, plusieurs pays industrialisés qui ont ratifié le protocole ayant indiqué ne pas souhaiter reprendre de nouveaux engagements. Si « aucun autre mécanisme n’a été aussi efficace pour attirer des milliards de dollars en capitaux privés vers des projets qui réduisent les rejets dans les pays en développement », estime James Cameron, fondateur du fonds d’investissement britannique Climate Change Capital, les conjonctures diplomatique et financière constituent plus que jamais une menace pour sa survie, à court terme a minima. Reste à savoir par quoi le remplacer…

mercredi 23 novembre 2011

Premiers hybrides en Arctique

     Le réchauffement climatique traduit entre autres par une érosion de la banquise synonyme de dégradation perpétuelle de leur habitat. Les ours polaires sont en conséquence en très grande difficulté, comme évoqué à plusieurs reprises par de nombreuses colonnes, et parfois amenés à repousser leurs limites. Ainsi le cas dramatique de cette femelle qui, en début d’année, avait nagé neuf jours de rang sans interruption et parcouru près de sept cents kilomètres à la recherche de nourriture. Révélatrice des redoutables capacités de nageur de l’espèce mais aussi de l’ampleur de la fonte des glaces, la prouesse lui a cependant coûté son petit et accessoirement 22 % de sa masse graisseuse.
     Une étude rédigée conjointement par l’US Geological Survey (USGS) et le WWF est parue cet été a apporté un nouvel éclairage sur les difficultés actuelles des plantigrades. Des colliers GPS fixés sur soixante-huit femelles et des images satellites ont permis aux chercheurs de les suivre à la trace entre 2004 et 2009. Les premiers résultats de leurs travaux sont pour le moins inquiétants, vingt individus ayant dû, à cinquante reprises, parcourir des distances de plus de cinquante kilomètres entre les mois de juillet et d’octobre des années étudiées, au cours d’une période où les glaces se font de plus en plus rares. Sur onze femelles ayant nagé de longues distances avec leur progéniture, il s’est par ailleurs avéré que cinq d’entre elles n’ont pas survécu, soit une mortalité énorme de 45 %.

      N’allant pas de pair avec la disparition des velléités d’accouplement, la diminution des stocks a sans doute contribué en partie à l’apparition d’une espèce hybride, croisement entre un ours polaire et un grizzly. Une bizarrerie découverte en 2006, jusqu’ici orpheline et qui pourrait également s’expliquer par l’affaiblissement de la banquise, laquelle tend à anéantir les obstacles qui « protégeaient » les espèces marines des appétences de leurs homologues terrestres, sachant que des spécimens de marsouins « mixtes » et de narval-bélugas ont aussi été mis au jour et qu’une équipe de spécialistes du National Marine Mammal Laboratory dirigée par l’écologiste Brendan Kelly a estimé à trente-quatre le nombre d’hybridations possibles. Or, répétons-le, certaines espèces de mammifères marins ayant élu domicile dans le Grand Nord sont déjà en péril. « Ce métissage pourrait être la goutte d’eau qui fera déborder le vase », redoute M. Kelly.
Subsiste tout de même une petite lueur d’espoir concernant les plantigrades, Ottawa ayant officiellement reconnu il y a quelques jours la gravité des menaces qui pèsent sur les ours polaires (qui sont environ quinze mille au Canada). Ceux-ci – voués à l’extinction d’ici la fin du siècle aux dires de certains scientifiques – devraient faire l’objet d’une nouvelle législation destinée à renforcer leur protection. Ils en ont grandement et urgemment besoin.

Source : www.zegreenweb.com

lundi 14 novembre 2011

Fillon 2012, plan de rigueur peu durable

      France Nature Environnement a interpellé le gouvernement au lendemain de l'annonce du plan de rigueur pour 2012. Le mouvement qui regroupe 3 000 associations écologistes demande au Premier ministre de ne pas oublier les nombreux dispositifs très coûteux qui subventionnent la pollution.
      Monsieur Fillon vient de dévoiler, le 8 novembre, le plan de rigueur du Gouvernement pour le budget 2012 et propose un nouveau coup de rabot de 20% sur le crédit d’impôt développement durable. Pour le RAC-F, la FNH, FNE, la Ligue ROC et la LPO, il aurait été beaucoup plus judicieux de supprimer les subventions à la pollution. A la clé, 5,8 milliards d’Euros à récupérer.


 Source image: www.rtl.fr

      Le rapport Bricq souligne que les dépenses fiscales liées à la consommation d’énergies fossiles s’élèvent chaque année à 5,8 milliards d’euros. Parmi les secteurs privilégiés, on trouve l’aviation, exonérée de taxe sur la consommation intérieure (3,5 milliards d’euros) alors qu’elle représente de loin le transports le plus émetteur de gaz à effet de serre ou encore les agrocarburants de première génération, largement inefficaces d’un point de vue environnemental et social, qui bénéficient également d’une défiscalisation (196 millions d’euros/an).
Ces subventions à la pollution pèsent lourdement sur le budget de l’Etat, selon les associations, et vont à l’encontre des objectifs que la France s’est fixée lors du Grenelle de l’Environnement, en matière de lutte contre le changement climatique et de protection de la biodiversité.

      De plus, le Premier Ministre serait bien inspiré de supprimer ces niches fiscales, au lieu de porter un coup de canif aux modes de vie respectueux de l’environnement (rabot sur le crédit développement durable, augmentation de la TVA pour les travaux de rénovations des logements).
      Le RAC-F, la FNH, FNE, la Ligue ROC et la LPO regrettent donc que la fiscalité écologique soit systématiquement oubliée dans notre pays. La France qui a abandonné en 2009 le projet de Contribution Climat Energie reste l’un des plus mauvais élèves de l’UE en matière de fiscalité écologique.

jeudi 10 novembre 2011

Les pénitenciers verts

     Dans l’Etat de Washington (Etats-Unis), quatre établissements pénitentiaires participent au Sustainable Prisons Project, qui vise à favoriser la réinsertion des détenus via les emplois verts et le développement durable. Une initiative qui porte ses fruits et qui s’exporte doucement en Europe.

      Fondé en 2008, d’un partenariat entre l’administration pénitentiaire de l’Etat de Washington et l’ Evergreen State College, le Sustainable Prisons Project associe les détenus à la préservation de l’environnement. Avec des scientifiques, des étudiants et des membres du personnel pénitentiaire, ils contribuent à la reconstruction des écosystèmes fragilisés situés autour des prisons et à la conservation d’espèces locales menacées comme la grenouille maculée de l’Oregon et le Damier le Taylor, un papillon pour lequel le Pentagone s’était mobilisé alors que l’espèce avait trouvé refuge sur le champs de tir de la base Lewis McChord. A cette volonté d’amener la science et la nature dans les prisons s’ajoute l’objectif de changer le regard de l’opinion publique sur les prisonniers

          En France, les autorités n'ont pas encore emboîté le pas mais le ministère de la Justice a tout de même lancé le 15 septembre dernier l’exposition Cœur nature, qui circulera pendant deux ans dans les prisons. Des ateliers de sensibilisation au développement durable, des programmes pédagogiques conçus par le Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information (CLEMI) ainsi qu’une présentation générale des emplois verts accompagneront cette manifestation culturelle dans le but d’ouvrir les détenus à la filière environnementale. Pour le ministère, cette sensibilisation participe d’une prise de conscience citoyenne essentielle à la réinsertion des détenus. Et qui ne peut que favoriser la préservation de l’environnement.

 Sources : zegreenweb.com

mercredi 9 novembre 2011

G20, avancée pour l'environnement

     Vendredi 4 novembre, les chefs d'Etat et de gouvernement des 20 principales économies mondiales ont adopté une déclaration finale intitulée "pour bâtir notre avenir commun, renforçons notre action collective au service de tous". Parmi les 95 points de la déclaration finale du sommet tenu à Cannes (France) sous Présidence française, un certain nombre concerne le développement durable, à l'image des trois chapitres de la déclaration du G20 qui traitent directement du sujet : la protection de l'environnement marin, la croissance verte et les changements climatiques.

      Le G20 "[décide] de prendre de nouvelles mesures pour protéger l'environnement marin, en particulier pour prévenir les accidents liés à l'exploration, au développement de l'exploitation offshore des hydrocarbures ainsi qu'à leur transport maritime, et faire face à leurs conséquences". 
"Nous entendons promouvoir les stratégies de développement sobres en carbone afin de maximiser le potentiel pour une croissance verte et favoriser le développement durable dans nos pays et dans le monde", indiquent les membres du G20, assurant "[s'engager] à encourager des mesures effectives permettant de surmonter les obstacles". De même, ils s'engagent "à assurer le succès de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable, qui se tiendra à Rio de Janeiro [Brésil] en 2012".
      Présentée comme l'une des mesures phares soutenues par la présidence Française, la mise en œuvre de financements innovants qui pourrait, entre autres, financer la lutte contre les changements climatiques a vu son principe accepté par le G20. "Nous reconnaissons qu'au fil du temps, de nouvelles sources de financement doivent être trouvées pour répondre aux besoins du développement", déclarent les 20 principales économies mondiales, reconnaissant "les initiatives prises dans certains pays pour [établir] une taxe sur les transactions financières".

    Par ailleurs, il a "accueilli favorablement" le rapport "mettre à profit l'impact de l'innovation pour financer le développement du XXIe siècle" présenté par Bill Gates qui propose notamment "la taxation des combustibles de soute et du tabac, et toute une panoplie de taxes financières".

mardi 8 novembre 2011

La France et changements climatiques

     La France est devenue le premier pays de l’union européenne à se doter d’un plan national d’adaptation au changement climatique.230 mesures qui s’articulent principalement autour de l’eau, de la santé, des forêts et de l’aménagement du territoire. L’objectif est de progressivement préparer la France à vivre avec 2 à 3°C supplémentaire par an d’ici la fin du siècle.
La ministre de l’Écologie, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, a présenté mercredi 20 Juillet cet ambitieux plan d’adaptation. Une première au niveau Européen. Pour la ministre " Le changement climatique est en cours. Il est possible d'anticiper les tendances avec ce plan d'adaptation. Et plus nous nous y prenons tôt, moins cela sera coûteux."

      Le plan s'appuie sur les scénario établis par Météo France et l'Institut Pierre-Simon Laplace qui évaluent la hausse des températures allant de 2 à 3,5° d’ici 100 ans. La grande majorité des actions de ce plan quinquennal seront engagées en 2011/2012. Elles sera étalé sur 5 ans. 

4 axes vont être considéré comme prioritaires lors de ce projet :
    - L’économie d’eau : l’objectif est de réduire de 20% la consommation d’ici 2020. Des projets sur la récupération d’eau de pluie, et des eaux usées traitées sont mis en avant ainsi qu’un meilleur contrôle des fuites sur les réseaux d’approvisionnement en eau potable.
   - La santé : la hausse de la température risque de faire émerger de nouvelles maladies liées au développement d’insectes, de pollen allergisant et de micro-organismes anticipés. Ainsi un groupe de veille santé-climat qui alerterait les pouvoirs publics en cas d’alerte serait créé.
      - Les ouvrages Urbains : Face à l’augmentation des températures et de la hausse du niveau de la mer, ils devraient être adaptés en conséquence. Tous comme les réseaux de transports qui seront surveillés en conséquence afin d’éviter, par exemple, la déformation des rails de chemin de fer suite à la canicule de 2003.
      - Les ouvrages Urbains : Face à l’augmentation des températures et de la hausse du niveau de la mer, ils devraient être adaptés en conséquence. Tous comme les réseaux de transports qui seront surveillés en conséquence afin d’éviter, par exemple, la déformation des rails de chemin de fer suite à la canicule de 2003
        Les forêts françaises : Des températures plus élevées risquent d’entraîner la disparition de certaines espèces qui ne sont pas habituées à ce nouveau climat. Il est donc prévu de diversifier les plantations dans les forêts afin d’éviter ce problème. Il est également prévu d’anticiper les incendies qui dévastent notre territoire chaque été en identifiant les zones les plus sensibles.


       Pour la ministre l’objectif est d'intégrer les recommandations dans les politiques publiques existantes. 70 millions d'Euros seront directement alloués à ces nouvelles mesures. Si ce plan est encourageant et montre la détermination du gouvernement français à faire face au réchauffement climatique, il faut attendre de voir comment les collectivités territoriales vont l’appliquer, et avec quelles motivations.



mercredi 26 octobre 2011

Les forêts doivent s'adapter au climat

        D'après les chercheurs d'AgroParisTech, de l'Inra, de l'Université d'Aarhus (Danemark), du CNRS, de l'Université de Strasbourg et de l'Inventaire Forestier National, dans une étude publiée le 19 octobre dans la revue Nature, les espèces végétales des forêts de plaine sont peu réactives au changement climatique, ce qui les rend particulièrement vulnérables.

       De précédentes études ont montré que, dans les forêts de montagne, les plantes avaient commencé à migrer en altitude avec l'augmentation de la température, ''compensant'' 0,54 °C sur les 1,07 °C d'augmentation moyenne. En plaine, l'adaptation des espèces ne permet de compenser que 0,02 °C pour un réchauffement de 1,11 °C, révèle l'étude qui a analysé les changements progressifs d'espèces dans ces communautés végétales entre 1965 et 2008.
Ces espèces sont plus adaptées aux températures chaudes donc plus tolérantes au réchauffement climatique, estiment les chercheurs. Mais ce manque de réactivité s'explique aussi par la forte fragmentation des habitats en plaine. ''Routes, zones d'habitation et champs cultivés constituent autant de barrières à leur migration. Leurs modes de dispersion (par le vent ou par les animaux, principalement) ne leur permettent pas toujours de traverser ces obstacles.''

       Enfin, en plaine, pour trouver un climat plus favorable, les végétaux doivent migrer en moyenne de 35,6 km contre 1,1 km en montagne. ''Compte tenu d'une distance de dispersion excédant rarement quelques centaines de mètres par an, les espèces herbacées forestières peuvent donc difficilement compenser la hausse de température observée en plaine par une migration naturelle''.
Les chercheurs estiment que ce retard d'adaptation menace certaines espèces, ce qui affecterait le fonctionnement des écosystèmes forestiers et la préservation de la biodiversité.

lundi 24 octobre 2011

Stop aux aides néfastes à l'environnement

       Ce vendredi 21 octobre 2011, le Centre d'analyse stratégique a remis son rapport sur "les aides publiques dommageables à la biodiversité". Demandé par le gouvernement en juillet 2010, le document de  300 pages liste les aides nuisibles à la biodiversité et propose plus de 80 évolutions et réformes visant à réduire, voire annuler, l'impact préjudiciable de ces aides. 
Un rapport particulièrement dense qui se justifie par le fait que les atteintes à la biodiversité constituent "un sujet qui touche à tout", explique le président du groupe de travail, Guillaume Sainteny, maître de conférence à l'Ecole Polytechnique.
          A noter, que le syndicat agricole majoritaire, la FNSEA, "a souhaité ne plus participer aux réflexions de la mission à partir du mois de mai 2011 en raison de [ses] divergences de vue avec les travaux menés dans le groupe", précise le rapport.

         Cependant, faire le total des sommes versées via des aides néfastes à la biodiversité "est quasiment impossible", explique Guillaume Sainteny. Il fait état notamment des nombreuses difficultés méthodologiques qu'a rencontrées le groupe de travail ; cette difficulté est d'autant plus grande que le rapport vise une certaine exhaustivité. Aux subventions classiques, le groupe de travail a ajouté les niches fiscales et les taxes non incitatives.
L'amélioration de la transparence et du reporting, fait donc l'objet de la première recommandation du rapport. "Les soutiens publics devraient y être évalués et (parfois) conditionnés avec plus de rigueur", indique le rapport, invitant l'Etat à "se doter d'un Document de politique transversale relatif à la biodiversité".

       Rappelons les engagements de Nagoya et la récente feuille de route européenne sur une utilisation efficace des ressources. Les orientations concernent des mesures de moyen ou long terme qui nécessitent des approfondissements. Par exemple, en matière d'agriculture, de soumettre les engrais et produits phytosanitaires au taux normal de TVA.
Dans le "monde réel" il est difficile d'"isoler une mesure des autres", estime Guillaume Sainteny, précisant cependant qu'il "ne [croit] pas au Grand Soir fiscal vert"


vendredi 21 octobre 2011

Air France écolo

      La compagnie aérienne française, Air France, a inauguré hier la première liaison aérienne"écolo" entre Toulouse et Paris. Outre le carburant écologique utilisé sur ce vol, la compagnie a mis en place plusieurs dispositifs destinés à réduire l'empreinte carbone de ses avions.
      C'est une première en France, le premier vol "écolo" a eu lieu entre Toulouse et Paris Orly, mercredi 13 octobre. Au moment du décollage du vol AF6129 à Toulouse-Blagnac, les passagers ont appris que leur A321 expérimentait un nouveau carburant, un mélange de kérosène classique et d'huile de friture recyclée. Grâce à ce biocarburant, la compagnie espère réduire de 50% ses émissions de gaz à effet de serre. "C'est la première fois qu'on diminue à ce point l'empreinte carbone par rapport à un vol classique", confiait hier à la Dépêche,  Bertrand Lebel, directeur général adjoint au développement durable à Air France.

     Mais la compagnie française ne s'est pas arrêtée là. Elle a également tenté de réduire le poids de l'appareil pour réduire sa consommation et donc, ses émissions. Ainsi, les vols à venir devraient être équipés de sièges plus légers de 40% qu'un siège classique, permettant d'économiser 1.700 tonnes de carburant par an. Les chariots-repas, armoires et même la moquette ont également été soumis au même régime. Au final, ce délestage de quelques centaines de kilos permettrait l'économie de 80 tonnes de CO2 par an.
Enfin, comme en voiture, les pilotes ont été formés à l'éco-pilotage. Certaines manœuvres permettraient en effet une consommation réduite de carburant. "C'est comme pour une voiture : il faut éviter les accélérations brutales, il faut monter et descendre régulièrement en ligne droite jusqu'à 11 000 m en supprimant les paliers intermédiaires", explique Étienne Machu, le commandant de bord dans la Dépêche.

Source:  enviro2b.com

mardi 18 octobre 2011

Un street view pour l'Amazonie

      La multinationale américaine s'est lancée des paysages amazoniens. De quoi en apprendre davantage sur la déforestation.... ?
  

       Google Street View c'est cet outil que vous avez déjà utilisé, pour mater votre rue, l’immeuble de votre bureau, votre maison d’enfance, le lieu de vos vacances futures ou la gueule de votre prochaine maison.  Mais il sera bientôt possible de déplaçer le petit bonhomme dans les forêts de l'Amazonie.
       Sollicitée il y a deux ans par une ONG locale, la Fondation pour une Amazonie durable (FAS), la multinationale américaine a lancé son véhicule (un tricycle pour les chemins terreux) à l’assaut des villages forestiers et largué son bateau dans les courants de l’Amazone et du Rio Negro. Point de départ de l’expédition : la communauté de Tumbira, près de Manaus. Son objectif : montrer les problèmes de déforestation vus du sol et souligner l’importance de gérer la forêt durablement. « C’est important de montrer au monde non seulement l’environnement et le mode de vie des populations traditionnelles mais de sensibiliser les gens aux défis du changement climatique, de la déforestation et du combat contre la pauvreté », a confié Gabriel Ribenboim, chef de projet à FAS à la BBC


       Google s'est engagé aussi à former des membres locaux de FAS à utiliser le matériel laissé sur place une fois la mission achevée. « Ils pourront ainsi continuer à partager leur point de vue, leur culture et leur modes de vie avec le monde entier », précise le blog officiel de Google. Les images devraient être disponibles à partir de novembre.

lundi 17 octobre 2011

Le Pentagon pour sauver un papillon

      Grand consommateur d’énergie des Etats-Unis, le ministère de la Défense américain n’en met pas moins un point d’honneur à asseoir le développement des technologies renouvelables, tant pour diminuer sa facture énergétique que pour des considérations géopolitiques. On ne l’attendait cependant pas agir pour la protection de la biodiversité.
     Le Pentagone doit composer avec les règles de préservation de l’environnement qui régissent le territoire américain. Il doit donc notamment œuvrer à la préservation des espèces menacées d’extinction évoluant sur ses terrains et c’est ce qu’il a fait sur la base Lewis McChord, près de Tacoma (Washington). Une des espèces de papillons les plus menacées aux Etats-Unis, le damier de Taylor (Euphydryas editha taylori de son nom scientifique), a en effet élu domicile sur le champ de tir de la base. Un environnement a priori hostile pour n’importe quelle espèce animale mais sur lequel plusieurs milliers de damiers de Taylor ont trouvé refuge.

      La population de cette espèce de papillon étant réduite à peau de chagrin du fait de la perte de leur habitat naturel, elle risque à tout moment de faire son entrée sur la liste des espèces protégées, empêchant de facto les militaires de continuer leurs opérations. Pour éviter d’en arriver là et pour garder la main sur ce terrain qui risquerait de tomber sous la juridiction du Département américain de la Chasse et de la Pêche, en charge de la préservation des espèces, l’armée s’est penchée sur le sujet et a sorti le carnet de chèques.
Une serre d’une valeur de trente mille dollars (vingt-deux mille euros) faisant office de « nurserie » pour les damiers de Taylor a ainsi été construite sur le terrain de la prison de Mission Creek, à une soixantaine de kilomètres de la base. L’objectif est évidemment d’assurer la pérennité de l’espèce dans un environnement protégé et contrôlé pour ensuite la réintroduire dans son milieu naturel et ainsi la sortir de la zone rouge dans laquelle elle se trouve actuellement. Dans le cadre d’un programme de formation créé par l’Evergreen State College visant à former les détenus aux métiers de la préservation de l’environnement, les prisonniers ont acquis les compétences requises pour élever et remettre en liberté les damiers de Taylor. Une situation gagnant-gagnant-gagnant puisqu’elle profite à la fois aux papillons, à l’armée et aux détenus, lesquels qui acquièrent de nouvelles compétences. Des initiatives comme celle-ci, on en redemande…

Source : zegreenweb.com

lundi 10 octobre 2011

Une nouvelle autoroute maritime ?

       Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a affirmé, le mois dernier, vouloir créer : la Northern Sea Route (« Route maritime du Nord ») qui passe par l’Arctique devrait « rivaliser » avec le canal de Suez dans les prochaines années. C’est la conséquence directe de l’érosion continue de la banquise, qui rend de plus en plus plausible l’hypothèse de distances nettement plus courtes et d’un flux maritime  potentiellement moins dangereux pour transporter des marchandises entre le nord de l’Europe, le Canada, les Etats-Unis et la Chine. Moins dangereux car cette route permet d’éviter de passer par le Golfe d’Aden, où pullulent les pirates, dont les exactions entraînent également une hausse importante des coûts du transport.
       Les armateurs scandinaves mettent tout en œuvre pour que la prophétie de l’ex et probable futur président russe se réalise, ravis de voir se réduire de 30% la durée d’un voyage entre la Norvège et la Chine et dans ce cas précis d’économiser 580 tonnes de fioul. L’armateur danois Nordic Bulk Carriers affirme quant à lui avoir pu économiser un tiers du carburant et diviser le temps de voyage par deux entre son port d’attache et l’Empire du milieu, d’où l’argument de plus en plus répandu d’un transport maritime plus vert grâce à l’ouverture de la Northern Sea Route. Le passage est aujourd’hui quasiment libre quatre mois par an et il pourrait l’être trois mois de plus si les brise-glaces atomiques russes ouvrent le passage aux tankers.


       Sauf que si l’on regarde au-delà des économies d’émissions de CO2 liées à la baisse des consommations de carburant, on s’aperçoit très vite que l’ouverture de cette route maritime est tout sauf une bonne nouvelle sur le plan de la préservation de l’environnement.
     Le trafic maritime va en effet de pair avec les dégazages sauvages, aussi l’accroissement du trafic ne pourra-t-il qu’entraîner la multiplication de ce type d’ignominies dans une région déjà très fragilisée du fait du réchauffement climatique. A cela s’ajoutent les risques inhérents à la découverte de nouveaux territoires pas toujours correctement cartographiés et qui pourraient être à l’origine de catastrophes de type marée noire si un navire venait par exemple percuter un haut-fond ou un iceberg à la dérive…

mercredi 5 octobre 2011

Une sortie du nucléaire pour la France ?

       Abandonner le nucléaire pour  des alternatives renouvelables ? c’est le choix de nombreux pays après la catastrophe de Fukushima survenue en mars 2011. L’Italie, l’Allemagne ou encore Suisse désirent supprimer la présence du nucléaire sur leurs territoires. Ces décisions pourraient bien faire écho puisque, d’après les récentes rumeurs, l’Espagne, la Pologne et la Belgique parlent également de fermer les centrales en fin de vie et réfléchissent à une date de sortie du nucléaire. 
Qu'en est-il de la France dans tout ça ? Pour l’instant aucune annonce, mais des contrôles stricts et obligatoires sur les sites ont été récemment évoqués par Nicolas Sarkozy.

      Seulement des solutions existent et la France pourrait très bien réformer totalement son programme énergétique d’ici 2050, selon une récente étude, ordonnée par Eric Besson, ministre de l’Energie, et réalisée par les spécialistes de négaWatt. Les experts ont alors établi un scénario,  présenté hier par Thierry Salomon, président de la compagnie, dans lequel les Français « ne vivent pas dans la privation (…), ne consomment pas moins, mais mieux ». Ce programme 2011-2050 est simplement régi par deux maîtres mots : « sobriété » et « efficacité ». Des lignes de conduite qui mèneraient inéluctablement à la rentabilité. Selon M. Salomon, réduire la climatisation la nuit, circuler à une vitesse moindre, optimiser l’isolation des logements sont des exemples de réflexes simples, qui pourraient à terme, réduire de 15% les consommations d’énergie par rapport à un scénario semblable, qui conserve les modes de vie et les habitudes actuels. Quant aux mesures d’ « efficacité », elles viseraient à développer des solutions techniques afin d’améliorer les rendements des systèmes de production notamment dans le secteur du bâtiment qui représente actuellement 40% de la consommation globale. Toujours selon négaWatt, ces techniques permettraient ainsi d’économiser jusqu’à 45% d’énergie supplémentaire.

      En mettant bout à bout ces économies, l’organisme conclut qu’il faudrait « 2,2 fois moins d’énergie que dans un scénario tendanciel pour satisfaire les besoins de la société française ». Et si aucun prix de revient n’est pour l’instant chiffré, M. Salomon et ses associés aiment à dire que la véritable question à se poser, « ce n’est pas combien coûte le scénario négaWatt, mais la comparaison de ce dernier avec un autre où rien n’aurait changé ».

Source : zegreenweb.com

mardi 4 octobre 2011

Pas de Présidentielle pour Borloo

     Insaisissable Jean-Louis Borloo qui, près d’un an après avoir claqué la porte de la majorité, dans le sillage de la reconduction de François Fillon à Matignon, a in fine officiellement tiré un trait hier sur ses ambitions élyséennes.



     C’est l’histoire d’un ancien ministre de l’Écologie, accessible, affable, fédérateur, « social », il estimait avoir les qualités requises pour succéder à M. Fillon, dont il est de notoriété publique qu’il a eu maille à partir avec lui à de nombreuses reprises. Il en rêvait, Nicolas Sarkozy ne l’a pas fait, préférant au bout du compte poursuivre l’aventure avec ce Premier ministre qu’il a un jour publiquement assimilé à un simple « collaborateur ».
   
       « Les temps sont suffisamment troublés pour ne pas ajouter à la confusion », a justifié l’ex-ministre de l’Écologie hier soir sur TF1. Craignant un « 21 avril à l’envers », en d’autres termes que la dégradation de la conjoncture économique et la multiplication des affaires ne fassent le jeu des extrêmes, il a par ailleurs estimé qu’« à cette heure-ci, la dynamique des centres n’est pas suffisante pour porter une candidature, non pas de témoignage mais pour être présent au second tour de la présidentielle ».



      Ce renoncement à un projet sur lequel M. Borloo a confessé avoir travaillé depuis neuf mois fait-il suite à des tractations avec M. Sarkozy ? Désireux de rassurer ses amis, l’intéressé a juré n’avoir « rien demandé, rien négocié et surtout rien abandonné de (ses) convictions ». Il ne sera quoi qu’il en soit pas dit que celui qui a porté le Grenelle de l’environnement pendant deux ans et demi, parfois à bout de bras, aura été l’un des artisans de l’éventuelle défaite du président sortant.
      Reste maintenant à savoir quel parti il va soutenir. De même, on ignore encore ce que feront M. Morin, qui malgré des sondages en berne n’a quant à lui pas lâché prise, et Nicolas Hulot, battu par Eva Joly lors du second tour des élections primaires d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) et dont il n’était pas incongru de penser que, vu la tournure des événements avec le parti vert-orange, il pouvait finalement être tenté d’intégrer le giron du centriste. Le père du Pacte écologique prendra-t-il le contrepied des observateurs en rejoignant l’organigramme de la dame aux lunettes rouges ? Se présentera-t-il en candidat libre ?
     C’est peu de dire que, de son côté, M. Borloo a tout fait pour rassembler les différents courants du centre. Malgré un contexte politique a priori favorable à l’intronisation d’un candidat du « milieu », entre basculement du Sénat, impopularité chronique du chef de l’État et mutisme de Dominique de Villepin,.
      
      Les éco-citoyens de droite et autres déçus du sarkozysme pourraient désormais se raccrocher à une éventuelle candidature de Corinne Lepage. Si elle entretient le doute sur ses intentions, le fait est que l’eurodéputée et présidente de Cap21 n’a jamais disposé d’autant d’espace. M. Borloo, lui, a assuré qu’il allait « continuer à (se) battre pour accélérer la recomposition du paysage politique français ».
Il n’est pas inutile de préciser que cette ambition, dans son esprit, n’est pas forcément incompatible avec Matignon.

Source : lexpress.fr et zegreenweb.com 

lundi 3 octobre 2011

En 2012, Au revoir la taxe carbone, Bonjour la taxe CO2

     Il ne faut plus parler de taxe carbone, malgrès quelques ressembles toutefois . Selon l'information révélée par le ministère du Budget, le gouvernement souhaiterait créer une taxe exceptionnelle, effective dès l'année prochaine, et qui frapperait le chiffre d'affaire HT des gros industriels soumis aux quotas de CO2.


      Les industriels soumis aux quotas d'émissions de gaz à effet de serre pour au moins 60.000 tonnes de CO2 sur la période 2008-2012 devraient dès l'année prochaine, être exposés à la taxe CO2 que le gouvernement souhaite mettre en place. Cette taxe qui "n'est pas une taxe carbone" précise le ministère de l'Ecologie, frapperait le chiffre d'affaires hors taxe de ces industriels, avec un taux compris entre 0,08% et 0,12%.
Cette taxe CO2, si elle est effective dès 2012 comme le souhaite le gouvernement,  pourrait rapporter environ 200 millions d'euros dans les caisses de l'Etat. Rien que pour EDF, la contribution est évaluée à 35 millions environ.
      Au-delà des considérations écologiques, cette taxe exceptionnelle permettrait au gouvernement français de répondre à une obligation européenne. En effet, les états membres de l'Union sont tenus "d'allouer gratuitement des quotas d'émissions de gaz à effet de serre" pour la période 2008-2012.
Chaque plan national prévoit alors une "réserve nouveaux entrants" pour les installations industrielles crées en cours de période, ou pour les extensions de sites déjà existants. Or la "réserve nouveaux entrants" du plan français "s'est révélée insuffisamment dotée au titre de 2008-2012", ce qui pourrait empêcher la réalisation de nouveaux projets, confie le gouvernement à l'AFP.